Les importateurs d’oignon peuvent recommencer leurs activités à partir du 4 septembre prochain. En effet, l’agence de régulation des marchés (Arm) a pris la décision de lever la mesure de gel des importations à cette date. Amadou Abdoul Sy, directeur général de l’Arm l’a fait savoir, hier, mardi 25 Août lors d’une réunion du comité de pilotage sur le gel des importations d’oignon.
La mesure du gel des importations de l’oignon qui a été prise par l’agence de régulation des marchés (Arm)pour permettre aux producteurs nationaux d’écouler leurs productions sur le marché, sera levée le 4 Septembre prochain. Le directeur général de l’Arm a pris la décision de prolonger la date qui a été fixée d’abord pour le 31 Août hier, mardi 25 Août, lors d’une réunion du comité de pilotage de la campagne de commercialisation de l’oignon, suite à la demande des producteurs pour permettre à ces derniers de vendre le restant de leurs productions
« La production était présente tout au long de la campagne. Il n’y a pas eu de rupture de stock, ni de pénurie. Le prix à un certain moment a été un peu bas par rapport à l’attente des producteurs mais cela s’est régularisé. La campagne s’est très bien déroulée. On a abouti à un consensus pour lever le gel des importations à la date du 4 septembre », a fait savoir Amadou Abdoul Sy, directeur général de l’agence de régulation des marchés (Arm).
Selon lui, le bilan de la campagne serait plus satisfaisant si l’Etat disposait de magasins de stockage suffisants et si la qualité avait été améliorée.
Toutefois des contraintes ont été relevées au cours de cette rencontre qui a réuni les producteurs, les commerçants, les importateurs ainsi que les consommateurs. Selon M Sy, ces contraintes sont liées à la statistique et au mode de production et de commercialisation des produits agricoles.« Il ya plusieurs intervenants au niveau du segment de commercialisation. Nous sommes confrontés à des problèmes pour avoir des lettres de véhicules. Il n’y a pas de point de vente partout. Souvent ce sont les voitures qui descendent jusqu’aux champs pour acheter directement. Donc, il est extrémement difficile d’avoir toutes les statistiques », se désole-t-il .Avant de faire part qu’en 8 mois le Sénégal a produit 240 mille tonnes sans compter la production un peu élevée qui dépasse souvent 15 à 20%. « Si tout cela est pris en compte, on peut dire que les 300 mille tonnes sont dépassées », se réjouit le directeur général de l’Arm.
Cependant, il n’a pas manqué à mettre en garde les producteurs qui ont assuré que le marché national sera bien ravitaillé jusqu’à la date butoir. « Les producteurs ont assuré qu’il reste de l’oignon sur le marché. On a décidé de lever le gel au 4 septembre , mais à condition que le marché soit ravitaillé et que le prix ne soit pas très élevé, car vous savez que la Tabaski approche. Dés que le coût de l’oignon augmente on va lever le gel », prévient-il.
Malgré l’insistance des producteurs, certains techniciens et commerçants ne sont pas du tout convaincus que l’oignon sera disponible sur le marché durant toute cette période. C’est le cas de Mamadou Sané, représentant de la direction de l’horticulture pour qui, il serait impossible en cette période hivernale de récolter de l’oignon de bonne qualité.
« Il ya encore de l’oignon sur terre non encore récolté avec plus d’un mois de pluie, on se demande si cet oignon sera de bonne qualité. Parce que l’oignon nécessite un délai de résillage c’est-à-dire une période d’attente où on n’arrose pas pour que le taux d’humidité diminue pour une bonne conservation de l’oignon. Or, il se trouve que l’eau tombe et le sol étant humide cela veut dire que l’oignon regorge encore beaucoup d’eau. Donc il y aura des possibilités d’une mauvaise conservation », souligne-t-il.
Sud Quotidien
La mesure du gel des importations de l’oignon qui a été prise par l’agence de régulation des marchés (Arm)pour permettre aux producteurs nationaux d’écouler leurs productions sur le marché, sera levée le 4 Septembre prochain. Le directeur général de l’Arm a pris la décision de prolonger la date qui a été fixée d’abord pour le 31 Août hier, mardi 25 Août, lors d’une réunion du comité de pilotage de la campagne de commercialisation de l’oignon, suite à la demande des producteurs pour permettre à ces derniers de vendre le restant de leurs productions
« La production était présente tout au long de la campagne. Il n’y a pas eu de rupture de stock, ni de pénurie. Le prix à un certain moment a été un peu bas par rapport à l’attente des producteurs mais cela s’est régularisé. La campagne s’est très bien déroulée. On a abouti à un consensus pour lever le gel des importations à la date du 4 septembre », a fait savoir Amadou Abdoul Sy, directeur général de l’agence de régulation des marchés (Arm).
Selon lui, le bilan de la campagne serait plus satisfaisant si l’Etat disposait de magasins de stockage suffisants et si la qualité avait été améliorée.
Toutefois des contraintes ont été relevées au cours de cette rencontre qui a réuni les producteurs, les commerçants, les importateurs ainsi que les consommateurs. Selon M Sy, ces contraintes sont liées à la statistique et au mode de production et de commercialisation des produits agricoles.« Il ya plusieurs intervenants au niveau du segment de commercialisation. Nous sommes confrontés à des problèmes pour avoir des lettres de véhicules. Il n’y a pas de point de vente partout. Souvent ce sont les voitures qui descendent jusqu’aux champs pour acheter directement. Donc, il est extrémement difficile d’avoir toutes les statistiques », se désole-t-il .Avant de faire part qu’en 8 mois le Sénégal a produit 240 mille tonnes sans compter la production un peu élevée qui dépasse souvent 15 à 20%. « Si tout cela est pris en compte, on peut dire que les 300 mille tonnes sont dépassées », se réjouit le directeur général de l’Arm.
Cependant, il n’a pas manqué à mettre en garde les producteurs qui ont assuré que le marché national sera bien ravitaillé jusqu’à la date butoir. « Les producteurs ont assuré qu’il reste de l’oignon sur le marché. On a décidé de lever le gel au 4 septembre , mais à condition que le marché soit ravitaillé et que le prix ne soit pas très élevé, car vous savez que la Tabaski approche. Dés que le coût de l’oignon augmente on va lever le gel », prévient-il.
Malgré l’insistance des producteurs, certains techniciens et commerçants ne sont pas du tout convaincus que l’oignon sera disponible sur le marché durant toute cette période. C’est le cas de Mamadou Sané, représentant de la direction de l’horticulture pour qui, il serait impossible en cette période hivernale de récolter de l’oignon de bonne qualité.
« Il ya encore de l’oignon sur terre non encore récolté avec plus d’un mois de pluie, on se demande si cet oignon sera de bonne qualité. Parce que l’oignon nécessite un délai de résillage c’est-à-dire une période d’attente où on n’arrose pas pour que le taux d’humidité diminue pour une bonne conservation de l’oignon. Or, il se trouve que l’eau tombe et le sol étant humide cela veut dire que l’oignon regorge encore beaucoup d’eau. Donc il y aura des possibilités d’une mauvaise conservation », souligne-t-il.
Sud Quotidien
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