En visite au Sénégal pour une semaine au Centre d’Etudes Avancées et de Recherche en Management de Projet, Programme et Portefeuille (CASR 3PM), du 19 au 22 Mai 2016, dans le cadre d’un séminaire qu’il anime axé sur le thème « Management de Projets Innovants», le Prof. Dr. Hiroshi TANAKA, HDR, Ph.D., (Japon) a plaidé pour une meilleure prise en compte des réalités africaines dans les études de faisabilité des projets.
Avec plus de 50% de l’économie mondiale réalisée sous forme d’activités liées aux projets et programmes – et plus encore dans les pays dont la croissance prévisible sera forte dans les prochaines décennies tels que l’Afrique et les pays émergents – le management de projet innovant axé sur les résultats est un devenu un enjeu majeur des états de l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement le Sénégal qui s’est engagé dans un vaste programme appelé « Plan Sénégal émergent. » Aujourd’hui selon les statistiques de diverses institutions intervenant dans le financement de projet d’infrastructure dans le continent, le taux d'échec des projets d’infrastructure entrepris en Afrique dépassent largement les 50%.
Avec une globalisation de l’économie, une géopolitique turbulente et une complexité accrue des opérations, le portefeuille de projets de l’ Afrique est plus que jamais exposés à divers types de risques d’ordre financier, de conception, contractuel, économiques, sociaux, politiques, légaux, publics, logistiques et environnementaux, terrorismes, épidémie etc.. Tous ces risques peuvent avoir une grande influence aussi bien sur le coût, sur les délais et aussi sur la qualité de ces projets compromettant ainsi leur rendement et leur retour sur investissement.
Ainsi, la réussite de ces grands projets va dépendre essentiellement de l’effort conjoint de plusieurs chaînes de participants (des financiers, aux actionnaires, des fournisseurs au pays hôte). Une mauvaise coordination, des conflits d’intérêts ou le manque de coopération de l’un des participants peuvent donc engendrer des surcoûts importants. En outre, les dirigeants jouissent d’un grand pouvoir discrétionnaire pour allouer les recettes, habituellement substantielles, que génère l’exploitation du projet, ce qui peut entraîner des déviances opportunistes et des investissements inefficients.
Pour mener à bien ces gros projets indispensables pour l’émergence des différents états tel que consignés à travers divers plans, les différents acteurs majeurs devront s’orienter nécessairement vers la mise en place de systèmes de gestions de risques rigoureux et fiables afin de garantir un taux de succès acceptable de ces projets et programmes qui requièrent de gros investissements qu’il convient de rentabiliser.
D'où, la nécessité pour les états africains d’adopter des modèles de gestion des risques effectives qui tiennent compte du contexte local pour mieux gérer les risques associés aux activités de gros projets d’infrastructure entrepris actuellement dans la région. L'aide et autres financements de grands projets ne sont pas rationnellement utilisés et par conséquent ne produisent pas les rendements escomptés.
Aujourd’hui il est à la fois important et urgent que les états africains particulièrement ceux de l’Afrique de l’Ouest, mettent en place des modèles de gestion de risques appropriées, capables d’atténuer et d’amortir certains effets grâce à une planification et à un suivi permanent.
Ainsi les états africains devront s’orienter vers des approches développées à partir du vécu et du retour d’expériences, intégrant les réalités locales, et qui devront pouvoir permettre gouvernements et parties prenantes des projets d’obtenir des résultats tangibles et significatifs à cet égard et d’éviter ainsi de s’engager sur des projets voués à l’échec, et donc de mieux allouer les investissements sur des projets prioritaires et pertinents.
Avec plus de 50% de l’économie mondiale réalisée sous forme d’activités liées aux projets et programmes – et plus encore dans les pays dont la croissance prévisible sera forte dans les prochaines décennies tels que l’Afrique et les pays émergents – le management de projet innovant axé sur les résultats est un devenu un enjeu majeur des états de l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement le Sénégal qui s’est engagé dans un vaste programme appelé « Plan Sénégal émergent. » Aujourd’hui selon les statistiques de diverses institutions intervenant dans le financement de projet d’infrastructure dans le continent, le taux d'échec des projets d’infrastructure entrepris en Afrique dépassent largement les 50%.
Avec une globalisation de l’économie, une géopolitique turbulente et une complexité accrue des opérations, le portefeuille de projets de l’ Afrique est plus que jamais exposés à divers types de risques d’ordre financier, de conception, contractuel, économiques, sociaux, politiques, légaux, publics, logistiques et environnementaux, terrorismes, épidémie etc.. Tous ces risques peuvent avoir une grande influence aussi bien sur le coût, sur les délais et aussi sur la qualité de ces projets compromettant ainsi leur rendement et leur retour sur investissement.
Ainsi, la réussite de ces grands projets va dépendre essentiellement de l’effort conjoint de plusieurs chaînes de participants (des financiers, aux actionnaires, des fournisseurs au pays hôte). Une mauvaise coordination, des conflits d’intérêts ou le manque de coopération de l’un des participants peuvent donc engendrer des surcoûts importants. En outre, les dirigeants jouissent d’un grand pouvoir discrétionnaire pour allouer les recettes, habituellement substantielles, que génère l’exploitation du projet, ce qui peut entraîner des déviances opportunistes et des investissements inefficients.
Pour mener à bien ces gros projets indispensables pour l’émergence des différents états tel que consignés à travers divers plans, les différents acteurs majeurs devront s’orienter nécessairement vers la mise en place de systèmes de gestions de risques rigoureux et fiables afin de garantir un taux de succès acceptable de ces projets et programmes qui requièrent de gros investissements qu’il convient de rentabiliser.
D'où, la nécessité pour les états africains d’adopter des modèles de gestion des risques effectives qui tiennent compte du contexte local pour mieux gérer les risques associés aux activités de gros projets d’infrastructure entrepris actuellement dans la région. L'aide et autres financements de grands projets ne sont pas rationnellement utilisés et par conséquent ne produisent pas les rendements escomptés.
Aujourd’hui il est à la fois important et urgent que les états africains particulièrement ceux de l’Afrique de l’Ouest, mettent en place des modèles de gestion de risques appropriées, capables d’atténuer et d’amortir certains effets grâce à une planification et à un suivi permanent.
Ainsi les états africains devront s’orienter vers des approches développées à partir du vécu et du retour d’expériences, intégrant les réalités locales, et qui devront pouvoir permettre gouvernements et parties prenantes des projets d’obtenir des résultats tangibles et significatifs à cet égard et d’éviter ainsi de s’engager sur des projets voués à l’échec, et donc de mieux allouer les investissements sur des projets prioritaires et pertinents.
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