Le contingent tchadien de la force africaine en Centrafrique (Misca), mis en cause dans plusieurs incidents récents à Bangui et accusé de complicité avec l'ex-rébellion Séléka, va être redéployé dans le nord du pays, a-t-on appris mercredi auprès de cette force.
Tout le contingent tchadien va être envoyé pour sécuriser le nord dans les prochains jours, a annoncé à l'AFP un porte-parole de la Misca, le lieutenant-colonel Ndong Toutoune.
Ce porte-parole n'a donné aucune autre précision sur les modalités ou la localisation exacte de ce redéploiement.
Cette annonce intervient alors que l'attitude du contingent tchadien (850 hommes sur les 4.000 au total de la Misca) suscite des interrogations grandissantes depuis plusieurs jours, et un ressentiment croissant chez de nombreux Banguissois, qui voit les soldats tchadiens comme des complices des ex-rebelles Séléka, coalition de groupes armés à dominante musulmane venus du nord du pays et qui a pris le pouvoir en mars 2013.
Mardi, le chef du contingent burundais de la force africaine a révélé que ses hommes avaient été lundi la cible d'une attaque de soldats tchadiens, avec tirs d'armes automatiques et jet de grenade. Les Tchadiens, dont trois ont été blessés, ont été repoussés sans aucun problème par les militaires burundais qui ont indiqué n'avoir aucune responsabilité dans ces incidents.
Le matin même, une patrouille tchadienne avait brièvement ouvert le feu --sous l'oeil des journalistes-- sur des manifestants anti-Séléka devant l'aéroport, faisant un mort.
Tout le contingent tchadien va être envoyé pour sécuriser le nord dans les prochains jours, a annoncé à l'AFP un porte-parole de la Misca, le lieutenant-colonel Ndong Toutoune.
Ce porte-parole n'a donné aucune autre précision sur les modalités ou la localisation exacte de ce redéploiement.
Cette annonce intervient alors que l'attitude du contingent tchadien (850 hommes sur les 4.000 au total de la Misca) suscite des interrogations grandissantes depuis plusieurs jours, et un ressentiment croissant chez de nombreux Banguissois, qui voit les soldats tchadiens comme des complices des ex-rebelles Séléka, coalition de groupes armés à dominante musulmane venus du nord du pays et qui a pris le pouvoir en mars 2013.
Mardi, le chef du contingent burundais de la force africaine a révélé que ses hommes avaient été lundi la cible d'une attaque de soldats tchadiens, avec tirs d'armes automatiques et jet de grenade. Les Tchadiens, dont trois ont été blessés, ont été repoussés sans aucun problème par les militaires burundais qui ont indiqué n'avoir aucune responsabilité dans ces incidents.
Le matin même, une patrouille tchadienne avait brièvement ouvert le feu --sous l'oeil des journalistes-- sur des manifestants anti-Séléka devant l'aéroport, faisant un mort.
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