En attendant que la Chambre d’accusation de Ndakaru se pro- nonce sur son sort, Toumba Diakité contre-attaque. Selon les radars de Libération, l’ancien bras droit de Dadis Camara a déposé une demande de mise en liberté. Ce que confirme son avocat Me Baba Diop : « Nous confirmons avoir déposé le 29 décembre une demande de mise en liberté de Toumba Diakité tout simplement parce qu’il y a eu vice de procédure. Nous estimons, en vertu de la loi qui régit l’extradition au Sénégal, que M. Diakité a été entendu une semaine après son arrestation alors qu’il devait l’être juste 24 heures après son arrestation. Comme en matière de procédure, toute violation des Droits de la Défense doit être sanctionnée, alors, la sanction, c’est l’annulation de la procédure et, conséquemment, la mise en liberté de la personne. C’est ce que nous avons demandé. Nous attendons que la Chambre d’accusation nous appelle pour cette audience pour discuter sur cette requête. »
Interpellé sur l’audience de la Chambre d’accusation qui doit se pencher sur la demande d’extradition introduite par la Guinée, l’avocat poursuit : « Nous attendons parce qu’il y a ce qu’on appelle l’enrôlement du dossier. C’est-à-dire qu’après la requête, la Chambre d’accusation saisit le Procureur Général de cette requête pour qu’il fasse des réquisitions et ses observations. Après celles-ci, une audience sera fixée pour statuer sur ces requêtes. »
Quid du contenu de la demande d’extradition ? « Je dois avouer que je l’ai entendu tout comme vous. Mais il y a toute une procédure avant que le dossier n’arrive au niveau de la Justice. Parce que la demande est déposée au niveau du Ministère des Affaires Etrangères avant d’être transférée au Ministère de la Justice. Ce dernier transmet le dossier au Procureur Général. Après cette transmission, le Procureur Général prépare ses réquisitions et notifie le dossier à la Défense. Après cette notification à la défense, une audience est programmée à la Chambre d’accusation », confie Me Baba Diop.
Qui ajoute : « Pour l’heure, on a entendu que la demande est là, mais, aujourd’hui, rien ne nous permet d’en dire plus parce qu’on a encore reçu aucune notification d’extradition. Peut-être que nous recevrons cette notification cette semaine parce que comme je l’ai dit tantôt, le dossier fait un petit chemin avant d’atterrir dans le domaine judiciaire. C’est d’abord diplomatique, ensuite judiciaire. »
Concernant son client, Me Diop rassure : « Comme d’habitude, il était très serein. Parce que dans sa tête, il se dit qu’il n’a absolument rien à se reprocher. Cela il ne le dit pas fortuitement. Ce n’est pas une déclaration d’intention. Dans le dossier lui- même, il y a des témoignages à décharge pour lui. D’ailleurs, sur ce point, je suis pressé de voir le fond du dossier d’extradition. Parce qu’il ne suffit pas simplement de faire une demande (... ), il faut qu’il y ait par exemple une ordonnance qui puisse le renvoyer devant un tribunal correctionnel parce qu’au terme de l’instruction, il aura été retenu suffisamment de charges contre lui. Maintenant vu, tous ces témoignages à décharge, je suis pressé de voir s’ils auront une ordonnance du juge qui contient des charges suffisantes. Sinon, le dossier ne sera pas validé par la chambre d’accusation. »
Interpellé sur l’audience de la Chambre d’accusation qui doit se pencher sur la demande d’extradition introduite par la Guinée, l’avocat poursuit : « Nous attendons parce qu’il y a ce qu’on appelle l’enrôlement du dossier. C’est-à-dire qu’après la requête, la Chambre d’accusation saisit le Procureur Général de cette requête pour qu’il fasse des réquisitions et ses observations. Après celles-ci, une audience sera fixée pour statuer sur ces requêtes. »
Quid du contenu de la demande d’extradition ? « Je dois avouer que je l’ai entendu tout comme vous. Mais il y a toute une procédure avant que le dossier n’arrive au niveau de la Justice. Parce que la demande est déposée au niveau du Ministère des Affaires Etrangères avant d’être transférée au Ministère de la Justice. Ce dernier transmet le dossier au Procureur Général. Après cette transmission, le Procureur Général prépare ses réquisitions et notifie le dossier à la Défense. Après cette notification à la défense, une audience est programmée à la Chambre d’accusation », confie Me Baba Diop.
Qui ajoute : « Pour l’heure, on a entendu que la demande est là, mais, aujourd’hui, rien ne nous permet d’en dire plus parce qu’on a encore reçu aucune notification d’extradition. Peut-être que nous recevrons cette notification cette semaine parce que comme je l’ai dit tantôt, le dossier fait un petit chemin avant d’atterrir dans le domaine judiciaire. C’est d’abord diplomatique, ensuite judiciaire. »
Concernant son client, Me Diop rassure : « Comme d’habitude, il était très serein. Parce que dans sa tête, il se dit qu’il n’a absolument rien à se reprocher. Cela il ne le dit pas fortuitement. Ce n’est pas une déclaration d’intention. Dans le dossier lui- même, il y a des témoignages à décharge pour lui. D’ailleurs, sur ce point, je suis pressé de voir le fond du dossier d’extradition. Parce qu’il ne suffit pas simplement de faire une demande (... ), il faut qu’il y ait par exemple une ordonnance qui puisse le renvoyer devant un tribunal correctionnel parce qu’au terme de l’instruction, il aura été retenu suffisamment de charges contre lui. Maintenant vu, tous ces témoignages à décharge, je suis pressé de voir s’ils auront une ordonnance du juge qui contient des charges suffisantes. Sinon, le dossier ne sera pas validé par la chambre d’accusation. »
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