A la suite de la conférence de presse du Procureur de Saint-Louis sur les avancées de l’enquête faisant suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, Libération s’inscrivait en faux contre les informations tendant à faire croire que le doute planerait sur l’identité du tireur. Nous révélions que le tireur, gendarme de fonction, n’a jamais cherché à se dérober. Au contraire, il a tenu à donner sa version des faits.
L’enquête bouclée, Libération est en mesure de révéler que le tireur en question est le chef de l’unité envoyée à l’Université Gaston Berger (UGB) sur réquisition du recteur qui avait saisi le commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Louis après que les étudiants ont annoncé la veille qu’ils feraient "nguenté toubab" (restaurant gratuit).
Face aux enquêteurs, le chef d’unité a évoqué l’instruction 20 pour justifier son acte. Ce, en expliquant que dans le cadre de la mission de maintien de l’ordre au campus, ses hommes s’étaient retrouvés encerclés par des milliers d’étudiants qui leur jetaient des pierres. Certains de ses hommes, blessés, étaient au sol. Et c’est dans ces circonstances, pour éviter le pire, qu’il a usé de son arme même si son intention n’était pas de tuer mais de faire reculer les assaillants et de dégager les hommes qui étaient sous sa responsabilité. A noter que seul le tireur, en tant que chef d’équipe, était armé.
Au niveau de la gendarmerie, on signale d’ailleurs que 18 gendarmes ont été blessés à la suite de ces événements dont un dans un état grave. Evacué à l’hôpital Principal de Dakar après avoir été dans un état de délire permanent, il n’a retrouvé ses esprits qu’il y’a de cela quelques jours.
L’enquête bouclée, Libération est en mesure de révéler que le tireur en question est le chef de l’unité envoyée à l’Université Gaston Berger (UGB) sur réquisition du recteur qui avait saisi le commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Louis après que les étudiants ont annoncé la veille qu’ils feraient "nguenté toubab" (restaurant gratuit).
Face aux enquêteurs, le chef d’unité a évoqué l’instruction 20 pour justifier son acte. Ce, en expliquant que dans le cadre de la mission de maintien de l’ordre au campus, ses hommes s’étaient retrouvés encerclés par des milliers d’étudiants qui leur jetaient des pierres. Certains de ses hommes, blessés, étaient au sol. Et c’est dans ces circonstances, pour éviter le pire, qu’il a usé de son arme même si son intention n’était pas de tuer mais de faire reculer les assaillants et de dégager les hommes qui étaient sous sa responsabilité. A noter que seul le tireur, en tant que chef d’équipe, était armé.
Au niveau de la gendarmerie, on signale d’ailleurs que 18 gendarmes ont été blessés à la suite de ces événements dont un dans un état grave. Evacué à l’hôpital Principal de Dakar après avoir été dans un état de délire permanent, il n’a retrouvé ses esprits qu’il y’a de cela quelques jours.
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