Les revendications de l’État islamique se suivent mais ne se ressemblent pas. Pour l’attaque au camion de Berlin dans laquelle 12 personnes ont péri, l’Ei a parlé d’un « soldat qui a répondu aux appels à commettre des attentats contre les ressortissants des pays de la coalition ».
Au sujet du carnage de la boite de nuit Reina, au cœur d’Istanbul, il est plutôt question d’un « soldat ayant répondu aux injonctions du Calife (Abu Bakri al-Baghdadi) ». Cette évolution de la revendication n’est pas anodine.
Selon Wassim Nasr, journaliste à France24, « cette formule insinue que l’acte est commandité et non inspirée ». C’est d’autant plus plausible qu’il y a près d’un mois, le successeur d’Abou Mouhamed Al Adnani, Abou Hassan al-muhajir appelait à frapper la Turquie, comme le souligne dans une série de tweets consultée à Dakaractu, le chercheur français Romain Caillet.
Mais dans un enregistrement audio diffusé le 03 novembre dernier, l’autoproclamé Calife lui-même, Abou Bakr al-Baghdadi demandait à ses partisans de s’en prendre à la Turquie. Avant cette sortie officielle et celle du nouveau porte-parole, l’Etat islamique n’avait jamais revendiqué une action en Turquie.
Ce revirement s’explique par l’entrée d’Ankara dans la guerre menée contre l’organisation djihadiste par la coalition internationale dirigée par la France et les États-Unis.
Au sujet du carnage de la boite de nuit Reina, au cœur d’Istanbul, il est plutôt question d’un « soldat ayant répondu aux injonctions du Calife (Abu Bakri al-Baghdadi) ». Cette évolution de la revendication n’est pas anodine.
Selon Wassim Nasr, journaliste à France24, « cette formule insinue que l’acte est commandité et non inspirée ». C’est d’autant plus plausible qu’il y a près d’un mois, le successeur d’Abou Mouhamed Al Adnani, Abou Hassan al-muhajir appelait à frapper la Turquie, comme le souligne dans une série de tweets consultée à Dakaractu, le chercheur français Romain Caillet.
Mais dans un enregistrement audio diffusé le 03 novembre dernier, l’autoproclamé Calife lui-même, Abou Bakr al-Baghdadi demandait à ses partisans de s’en prendre à la Turquie. Avant cette sortie officielle et celle du nouveau porte-parole, l’Etat islamique n’avait jamais revendiqué une action en Turquie.
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