Lors d'un panel sur la « Promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines, des grossesses précoces et des mariages d’enfants», organisé dans la capitale Nord, le Réseau Siggil Jigeen a tiré la sonnette d’alarme sur l’ampleur que prennent les grossesses précoces, notamment en milieu scolaire.
Selon la présidente du Réseau Siggil Jigeen, Safiétou Diop, le taux de prévalence des grossesses à l’école est de "30% dans la région de Sédhiou, 19% à Ziguinchor, 9% à Kolda. Thiès et Matam suivent avec 6% chacun. Les régions de Kédougou, Saint-Louis et Fatick enregistrent chacune un taux de 5%".
Une situation qui s’expliquerait selon toujours Safiétou Diop, par "la pauvreté, l’éloignement de certaines filles des établissements scolaires (nécessitant parfois leur parrainage par d’autres personnes), le dépaysement et la fragilité".
La sociologue Aïssatou Teigne Diouf souligne dans ce sens que "la moitié des grossesses recensées concernent des filles qui fréquentent les classes entre la 6ème et la 3ème, soit 71,9%. Par contre, 28,1% concernent les filles qui sont entre la seconde et la terminale".
Aïssatou Teigne Diouf poursuit que 49% des auteurs de ces grossesses sont des élèves, 11,12% des étudiants.
Les jeunes des villages sont aussi cités comme faisant partie du lot avec un pourcentage de 8,60%, et 2,02% pour les enseignants.
Selon la présidente du Réseau Siggil Jigeen, Safiétou Diop, le taux de prévalence des grossesses à l’école est de "30% dans la région de Sédhiou, 19% à Ziguinchor, 9% à Kolda. Thiès et Matam suivent avec 6% chacun. Les régions de Kédougou, Saint-Louis et Fatick enregistrent chacune un taux de 5%".
Une situation qui s’expliquerait selon toujours Safiétou Diop, par "la pauvreté, l’éloignement de certaines filles des établissements scolaires (nécessitant parfois leur parrainage par d’autres personnes), le dépaysement et la fragilité".
La sociologue Aïssatou Teigne Diouf souligne dans ce sens que "la moitié des grossesses recensées concernent des filles qui fréquentent les classes entre la 6ème et la 3ème, soit 71,9%. Par contre, 28,1% concernent les filles qui sont entre la seconde et la terminale".
Aïssatou Teigne Diouf poursuit que 49% des auteurs de ces grossesses sont des élèves, 11,12% des étudiants.
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