L'accord conclu sous la médiation des évêques autorise M. Kabila à demeurer à la tête du pays jusqu'à "fin 2017", en contrepartie de la création d'un Conseil national de transition (CNT) présidé par l'opposant historique Étienne Tshisekedi et la nomination d'un Premier ministre issu de sa coalition "le Rassemblement".
Les participants aux négociations ont également décidé de tenir "fin 2017" la présidentielle en vue de l'élection du successeur de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la Constitution interdit de se représenter. Et ce en même temps que les élections législatives nationales et provinciales.
"La majorité a signé sous réserve", a déclaré le ministre des Médias Lambert Mende, estimant que le refus de signer du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de l'ancien vice-président de la République Jean Pierre Bemba, détenu à La Haye par la CPI, "enlève à l'accord son caractère inclusif".
Le MLC a refusé de signer l'accord, le qualifiant "d'arrangement bipartite entre la majorité et le Rassemblement" à qui la présidence de la CNT et le poste de Premier ministre ont été attribués, a protesté son secrétaire général Eve Bazaïba.
Pas de 3e mandat pour Kabila
Mais les parties à cet accord ont acté qu'après "son second et dernier mandat, le président Kabila ne briguera pas un troisième mandat", a déclaré Mgr Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
En deuxième lieu, les signataires ont convenu qu'"aucune tentative de révision de la Constitution ne sera entreprise" pendant la transition, a ajouté le prélat catholique, au sujet de ce point de blocage qui a fait l'objet d'intenses tractations depuis 09h00 (08h00 GMT).
Les évêques ont promis de suivre et de trouver rapidement une solution au cas de l'opposant Moïse Katumbi, condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d'immeuble et sous la menace d'un procès pour recrutement de mercenaires, mais officiellement en soins médicaux à l'étranger.
La RDC n'a jamais connu de transition pacifique du pouvoir depuis son indépendance de la Belgique en 1960. Entre 1996 et 2003, ce pays a été ravagé par deux guerres qui ont fait au moins trois millions de morts, et sa partie orientale reste déchirée par de multiples conflits armés depuis plus de vingt ans.
Les participants aux négociations ont également décidé de tenir "fin 2017" la présidentielle en vue de l'élection du successeur de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la Constitution interdit de se représenter. Et ce en même temps que les élections législatives nationales et provinciales.
"La majorité a signé sous réserve", a déclaré le ministre des Médias Lambert Mende, estimant que le refus de signer du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de l'ancien vice-président de la République Jean Pierre Bemba, détenu à La Haye par la CPI, "enlève à l'accord son caractère inclusif".
Le MLC a refusé de signer l'accord, le qualifiant "d'arrangement bipartite entre la majorité et le Rassemblement" à qui la présidence de la CNT et le poste de Premier ministre ont été attribués, a protesté son secrétaire général Eve Bazaïba.
Pas de 3e mandat pour Kabila
Mais les parties à cet accord ont acté qu'après "son second et dernier mandat, le président Kabila ne briguera pas un troisième mandat", a déclaré Mgr Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
En deuxième lieu, les signataires ont convenu qu'"aucune tentative de révision de la Constitution ne sera entreprise" pendant la transition, a ajouté le prélat catholique, au sujet de ce point de blocage qui a fait l'objet d'intenses tractations depuis 09h00 (08h00 GMT).
Les évêques ont promis de suivre et de trouver rapidement une solution au cas de l'opposant Moïse Katumbi, condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d'immeuble et sous la menace d'un procès pour recrutement de mercenaires, mais officiellement en soins médicaux à l'étranger.
La RDC n'a jamais connu de transition pacifique du pouvoir depuis son indépendance de la Belgique en 1960. Entre 1996 et 2003, ce pays a été ravagé par deux guerres qui ont fait au moins trois millions de morts, et sa partie orientale reste déchirée par de multiples conflits armés depuis plus de vingt ans.
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