Dans la commune de Diamniadio les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des plus hautes autorités du pays et la sensibilisation de l’option nationale et internationale sur la pagaille observée dans la gestion foncière de la commune. Au-delà de la disparition d’aires d’intérêt collectif (espaces verts, espaces scolaires, etc.), comme en atteste l’interpénétration des habitations et des bâtiments du lycée illustrée dans photo ci-dessous, on assiste au rognage de l’espace l’établissement dont le mur de clôture va forcément avoir une allure de zic-zac.
En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Communauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes ; ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.
En réponse à des plaintes et autres récriminations, la solution consiste à élaguer ou anéantir des espaces publics ou tout simplement revenir sur les lotissements afin de trouver des portions de terres pour ces plaignants.
En ce moment même, dans la poursuite de telles pratiques inqualifiables, des travaux de clôture du lycée font découvrir aux populations, totalement ébahies, que le tiers de l’espace initialement réservé au terrain de sport du lycée était entrain d’être amputé avec une forte probabilité soit de satisfaire à d’éventuels contestataires ou acquéreurs capables de faire du bruit génant. Sans la mobilisation et la forte détermination de la population, notamment des jeunes qui entendaient manifester leur gourou ce mercredi, des parcelles habitées allaient sans doute se retrouver sur cet espace scolaire (voir photo).
Malheureusement pour cette Commune bien célèbre aujourd’hui au moment où l’acte III de la Décentralisation entre dans sa phase II dite « active », au moment où le Président de la République a fait le pari du PSE, et surtout du pôle urbain avec tout l’honneur accordé à Diamniadio, c’est triste et inquiétant de constater qu’aucun plan de Développement n’est localement mis en route. La Commune de Diamniadio devait déjà être loin sur la mise en œuvre d’un Plan Directeur d’Assainissement et/ou d’un plan d’Aménagement et de Développement local et/ou d’une stratégie de réduction accélérée de la vulnérabilité des populations. Rien de tout cela ne semble traverser les esprits dans le cadre de la gestion municipale. Alors que le temps coule, alors que la responsabilité des mairies est davantage mise en avant dans la nouvelle approche de développement local, Diamniadio vit au rythme de la course aux parcelles «à se partager».
Les diamniadiois vivent l’enfer total, la mort dans l’âme, surtout en ces temps de pluies comme en atteste la photo ci-dessous prise sur l’une des meilleures artères de la Commune. Pendant l’hivernage, se déplacer à Diamniadio relève d’un vrai courage. L’essentiel de l’espace commune est constitué d’argile limoneuse reposant sur une couche de calcaire. Ainsi, l’absence d’infiltration et le ruissellement concentré des eaux de pluie rendent difficile voire impossible tout déplacement de personnes et de véhicules d’autant plus le seul bout de canal existant dans la Commune longe la National 1 sur quelques mètres linéaires.
Donc, Diamniadio vit et évolue tristement au rythme et au gré du temps nonobstant les initiatives publiques et privées dans la Commune.
Par ailleurs, les nouveaux aménagements de l’Etat vont poser ici un grand déséquilibre de Développement spatial. Si rien n’est fait nous allons vivre un Diamniadio des plus grandes controverses jamais connues au Sénégal avec une cité bourgeoise voisine d’un bidonville aux allures de ghetto, créée à la fois consciencieusement (par le régime) ou par carence au niveau de la responsabilité locale.
En définitive, la Commune de Diamniadio offre de la matière à suffisance aux services de l’Etat, sur le plan du développement eu égard à la pauvreté aigue des habitants mais également en matière de surveillance des terres du Domaine National compte tenu du laxisme béant dans la gestion foncière. Les preuves étant palpables au quotidien, la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DSCOS) n’a pas besoin de saisine individuelle ou collective étant entendu que Diamniadio est tenue d’être en adéquation avec la rupture prônée dans la gestion des affaires publiques.
Dr Thierno NDOUR, Responsable politique FSDBJ
Section Communale de Diamniadio.
En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Communauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes ; ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.
En réponse à des plaintes et autres récriminations, la solution consiste à élaguer ou anéantir des espaces publics ou tout simplement revenir sur les lotissements afin de trouver des portions de terres pour ces plaignants.
En ce moment même, dans la poursuite de telles pratiques inqualifiables, des travaux de clôture du lycée font découvrir aux populations, totalement ébahies, que le tiers de l’espace initialement réservé au terrain de sport du lycée était entrain d’être amputé avec une forte probabilité soit de satisfaire à d’éventuels contestataires ou acquéreurs capables de faire du bruit génant. Sans la mobilisation et la forte détermination de la population, notamment des jeunes qui entendaient manifester leur gourou ce mercredi, des parcelles habitées allaient sans doute se retrouver sur cet espace scolaire (voir photo).
Malheureusement pour cette Commune bien célèbre aujourd’hui au moment où l’acte III de la Décentralisation entre dans sa phase II dite « active », au moment où le Président de la République a fait le pari du PSE, et surtout du pôle urbain avec tout l’honneur accordé à Diamniadio, c’est triste et inquiétant de constater qu’aucun plan de Développement n’est localement mis en route. La Commune de Diamniadio devait déjà être loin sur la mise en œuvre d’un Plan Directeur d’Assainissement et/ou d’un plan d’Aménagement et de Développement local et/ou d’une stratégie de réduction accélérée de la vulnérabilité des populations. Rien de tout cela ne semble traverser les esprits dans le cadre de la gestion municipale. Alors que le temps coule, alors que la responsabilité des mairies est davantage mise en avant dans la nouvelle approche de développement local, Diamniadio vit au rythme de la course aux parcelles «à se partager».
Les diamniadiois vivent l’enfer total, la mort dans l’âme, surtout en ces temps de pluies comme en atteste la photo ci-dessous prise sur l’une des meilleures artères de la Commune. Pendant l’hivernage, se déplacer à Diamniadio relève d’un vrai courage. L’essentiel de l’espace commune est constitué d’argile limoneuse reposant sur une couche de calcaire. Ainsi, l’absence d’infiltration et le ruissellement concentré des eaux de pluie rendent difficile voire impossible tout déplacement de personnes et de véhicules d’autant plus le seul bout de canal existant dans la Commune longe la National 1 sur quelques mètres linéaires.
Donc, Diamniadio vit et évolue tristement au rythme et au gré du temps nonobstant les initiatives publiques et privées dans la Commune.
Par ailleurs, les nouveaux aménagements de l’Etat vont poser ici un grand déséquilibre de Développement spatial. Si rien n’est fait nous allons vivre un Diamniadio des plus grandes controverses jamais connues au Sénégal avec une cité bourgeoise voisine d’un bidonville aux allures de ghetto, créée à la fois consciencieusement (par le régime) ou par carence au niveau de la responsabilité locale.
En définitive, la Commune de Diamniadio offre de la matière à suffisance aux services de l’Etat, sur le plan du développement eu égard à la pauvreté aigue des habitants mais également en matière de surveillance des terres du Domaine National compte tenu du laxisme béant dans la gestion foncière. Les preuves étant palpables au quotidien, la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DSCOS) n’a pas besoin de saisine individuelle ou collective étant entendu que Diamniadio est tenue d’être en adéquation avec la rupture prônée dans la gestion des affaires publiques.
Dr Thierno NDOUR, Responsable politique FSDBJ
Section Communale de Diamniadio.
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