DAKARACTU.COM - Les accusations sont graves, très graves, d'autant plus qu'elles proviennent d'un haut fonctionnaire de police, qui incrimine ses supérieurs hiérarchiques dans une sordide histoire de trafic de drogue, plus précisément de recyclage de drogue saisie. Une première dans les annales de la Police Nationale!
Il est cependant à noter que dans le sulfureux rapport du Commissaire Keïta, plusieurs zones d'ombres à élucider subsistent. La première à notre avis, résiderait dans l'opportunité du rapport. Pourquoi avoir attendu la nomination du Commissaire Abdoulaye Niang à la tête de notre Police Nationale, pour en faire la révélation? Comment des faits aussi graves qui nécessitent forcément des complicités à tous les niveaux, n'ont jusqu'à présent pas pu être éventés? Par quelle alchimie, si les faits qui lui sont imputés s’avéreraient exacts, le Commissaire Niang, alors patron de l'Orctis, aurait pu jouir d'autant de considération et de respect de la part de ses collègues? Ne réunissait-il pas une quasi unanimité de suffrages sur ses qualités morales et professionnelles, au sein de la Police?
D'ailleurs, nombre de limiers pencheraient plutôt pour une guéguerre au sommet de la Police, voire un règlement de comptes comme on en voit souvent à la Police. Et nos interlocuteurs de conclure, «que l'attitude de Keïta est d'autant plus incompréhensible qu'il part d'ici quelques 6-7 mois à la retraite». Ainsi, un Officier de Police basé hors du Sénégal que nous avons pu joindre, de nous confirmer ce sentiment de profond malaise : «Ils devraient pour la plupart rendre leur uniforme, au lieu de pavoiser ou comploter chaque fois qu’un nouveau DG est nommé!»
Il est cependant à noter que dans le sulfureux rapport du Commissaire Keïta, plusieurs zones d'ombres à élucider subsistent. La première à notre avis, résiderait dans l'opportunité du rapport. Pourquoi avoir attendu la nomination du Commissaire Abdoulaye Niang à la tête de notre Police Nationale, pour en faire la révélation? Comment des faits aussi graves qui nécessitent forcément des complicités à tous les niveaux, n'ont jusqu'à présent pas pu être éventés? Par quelle alchimie, si les faits qui lui sont imputés s’avéreraient exacts, le Commissaire Niang, alors patron de l'Orctis, aurait pu jouir d'autant de considération et de respect de la part de ses collègues? Ne réunissait-il pas une quasi unanimité de suffrages sur ses qualités morales et professionnelles, au sein de la Police?
D'ailleurs, nombre de limiers pencheraient plutôt pour une guéguerre au sommet de la Police, voire un règlement de comptes comme on en voit souvent à la Police. Et nos interlocuteurs de conclure, «que l'attitude de Keïta est d'autant plus incompréhensible qu'il part d'ici quelques 6-7 mois à la retraite». Ainsi, un Officier de Police basé hors du Sénégal que nous avons pu joindre, de nous confirmer ce sentiment de profond malaise : «Ils devraient pour la plupart rendre leur uniforme, au lieu de pavoiser ou comploter chaque fois qu’un nouveau DG est nommé!»
Autres articles
-
Licenciements abusifs dans les centres des œuvres universitaires au Sénégal: Une bombe pour la stabilité sociale et professionnelle
-
Ziguinchor: les Journées scientifiques conjointes des départements de Médecine et de Biologie au menu d’un CRD
-
Emploi des jeunes : vers une autre alternative du programme « Xëyu ndaw ñi »
-
À Thiès, une dispute pour un salaire vire au drame : un maçon assassiné par son journalier
-
Brèche de Saint-Louis : le piège fatal des eaux, le bilan passe à trois disparus et quatre rescapés