Le « vrai » jour de Arafat fait l’objet de diverses interprétations ces derniers jours, après que la Commission nationale de suivi du croissant lunaire ait indiqué que la Tabaski serait célébrée, cette année, le mercredi 22 aout au Sénégal.
Chacun de ceux qui se sont prononcés sur le sujet a cité des « hadiths » prophétiques et des « fatwas » d’Oulémas pour appuyer son argumentaire. Certains pour défendre la nécessaire union dans la célébration d’Arafat. D’autres pour mettre en avant le critère du calendrier lunaire qui serait spécifique à chaque pays ou zone géographique.
On peut toutefois se poser les questions suivantes : que signifie célébrer Arafat en dehors du jour où les pèlerins sont rassemblés effectivement sur le mont Arafat ? Le symbole d’Arafat et la grâce divine qui l'accompagne ne se retrouvent-t-il pas dans la communion factuelle et temporelle entre les pèlerins et les non-pèlerins qui disparait de facto lorsque les pèlerins quittent le mont Arafat où ils stationnent toute une journée durant ? Ne faudrait-il pas distinguer le cas spécifique de Arafat comparé à la nuit du destin (qui n’engage pas une présence humaine sur un lieu déterminé) ou au début ou à la rupture du jeûne (Dieu étant présent partout et en tous temps).
Tout ceci ne milite-t-il pas pour la célébration commune de Arafat le lundi 20 août sur toute la surface terrestre, sachant que nul endroit du globe terrestre n’est séparé d’un autre de plus de 24 heures ?
Moubarack LO
Chacun de ceux qui se sont prononcés sur le sujet a cité des « hadiths » prophétiques et des « fatwas » d’Oulémas pour appuyer son argumentaire. Certains pour défendre la nécessaire union dans la célébration d’Arafat. D’autres pour mettre en avant le critère du calendrier lunaire qui serait spécifique à chaque pays ou zone géographique.
On peut toutefois se poser les questions suivantes : que signifie célébrer Arafat en dehors du jour où les pèlerins sont rassemblés effectivement sur le mont Arafat ? Le symbole d’Arafat et la grâce divine qui l'accompagne ne se retrouvent-t-il pas dans la communion factuelle et temporelle entre les pèlerins et les non-pèlerins qui disparait de facto lorsque les pèlerins quittent le mont Arafat où ils stationnent toute une journée durant ? Ne faudrait-il pas distinguer le cas spécifique de Arafat comparé à la nuit du destin (qui n’engage pas une présence humaine sur un lieu déterminé) ou au début ou à la rupture du jeûne (Dieu étant présent partout et en tous temps).
Tout ceci ne milite-t-il pas pour la célébration commune de Arafat le lundi 20 août sur toute la surface terrestre, sachant que nul endroit du globe terrestre n’est séparé d’un autre de plus de 24 heures ?
Moubarack LO
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