AFFAIRE LAMINE DIACK : Trois responsables politiques refusent de déférer aux convocations de l’OFNAC

Selon Libération, au moins trois responsables politiques convoqués par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) dans le cadre de l’affaire Lamine Diack, refusent de déférer. Du moins jusqu’à présent, ils «traînent les pieds», comme l’attestent des sources autorisées.


AFFAIRE LAMINE DIACK : Trois responsables politiques refusent de déférer aux convocations de l’OFNAC
L’enquête de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) suivant une dénonciation à la suite de l’affaire Lamine Diack, du nom de l’ancien président de l’IAAF doublement mis en examen pour corruption présumée, s’annonce très difficile.
Si la présidente de l’OFNAC, Nafi Ngom Keïta, s’était félicitée de la démarche d’Aliou Sall qui avait déféré à sa convocation dans le cadre du dossier Petro Tim, elle ne peut pas exprimer la même satisfaction concernant d’autres personnalités. En cause, Libération a appris de sources très sûres que trois responsables politiques - clairement identifiés - ont reçu des convocations aux fins de vérifications dans le cadre de l’enquête sur les fonds présumés remis à des politiques et à des membres de la société civile par Lamine Diack.
Seulement, ces derniers n’ont pas cru devoir répondre à l’invitation des enquêteurs.
Officiellement, ils promettent de «répondre» dès qu’ils auront «un petit moment», prétextant un calendrier chargé. Officieusement, tout semble indiquer qu’ils font dans un dilatoire qui ne dit pas son nom. «Effectivement, on peut dire qu’ils traînent les pieds», confie une source autorisée. Ont-il des choses à cacher ? On ne saurait le dire, pour le moment.
Dans tous les cas, il faut rappeler que tous les plaignants ont été entendus dans le cadre de cette affaire qui a aussi conduit à l’interrogatoire de Fadel Barro, coordonnateur de Y’en a Marre.
Si l’OFNAC a été saisie, c’est en partie à cause des informations livrées par Lamine Diack à la bri- gade financière de Nanterre à la suite de son interpellation à l’hôtel Hilton Charles de Gaulle où il avait rendez-vous avec l’ancien conseiller juridique de l’IAAF, Habib Cissé. Interrogé sous le régime de la garde-à-vue, le doyen avait «pris ses responsabilités» pour informer avoir sollicité des fonds de la Russie pour «financer la bataille de Dakar», pour ne pas dire contribuer financièrement à la chute de Me Wade
 
Vendredi 3 Juin 2016




1.Posté par une passante le 03/06/2016 10:42
C'est youssou ndour cité par lamine diack plusieurs fois qui a refusé de répondre.



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