Dans le rapport d’enquête provisoire de la commission indépendante de l’Agence mondiale antidopage (AMA), la famille Diack est mouillée dans un vaste réseau de corruption, de maitres chanteurs et d'extorsion de fonds par des éléments accablants publiés.
Selon le rapport parcouru par Médiapart, l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack , son conseiller juridique Habib Cissé et ses deux fils Massata et Khalil Diack sont mouillés dans ce vaste réseau de corruption.
Selon le rapport, c'est une rocambolesque histoire de corruption internationale qui passe par Monaco, le Sénégal, la Russie et Singapour, de chantage envers des athlètes et d’extorsion de centaines de milliers d’euros sur fond de dopage organisé, entre les plus hauts dirigeants de l’IAAF et de l’ARAF, et des athlètes médaillés aux derniers Jeux olympiques de Londres (2012), qui est la cause de la mise en examen du président Lamine Diack et son conseiller juridique Habib Cissé par le parquet du pôle financier du tribunal de Paris, sous l’instruction du juge Renaud Van Ruymbeke.
Parlant de l'implication de la famille Diack dans cette rocambolesque histoire, le rapport révèle que tout commence en 2011. Quand Lamine Diack, indéboulonnable président de l’IAAF depuis 1999, nomme deux compatriotes sénégalais à des postes de conseiller au sein de la fédération. Le premier, Habib Cissé, avocat de formation, est désigné conseiller juridique auprès du président de l’IAAF. Le second, installé comme conseiller marketing, n’est autre que le propre fils de Lamine, Papa Massata Diack, dit « PMD ».
Les deux hommes vont alors curieusement récupérer la liste des athlètes suspectés de dopage par l’IAAF. L’avocat Habib Cissé va se rendre à plusieurs reprises à Moscou auprès des dirigeants de la Fédération russe d’athlétisme, et leur communiquer cette liste, hautement confidentielle. De là, le départ d’un incroyable système de corruption, presque mafieux, entre « la famille Diack », l’ex-président de la Fédération russe et ex-trésorier de l’IAAF, Valentin Balakhnichev, un entraîneur des athlètes russes, Alexey Melnikov, mais aussi Gabriel Dollé, ancien responsable de l’antidopage à l’IAAF.
Mais le rapport amène un fait nouveau, non russe. Les enquêteurs révèlent que l’athlète turque Asli Alptekin, championne olympique du 1 500 mètres à Londres, aurait été victime d’un chantage orchestré par le clan Diack.
L'enquête révèle sur ce cas que les deux fils de l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme, l’ex-conseiller marketing de l’IAAF Papa Massata Diack, mais aussi son frère moins médiatisé Khalil, auraient demandé 500 000 dollars à la sportive en novembre 2012. Refusant la tractation, l’athlète a finalement écopé de huit ans de suspension pour dopage en juillet 2015, perdant par la même occasion sa médaille d’or olympique de 2012.
Selon toujours le rapport d'enquête de AMA, la corruption de la famille Diack est bien rodée, agencée à l’échelle internationale. De Monaco, siège de l’IAAF, en passant par le Sénégal et la Russie, jusqu’à Singapour. De fait, une entreprise basée à Singapour, nommée « Black Tidings », en français « nouvelles noires », servira de société-écran pour les transferts d’argent. Une compagnie qui appartiendrait à un associé de Papa Massata Diack et qui aurait servi à rembourser la marathonienne Liliya Shobukhova, menaçant soudainement de tout déballer.
Papa Massata Diack, dit « PMD », a dû démissionner de ses fonctions de conseiller marketing de l’IAAF en décembre 2014, après les premières révélations de la chaîne allemande ARD.
Quelques jours plus tôt, le Guardian révélait déjà que le fils de l’ancien président de l’IAAF avait demandé 5 millions de dollars au Qatar, candidat à l’attribution des championnats du monde d’athlétisme en 2017. Par ailleurs, PMD se révèle être le dirigeant de Pamodzi Consulting, l’une des entreprises soupçonnées de revente de billets au noir pendant la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Dans leur rapport, les enquêteurs indépendants de l’AMA tiennent tout de même à nuancer les accusations contre l’IAAF dans son ensemble, en louant « l’intégrité » de plusieurs cadres de la Fédération internationale qui tireront la sonnette d’alarme, étonnés que des sportifs suspectés de dopage puissent continuer à courir, notamment lors des Jeux olympiques de Londres. En clair, selon les enquêteurs, si les dirigeants semblent hautement corrompus, les employés ont fait leur travail.
Le rapport accuse le président de l'IAAF de mutisme sur la gravité de la situation. Pour le rapport, Lamine Diack, le puissant patron sénégalais de la fédération, sera alerté à de multiples reprises. Ainsi, pour les enquêteurs de l’AMA, la conclusion est limpide. Compte tenu des signaux et du fait que deux de ses conseillers les plus proches, dont son propre fils, apparaissent à la tête du réseau de corruption, le dirigeant sénégalais pouvait difficilement ne pas être au courant. L’ancien maire de Dakar s’en défendra même par une pirouette savoureuse, affirmant que ces problèmes ne pourraient être résolus que par… le président Vladimir Poutine en personne.
Des révélations qui mouillent la famille du président Lamine DIack ainsi que leurs plus proches collaborateurs. Si toutes les allégations du rapport d'enquête s'avèrent être vérifiées et confirmées, l'ancien président Lamine Diack, ses deux fils Massata et Khalil Diack, son conseiller juridique Habib Cissé et leurs présumés complices risquent gros.
