Dr Serigne Sylla. Vous êtes membre de la cellule des cadres de Rewmi au niveau de Saint-Louis. Pouvez-vous revenir sur le film de l’arrestation du colonel Abdourahim Kébé ?
Voilà ce qui s’est réellement passé hier dans l’après-midi à Saint-Louis. La gendarmerie a fait une descente chez lui (domicile du colonel Abdourahim Kébé) aux environs de 16 heures. Et je pense bien que c’est la section de recherche de la gendarmerie qui est venue le cueillir sans pour autant communiquer sur le motif de son arrestation. Il a été conduit en garde à vue à Saint-Louis avant d’être acheminé à Dakar. Ils l’ont amené le même jour à Dakar pour une commission sans pour autant communiquer sur le motif de son arrestation.
D’aucuns disent qu’une publication sur sa page Facebook serait à l’origine de son arrestation ?
On ne sait pas exactement ce qu’il en est. Il y a eu des rumeurs qui disent que son arrestation est due à une publication qu’il avait faite sur Facebook et que beaucoup de gens se partagent sur les réseaux sociaux. Mais nous, en tant que responsable du parti, nous ne pouvons pas nous prononcer de manière claire et officielle sur ce dossier.
Avez-vous eu de ses nouvelles ? Comment se porte-t-il ?
Il se porte très bien. Il est très serein et il n’a pas peur. Le colonel a une très forte personnalité. Actuellement, il est en audition à Dakar. Et jusqu’à présent, on n’a pas encore eu quelque chose de nouveau sur son dossier. Il va falloir attendre la fin de son audition pour savoir les raisons pour lesquelles il a été arrêté.
Y’ a-t-il eu des incidents lors de son arrestation ?
Il y a pas eu d’incident ni de heurt, parce qu’il faut savoir que l’homme est un ancien colonel de l’armée. Les gendarmes sont venus discuter avec lui. Ils l’ont pris sans aucune résistance de sa part. C’est un ancien militaire qui a été partout et a fait beaucoup de choses. Il y avait certes des gens qui étaient présents lors de son arrestation, comme le Docteur Abdoulaye Ndoye qui est le coordinateur départemental du parti à Saint Louis, mais tout s'est passé dans le calme. On a juste pu lui apporter une assistance en allant le voir là où ils l’ont placé en premier lieu avant de l’acheminer à Dakar.
Ne trouvez-vous pas qu’il relève d’une extrême gravité pour ancien colonel de l’armée d’inciter à la révolte populaire ?
Je crois que ce qu’il a posté, encore faut-il préciser qu’on ne sait pas s’il en est l’auteur, ne doit en rien légitimer son arrestation. Quand j’ai vu la publication, je me suis dit qu’il n’a fait que relayer ce que les gens disaient. Et encore je crois qu’il est membre d’un parti, il a le droit de se manifester de cette manière-là. C’est la raison pour laquelle je continue de croire qu’il n’a pas été cueilli pour cette simple publication. Il y a des gens qui ont dit des choses plus graves que ça et qui n’ont pas été arrêtés. C’est un responsable de parti politique qui parlait et non un colonel. En plus, il n’est plus dans l’armée. Si l’on fait une analyse de la situation, et que l'on contextualise la chose, on comprendra plus aisément ses propos postés sur les réseaux sociaux.
Qu’est- ce que vous avez décidé de faire en interne au sein du parti Rewmi ?
Les avocats sont en train de faire leur travail et le parti aussi est présent à ses côtés pour l’assister. Depuis ce matin, il est en audition, on attend la fin de l’audition pour voir ce qu’ils vont nous dire pour pouvoir connaitre l’action ou les actions appropriées à mettre en œuvre. Pour le moment, je ne peux pas trop m’avancer sur la question. On veut rester très prudent. Mais ce que je peux dire c’est que nous condamnons cette arrestation.
Comment analysez-vous les séries d’arrestations qui se font depuis la proclamation des résultats provisoires du scrutin du 24 février ?
Nous invitons le peuple sénégalais à observer ce qui se passe. On est sorti des élections et des résultats nous ont été servis. Même si on n’est pas d’accord, on n’a pas voulu contester comme l’a dit notre président de parti. Mais depuis la proclamation des résultats, on assiste à des séries d’arrestations. Des choses que nous n’arrivons pas à comprendre et qu’on ne peut en aucun cas cautionner. Au Sénégal, nous sommes dans une République et dans une démocratie. Donc si vous arrêtez des gens comme çà de manière arbitraire, ça suscite des craintes. On ne peut que condamner. Il faut aussi savoir que c’est le silence du président Idrissa Seck qui dérange. C’est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup. Donc je suis sûr qu’aujourd’hui, ils sont en train de se poser des questions sur son silence qui dérange et qui fait peur à la mouvance présidentielle.
Quel est le message que vous formulez à l’endroit des militants qui ne savent pas quelle conduite tenir ?
J’en profite pour motiver tous les militants du parti Rewmi et leur dire que ce n’est pas la fin de la vie. Quand ces choses arrivent dans le landerneau politique, on doit rester serein, confiant et très prudent. Et on est en politique, ils l’ont interpellé pour faire une audition. Ce n’est pas la fin de la vie. C’est tout ce que je peux dire pour l’instant, car le parti n’a encore rien décidé.
