Nouvelle scène de vindicte populaire à Abidjan. Deux individus arrêtés dans la matinée de ce jeudi au terminus 81 d'Angré ont été identifiés comme des microbes avant d'être livrés à l'arbitraire et exposés nus sur la voie publique.
Après avoir été lynchés à mort, ces derniers ont été mis nus et arrêtés par les forces de l'ordre avant d'être exposés non loin de l'arrêt du bus 81 tel des trophées de guerre
Tout est parti de trois jeunes individus ayant crié "microbe" en pointant du doigts deux jeunes aux allures plutôt débonnaires.
Des témoins surexcités prêteront à ceux qui seront alors bloqués par une dizaine de personnes, des actes de banditismes.
Un, une femme en pagne de la quarantaine, jurera qu'ils ont "piqué" (coup de couteau, ndlr) une de ses sœurs commerçantes sur le boulevard Lattrille. Un autre, un jeune homme, tout autant excité lui aussi, indiquera que les deux jeunes sont connus du quartier. Selon lui, il s'adonnent à des vols dans une zone de maquis située non loin.
Le simple fait d'avoir été dénoncés comme "microbe" a néanmoins suffit à l'appel au pire, leur mort sur le champ.
"On va les découper et jeter leur sales restes dans la poubelle" pouvait on entendre au delà des "faut les tuer" repris en fanfare par ceux également occupés à jeter des coups de poings et de pieds aux deux infortunés pris dans l'étau de l'extrême.
Après avoir subit la violence de la furie populaire, sauvagement lynchés par des habitants assoiffés de haine humaine, grièvement blessés après avoir été frappés à sang avec des coups de parpaings, les deux hommes sont actuellement sans nul doute entre la vie et la mort dans une cellule de Cocody après avoir été ramassés quasi morts par un véhicule de police.
Koaci.com
Après avoir été lynchés à mort, ces derniers ont été mis nus et arrêtés par les forces de l'ordre avant d'être exposés non loin de l'arrêt du bus 81 tel des trophées de guerre
Tout est parti de trois jeunes individus ayant crié "microbe" en pointant du doigts deux jeunes aux allures plutôt débonnaires.
Des témoins surexcités prêteront à ceux qui seront alors bloqués par une dizaine de personnes, des actes de banditismes.
Un, une femme en pagne de la quarantaine, jurera qu'ils ont "piqué" (coup de couteau, ndlr) une de ses sœurs commerçantes sur le boulevard Lattrille. Un autre, un jeune homme, tout autant excité lui aussi, indiquera que les deux jeunes sont connus du quartier. Selon lui, il s'adonnent à des vols dans une zone de maquis située non loin.
Le simple fait d'avoir été dénoncés comme "microbe" a néanmoins suffit à l'appel au pire, leur mort sur le champ.
"On va les découper et jeter leur sales restes dans la poubelle" pouvait on entendre au delà des "faut les tuer" repris en fanfare par ceux également occupés à jeter des coups de poings et de pieds aux deux infortunés pris dans l'étau de l'extrême.
Après avoir subit la violence de la furie populaire, sauvagement lynchés par des habitants assoiffés de haine humaine, grièvement blessés après avoir été frappés à sang avec des coups de parpaings, les deux hommes sont actuellement sans nul doute entre la vie et la mort dans une cellule de Cocody après avoir été ramassés quasi morts par un véhicule de police.
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