Nous y reviendrons...
Selon le rapport parcouru par Médiapart, l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack , son conseiller juridique Habib Cissé et ses deux fils Massata et Khalil Diack sont mouillés dans ce vaste réseau de corruption.
Selon le rapport, c'est une rocambolesque histoire de corruption internationale qui passe par Monaco, le Sénégal, la Russie et Singapour, de chantage envers des athlètes et d’extorsion de centaines de milliers d’euros sur fond de dopage organisé, entre les plus hauts dirigeants de l’IAAF et de l’ARAF, et des athlètes médaillés aux derniers Jeux olympiques de Londres (2012), qui est la cause de la mise en examen du président Lamine Diack et son conseiller juridique Habib Cissé par le parquet du pôle financier du tribunal de Paris, sous l’instruction du juge Renaud Van Ruymbeke.
Parlant de l'implication de la famille Diack dans cette rocambolesque histoire, le rapport révèle que tout commence en 2011. Quand Lamine Diack, indéboulonnable président de l’IAAF depuis 1999, nomme deux compatriotes sénégalais à des postes de conseiller au sein de la fédération. Le premier, Habib Cissé, avocat de formation, est désigné conseiller juridique auprès du président de l’IAAF. Le second, installé comme conseiller marketing, n’est autre que le propre fils de Lamine, Papa Massata Diack, dit « PMD ».
Les deux hommes vont alors curieusement récupérer la liste des athlètes suspectés de dopage par l’IAAF. L’avocat Habib Cissé va se rendre à plusieurs reprises à Moscou auprès des dirigeants de la Fédération russe d’athlétisme, et leur communiquer cette liste, hautement confidentielle. De là, le départ d’un incroyable système de corruption, presque mafieux, entre « la famille Diack », l’ex-président de la Fédération russe et ex-trésorier de l’IAAF, Valentin Balakhnichev, un entraîneur des athlètes russes, Alexey Melnikov, mais aussi Gabriel Dollé, ancien responsable de l’antidopage à l’IAAF.
Mais le rapport amène un fait nouveau, non russe. Les enquêteurs révèlent que l’athlète turque Asli Alptekin, championne olympique du 1 500 mètres à Londres, aurait été victime d’un chantage orchestré par le clan Diack.
L'enquête révèle sur ce cas que les deux fils de l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme, l’ex-conseiller marketing de l’IAAF Papa Massata Diack, mais aussi son frère moins médiatisé Khalil, auraient demandé 500 000 dollars à la sportive en novembre 2012. Refusant la tractation, l’athlète a finalement écopé de huit ans de suspension pour dopage en juillet 2015, perdant par la même occasion sa médaille d’or olympique de 2012.
Selon toujours le rapport d'enquête de AMA, la corruption de la famille Diack est bien rodée, agencée à l’échelle internationale. De Monaco, siège de l’IAAF, en passant par le Sénégal et la Russie, jusqu’à Singapour. De fait, une entreprise basée à Singapour, nommée « Black Tidings », en français « nouvelles noires », servira de société-écran pour les transferts d’argent. Une compagnie qui appartiendrait à un associé de Papa Massata Diack et qui aurait servi à rembourser la marathonienne Liliya Shobukhova, menaçant soudainement de tout déballer.
Papa Massata Diack, dit « PMD », a dû démissionner de ses fonctions de conseiller marketing de l’IAAF en décembre 2014, après les premières révélations de la chaîne allemande ARD.
Quelques jours plus tôt, le Guardian révélait déjà que le fils de l’ancien président de l’IAAF avait demandé 5 millions de dollars au Qatar, candidat à l’attribution des championnats du monde d’athlétisme en 2017. Par ailleurs, PMD se révèle être le dirigeant de Pamodzi Consulting, l’une des entreprises soupçonnées de revente de billets au noir pendant la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Dans leur rapport, les enquêteurs indépendants de l’AMA tiennent tout de même à nuancer les accusations contre l’IAAF dans son ensemble, en louant « l’intégrité » de plusieurs cadres de la Fédération internationale qui tireront la sonnette d’alarme, étonnés que des sportifs suspectés de dopage puissent continuer à courir, notamment lors des Jeux olympiques de Londres. En clair, selon les enquêteurs, si les dirigeants semblent hautement corrompus, les employés ont fait leur travail.
Le rapport accuse le président de l'IAAF de mutisme sur la gravité de la situation. Pour le rapport, Lamine Diack, le puissant patron sénégalais de la fédération, sera alerté à de multiples reprises. Ainsi, pour les enquêteurs de l’AMA, la conclusion est limpide. Compte tenu des signaux et du fait que deux de ses conseillers les plus proches, dont son propre fils, apparaissent à la tête du réseau de corruption, le dirigeant sénégalais pouvait difficilement ne pas être au courant. L’ancien maire de Dakar s’en défendra même par une pirouette savoureuse, affirmant que ces problèmes ne pourraient être résolus que par… le président Vladimir Poutine en personne.
Des révélations qui mouillent la famille du président Lamine DIack ainsi que leurs plus proches collaborateurs. Si toutes les allégations du rapport d'enquête s'avèrent être vérifiées et confirmées, l'ancien président Lamine Diack, ses deux fils Massata et Khalil Diack, son conseiller juridique Habib Cissé et leurs présumés complices risquent gros.
Nous y reviendrons...
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