Les dernières déclarations du procureur de la République faisaient état de 38 arrestations dont 27 militaires, après l'attaque le 19 juillet de la résidence privée du président guinéen Alpha Condé.
Cinquante et une personnes ont été arrêtées après l'attaque du domicile du président guinéen Alpha Condé le 19 juillet à Conakry, a annoncé samedi le procureur de République près la cour d'appel de la capitale guinéenne, William Fernandez.
Dans "l'affaire de l'attaque de la résidence privée du chef de l'Etat, 51 personnes ont à ce jour été arrêtées qui sont toutes à la disposition du pool de juges d'instruction chargés de ce dossier", a déclaré M. Fernandez à la radio-télévision d'Etat RTG.
Dans une précédente déclaration, M. Fernandez avait fait état de 38 arrestations, dont 27 militaires. Il a affirmé que "ce dossier est géré exclusivement par les autorités judiciaires habilitées qui entendent demeurer totalement indépendantes dans cette procédure".
Alpha Condé dénonce un complot fomenté par le Sénégal et la Gambie
Le président Condé a accusé plusieurs personnalités, dont un dirigeant de l'opposition, Amadou Bah Oury, d'avoir organisé l'attaque contre son domicile avec la complicité du Sénégal et de la Gambie, ce que ces pays ont catégoriquement démenti.
Plusieurs militaires proches du chef de la transition guinéenne de 2010, le général Sékouba Konaté, font partie des personnes arrêtées.
Parmi eux, le général Nouhou Thiam, ancien chef d'état-major des forces armées, le commandant Sidiki Camara dit "De Gaulle", ex-aide de camp de Sékouba Konaté, ainsi que les colonels Sambaougou Damankan, Issiagha Camara, Boubacar Gassimou Barry, Mohamed Sow et Lassiné Doumbouya.
Le président Condé était sorti indemne de cette attaque menée par des soldats armés, au cours de laquelle un membre de la garde présidentielle avait été tué et deux autres blessés.
( AFP )
Cinquante et une personnes ont été arrêtées après l'attaque du domicile du président guinéen Alpha Condé le 19 juillet à Conakry, a annoncé samedi le procureur de République près la cour d'appel de la capitale guinéenne, William Fernandez.
Dans "l'affaire de l'attaque de la résidence privée du chef de l'Etat, 51 personnes ont à ce jour été arrêtées qui sont toutes à la disposition du pool de juges d'instruction chargés de ce dossier", a déclaré M. Fernandez à la radio-télévision d'Etat RTG.
Dans une précédente déclaration, M. Fernandez avait fait état de 38 arrestations, dont 27 militaires. Il a affirmé que "ce dossier est géré exclusivement par les autorités judiciaires habilitées qui entendent demeurer totalement indépendantes dans cette procédure".
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Le président Condé a accusé plusieurs personnalités, dont un dirigeant de l'opposition, Amadou Bah Oury, d'avoir organisé l'attaque contre son domicile avec la complicité du Sénégal et de la Gambie, ce que ces pays ont catégoriquement démenti.
Plusieurs militaires proches du chef de la transition guinéenne de 2010, le général Sékouba Konaté, font partie des personnes arrêtées.
Parmi eux, le général Nouhou Thiam, ancien chef d'état-major des forces armées, le commandant Sidiki Camara dit "De Gaulle", ex-aide de camp de Sékouba Konaté, ainsi que les colonels Sambaougou Damankan, Issiagha Camara, Boubacar Gassimou Barry, Mohamed Sow et Lassiné Doumbouya.
Le président Condé était sorti indemne de cette attaque menée par des soldats armés, au cours de laquelle un membre de la garde présidentielle avait été tué et deux autres blessés.
( AFP )
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