Voilà ce qui s’est réellement passé hier dans l’après-midi à Saint-Louis. La gendarmerie a fait une descente chez lui (domicile du colonel Abdourahim Kébé) aux environs de 16 heures. Et je pense bien que c’est la section de recherche de la gendarmerie qui est venue le cueillir sans pour autant communiquer sur le motif de son arrestation. Il a été conduit en garde à vue à Saint-Louis avant d’être acheminé à Dakar. Ils l’ont amené le même jour à Dakar pour une commission sans pour autant communiquer sur le motif de son arrestation.
D’aucuns disent qu’une publication sur sa page Facebook serait à l’origine de son arrestation ?
On ne sait pas exactement ce qu’il en est. Il y a eu des rumeurs qui disent que son arrestation est due à une publication qu’il avait faite sur Facebook et que beaucoup de gens se partagent sur les réseaux sociaux. Mais nous, en tant que responsable du parti, nous ne pouvons pas nous prononcer de manière claire et officielle sur ce dossier.
Avez-vous eu de ses nouvelles ? Comment se porte-t-il ?
Il se porte très bien. Il est très serein et il n’a pas peur. Le colonel a une très forte personnalité. Actuellement, il est en audition à Dakar. Et jusqu’à présent, on n’a pas encore eu quelque chose de nouveau sur son dossier. Il va falloir attendre la fin de son audition pour savoir les raisons pour lesquelles il a été arrêté.
Y’ a-t-il eu des incidents lors de son arrestation ?
Il y a pas eu d’incident ni de heurt, parce qu’il faut savoir que l’homme est un ancien colonel de l’armée. Les gendarmes sont venus discuter avec lui. Ils l’ont pris sans aucune résistance de sa part. C’est un ancien militaire qui a été partout et a fait beaucoup de choses. Il y avait certes des gens qui étaient présents lors de son arrestation, comme le Docteur Abdoulaye Ndoye qui est le coordinateur départemental du parti à Saint Louis, mais tout s'est passé dans le calme. On a juste pu lui apporter une assistance en allant le voir là où ils l’ont placé en premier lieu avant de l’acheminer à Dakar.
Ne trouvez-vous pas qu’il relève d’une extrême gravité pour ancien colonel de l’armée d’inciter à la révolte populaire ?
Je crois que ce qu’il a posté, encore faut-il préciser qu’on ne sait pas s’il en est l’auteur, ne doit en rien légitimer son arrestation. Quand j’ai vu la publication, je me suis dit qu’il n’a fait que relayer ce que les gens disaient. Et encore je crois qu’il est membre d’un parti, il a le droit de se manifester de cette manière-là. C’est la raison pour laquelle je continue de croire qu’il n’a pas été cueilli pour cette simple publication. Il y a des gens qui ont dit des choses plus graves que ça et qui n’ont pas été arrêtés. C’est un responsable de parti politique qui parlait et non un colonel. En plus, il n’est plus dans l’armée. Si l’on fait une analyse de la situation, et que l'on contextualise la chose, on comprendra plus aisément ses propos postés sur les réseaux sociaux.
Qu’est- ce que vous avez décidé de faire en interne au sein du parti Rewmi ?
Les avocats sont en train de faire leur travail et le parti aussi est présent à ses côtés pour l’assister. Depuis ce matin, il est en audition, on attend la fin de l’audition pour voir ce qu’ils vont nous dire pour pouvoir connaitre l’action ou les actions appropriées à mettre en œuvre. Pour le moment, je ne peux pas trop m’avancer sur la question. On veut rester très prudent. Mais ce que je peux dire c’est que nous condamnons cette arrestation.
Comment analysez-vous les séries d’arrestations qui se font depuis la proclamation des résultats provisoires du scrutin du 24 février ?
Nous invitons le peuple sénégalais à observer ce qui se passe. On est sorti des élections et des résultats nous ont été servis. Même si on n’est pas d’accord, on n’a pas voulu contester comme l’a dit notre président de parti. Mais depuis la proclamation des résultats, on assiste à des séries d’arrestations. Des choses que nous n’arrivons pas à comprendre et qu’on ne peut en aucun cas cautionner. Au Sénégal, nous sommes dans une République et dans une démocratie. Donc si vous arrêtez des gens comme çà de manière arbitraire, ça suscite des craintes. On ne peut que condamner. Il faut aussi savoir que c’est le silence du président Idrissa Seck qui dérange. C’est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup. Donc je suis sûr qu’aujourd’hui, ils sont en train de se poser des questions sur son silence qui dérange et qui fait peur à la mouvance présidentielle.
Quel est le message que vous formulez à l’endroit des militants qui ne savent pas quelle conduite tenir ?
J’en profite pour motiver tous les militants du parti Rewmi et leur dire que ce n’est pas la fin de la vie. Quand ces choses arrivent dans le landerneau politique, on doit rester serein, confiant et très prudent. Et on est en politique, ils l’ont interpellé pour faire une audition. Ce n’est pas la fin de la vie. C’est tout ce que je peux dire pour l’instant, car le parti n’a encore rien décidé.
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