Dans un message de vœux adressé à Yahya Jammeh et publié par un journal gambien, le général Badjie lui exprime « la loyauté indéfectible des forces armées gambiennes ».
Même si le vainqueur de la présidentielle Adama Barrow avait un temps revendiqué le soutien du général qui lui aurait téléphoné peu après l'élection, ce n'est pas la première fois qu'Ousman Badjie affiche publiquement sa position pro-Jammeh.
Lors de la venue de la délégation de chefs d'Etat ouest-africains à Banjul le 13 décembre dernier, le chef d'état-major était arrivé aux discussions arborant sur son uniforme un badge affirmant son soutien « au commandant en chef le président Yahya Jammeh ».
Le même jour d'ailleurs les militaires avaient fermé la Commission électorale interdite d'accès jusqu'à la fin décembre. Un geste qui a d'ailleurs poussé les Nations unies quelques jours plus tard à annuler la visite prévue du général Badjie aux militaires gambiens déployés dans le cadre de la mission onusienne de maintien de la paix au Darfour.
Dans son discours du Nouvel An, Yahya Jammeh avait qualifié les pressions de la Cédéao de « déclaration de guerre » et brandissant le risque « d'une confrontation militaire » alors que l'organisation régionale n'exclut pas l'usage de la force pour le faire partir.
Dans ce contexte, ce soutien relève surtout du symbole : celui de présenter une armée unie derrière son chef et derrière Yahya Jammeh, pour compenser le fait qu'elle ne compte que quelques centaines d'hommes.
Même si le vainqueur de la présidentielle Adama Barrow avait un temps revendiqué le soutien du général qui lui aurait téléphoné peu après l'élection, ce n'est pas la première fois qu'Ousman Badjie affiche publiquement sa position pro-Jammeh.
Lors de la venue de la délégation de chefs d'Etat ouest-africains à Banjul le 13 décembre dernier, le chef d'état-major était arrivé aux discussions arborant sur son uniforme un badge affirmant son soutien « au commandant en chef le président Yahya Jammeh ».
Le même jour d'ailleurs les militaires avaient fermé la Commission électorale interdite d'accès jusqu'à la fin décembre. Un geste qui a d'ailleurs poussé les Nations unies quelques jours plus tard à annuler la visite prévue du général Badjie aux militaires gambiens déployés dans le cadre de la mission onusienne de maintien de la paix au Darfour.
Dans son discours du Nouvel An, Yahya Jammeh avait qualifié les pressions de la Cédéao de « déclaration de guerre » et brandissant le risque « d'une confrontation militaire » alors que l'organisation régionale n'exclut pas l'usage de la force pour le faire partir.
Dans ce contexte, ce soutien relève surtout du symbole : celui de présenter une armée unie derrière son chef et derrière Yahya Jammeh, pour compenser le fait qu'elle ne compte que quelques centaines d'hommes.
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