Le panafricaniste béninois Kemi Seba, qui avait été placé en garde à vue en France pour des soupçons de participation à une ingérence étrangère hostile, a été relâché sans poursuite à ce stade, a indiqué jeudi le parquet de Paris.
Sa garde à vue, entamée lundi après-midi à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) après son arrestation à Paris, a été levée mercredi en fin de journée.
"Les investigations sur l'infraction d'ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l'enquête préliminaire", a ajouté le parquet.
L'avocat de M. Seba, Juan Branco, a vivement dénoncé cette garde à vue et indiqué que son client était interrogé dans le cadre d'une enquête ouverte pour "intelligences avec une puissance étrangère (...) en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France", une infraction criminelle passible de 30 ans de prison selon lui.
Il était également interrogé sur des soupçons "d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère (...) de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", une infraction qui peut valoir dix ans d'emprisonnement.
Avec ces chefs d'ouverture d'enquête, sa garde à vue aurait pu durer jusqu'à 96 heures.
Hery Djehuty, coordinateur d'Urgences panafricanistes, le groupe dirigé par M. Seba, avait aussi été placé en garde à vue. Lui aussi a été relâché sans poursuite à ce stade, selon le parquet.
Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, est l'ancien leader de la Tribu Ka, groupuscule qui revendiquait son antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs avant d'être dissout par le gouvernement français en 2006. Son groupe Urgences panafricanistes bénéficie d'une certaine aura sur les réseaux sociaux.
M. Seba dispose depuis début août d'un passeport diplomatique délivré par la junte en sa qualité de conseiller spécial du chef du régime militaire au pouvoir à Niamey, le général Abdourahamane Tiani.
Ces dernières années, il a organisé ou participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, au cours desquelles il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d'Ivoire, du Sénégal et de Guinée.
Sa garde à vue, entamée lundi après-midi à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) après son arrestation à Paris, a été levée mercredi en fin de journée.
"Les investigations sur l'infraction d'ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l'enquête préliminaire", a ajouté le parquet.
L'avocat de M. Seba, Juan Branco, a vivement dénoncé cette garde à vue et indiqué que son client était interrogé dans le cadre d'une enquête ouverte pour "intelligences avec une puissance étrangère (...) en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France", une infraction criminelle passible de 30 ans de prison selon lui.
Il était également interrogé sur des soupçons "d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère (...) de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", une infraction qui peut valoir dix ans d'emprisonnement.
Avec ces chefs d'ouverture d'enquête, sa garde à vue aurait pu durer jusqu'à 96 heures.
Hery Djehuty, coordinateur d'Urgences panafricanistes, le groupe dirigé par M. Seba, avait aussi été placé en garde à vue. Lui aussi a été relâché sans poursuite à ce stade, selon le parquet.
Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, est l'ancien leader de la Tribu Ka, groupuscule qui revendiquait son antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs avant d'être dissout par le gouvernement français en 2006. Son groupe Urgences panafricanistes bénéficie d'une certaine aura sur les réseaux sociaux.
M. Seba dispose depuis début août d'un passeport diplomatique délivré par la junte en sa qualité de conseiller spécial du chef du régime militaire au pouvoir à Niamey, le général Abdourahamane Tiani.
Ces dernières années, il a organisé ou participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, au cours desquelles il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d'Ivoire, du Sénégal et de Guinée.
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