Regroupés dans une structure dénommée « collectif des employés unis de Dakar », 22 Sénégalais estent en justice pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un licenciement abusif de la part de South African Airways.
La compagnie aérienne Sud Africaine s’est, en effet, séparée d’eux pour raison économique. Joint au téléphone, Mansour M'boup, délégué nommé par ses pairs, confie qu’il s’agit d’une résiliation abusive de contrats. Selon notre interlocuteur, la compagnie est victime d’un mauvais management qu’il l’a tuée à petit feu. Tout part, selon lui, des pertes financières énormes de 100 millions de francs Cfa enregistrés lors des vols Johannesbourg/Beijing avec escale à Dakar.
En vérité la situation économique désastreuse de la compagnie SAA serait plutôt liée à l’incohérence et au manque de vision quant aux choix de développement stratégique et opérationnel dans un environnement volatile et très concurrentiel. Il s’y ajoute une instabilité directionnelle qui plombe sérieusement la bonne conduite des affaires de l’entreprise. Dakar est considérée comme une escale technique dans le tronçon Johannesburg/Washington dont le vol directe ne peut être ni techniquement ni opérationnellement rentabilisé vus les coûts d’exploitation élevés par rapport aux limitations de chargement en relation avec les paramètres de vol » explique-t-il, cette fois à travers un document remis à Dakaractu.
Pour Mansour Mboup, la menace de fermer boutique d’ici Avril et le licenciement des 22 Sénégalais pour conjoncture économique difficile n’est qu’une ruse pour atteindre de nouveaux objectifs. Ainsi, soutient-il que « la thèse servie et selon laquelle Dakar perd de l’argent est totalement erronée et s’avère juste un subterfuge élaboré pour divertir et maintenir provisoirement leurs opérations en attendant d’avoir l’aval d’Accra et d’Abidjan pour quitter définitivement le Sénégal ». Notre interlocuteur de marteler que « quatre vols sur sept ont déjà été délocalisés sur Accra et les trois autres n’attendent que la tenue d’élections démocratiques et pacifiques en Côte d’Ivoire pour un départ définitif du Sénégal ».
Aujourd’hui, les deux parties seront en audience publique le 13 novembre prochain et un coup de main est sollicité de l’Etat du Sénégal par les plaignants.
La compagnie aérienne Sud Africaine s’est, en effet, séparée d’eux pour raison économique. Joint au téléphone, Mansour M'boup, délégué nommé par ses pairs, confie qu’il s’agit d’une résiliation abusive de contrats. Selon notre interlocuteur, la compagnie est victime d’un mauvais management qu’il l’a tuée à petit feu. Tout part, selon lui, des pertes financières énormes de 100 millions de francs Cfa enregistrés lors des vols Johannesbourg/Beijing avec escale à Dakar.
En vérité la situation économique désastreuse de la compagnie SAA serait plutôt liée à l’incohérence et au manque de vision quant aux choix de développement stratégique et opérationnel dans un environnement volatile et très concurrentiel. Il s’y ajoute une instabilité directionnelle qui plombe sérieusement la bonne conduite des affaires de l’entreprise. Dakar est considérée comme une escale technique dans le tronçon Johannesburg/Washington dont le vol directe ne peut être ni techniquement ni opérationnellement rentabilisé vus les coûts d’exploitation élevés par rapport aux limitations de chargement en relation avec les paramètres de vol » explique-t-il, cette fois à travers un document remis à Dakaractu.
Pour Mansour Mboup, la menace de fermer boutique d’ici Avril et le licenciement des 22 Sénégalais pour conjoncture économique difficile n’est qu’une ruse pour atteindre de nouveaux objectifs. Ainsi, soutient-il que « la thèse servie et selon laquelle Dakar perd de l’argent est totalement erronée et s’avère juste un subterfuge élaboré pour divertir et maintenir provisoirement leurs opérations en attendant d’avoir l’aval d’Accra et d’Abidjan pour quitter définitivement le Sénégal ». Notre interlocuteur de marteler que « quatre vols sur sept ont déjà été délocalisés sur Accra et les trois autres n’attendent que la tenue d’élections démocratiques et pacifiques en Côte d’Ivoire pour un départ définitif du Sénégal ».
Aujourd’hui, les deux parties seront en audience publique le 13 novembre prochain et un coup de main est sollicité de l’Etat du Sénégal par les plaignants.
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