Entré dans un silence de cathédrale au lendemain des législatives de 2017, Abdoulaye Baldé est, soudainement, propulsé en pleine lumière par les accusations du Front national, qui le soupçonne de connivence avec Macky, relativement aux positions défendues par le maire de Ziguinchor dans le Cadre de concertation sur le processus électoral (Ccpe).
Nous devons à la vérité de rappeler que depuis le référendum de 2016, Baldé, au rythme de l’évolution du dossier le concernant à la CREI, fait dans le clair-obscur. Une certaine presse l’avait pressenti ministre avant qu’il ne fît faux bond. Même si le patron de l’Union des centristes du Sénégal n’a pas encore rejoint la mouvance présidentielle, son alliance avec l’Apr lors des élections pour la désignation des membres du Hcct a induit un procès en suspicion légitime. A la veille des législatives de 2017, il avait vite fait de se démarquer du reste de l’opposition qui militait pour la confection d’une « liste unique » en concoctant la sienne propre avant la fin des pourparlers entre Rewmi, le Pds et les socialistes proches de Khalifa Sall. Suprême paradoxe, selon des sources de Dakar Actu, il n’a pas encore officiellement démissionné du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) dont il est membre-fondateur.
Toutes choses quoi ne signifient pas, pour autant, que Baldé va rejoindre Macky Sall. Si l’ex-secrétaire général de la Présidence de la République n’a pas été sensible à l’appel des sirènes jusqu’ici, c’est parce qu’il est toujours dépositaire de son agenda politique, en direction de la présidentielle de 2019.
A cet égard, des sources de Dakar Actu rapportent que la carte Idrissa Seck est bien jouable. Il nous est revenu qu’en privé, Baldé exclut, pour l’heure, toute idée de rapprochement avec ce Pds qui l’a combattu à Ziguinchor durant les dernières années du magistère de Wade. Il se dit que l’ex-ministre d’Etat confie souvent à ses proches le coup d’accélérateur que Idy a donné à sa carrière « en faisant de lui » le secrétaire général de la Présidence de la République alors qu’il n’était qu’un anonyme commissaire de police. « Baldé est très reconnaissant à l’endroit de Idy », renseigne notre gorge profonde.
Ce respect est réciproque. Pour mémoire, lançant en 2014 son fameux « Conseil d’administration du Sénégal », Mara avait paré de vertus Baldé en ces termes : « Lorsque je t’ai découvert jeune commissaire de police brillantissime, dont l’ambassadeur de France est venu louer dans mon bureau de ministre d’Etat, Directeur de cabinet du président de la République, l’intelligence exceptionnelle, je t'ai dit : 'En politique, il y a deux positions. Celle qui dérive des suffrages, c’est la plus sûre et la plus stable, les autres sont dérivées de la volonté de celui que les suffrages investissent du pouvoir. C’est le président de la République qui nomme à tous les emplois civils et militaires. Donc, je te recommande de t’investir en politique. Tu en as le talent et la capacité, et tu m’as dit que tu allais le faire, et tu l’as fait. Tu es investi maire de Ziguinchor, c’est déjà bien. Je suis très satisfait de ton implication dans la politique, et 13 ans d’expérience…Je suis persuadé, te connaissant et t’ayant eu comme très proche collaborateur, que, non seulement, tu es le meilleur d’entre nous en compétence, mais aussi en vertu ».
C’est dire qu’entre ses deux ex-membres de la garde rapprochée de Wade, l’un comme tout-puissant ministre d‘Etat directeur de cabinet et l’autre comme secrétaire général, tout est possible.
Nous devons à la vérité de rappeler que depuis le référendum de 2016, Baldé, au rythme de l’évolution du dossier le concernant à la CREI, fait dans le clair-obscur. Une certaine presse l’avait pressenti ministre avant qu’il ne fît faux bond. Même si le patron de l’Union des centristes du Sénégal n’a pas encore rejoint la mouvance présidentielle, son alliance avec l’Apr lors des élections pour la désignation des membres du Hcct a induit un procès en suspicion légitime. A la veille des législatives de 2017, il avait vite fait de se démarquer du reste de l’opposition qui militait pour la confection d’une « liste unique » en concoctant la sienne propre avant la fin des pourparlers entre Rewmi, le Pds et les socialistes proches de Khalifa Sall. Suprême paradoxe, selon des sources de Dakar Actu, il n’a pas encore officiellement démissionné du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) dont il est membre-fondateur.
Toutes choses quoi ne signifient pas, pour autant, que Baldé va rejoindre Macky Sall. Si l’ex-secrétaire général de la Présidence de la République n’a pas été sensible à l’appel des sirènes jusqu’ici, c’est parce qu’il est toujours dépositaire de son agenda politique, en direction de la présidentielle de 2019.
A cet égard, des sources de Dakar Actu rapportent que la carte Idrissa Seck est bien jouable. Il nous est revenu qu’en privé, Baldé exclut, pour l’heure, toute idée de rapprochement avec ce Pds qui l’a combattu à Ziguinchor durant les dernières années du magistère de Wade. Il se dit que l’ex-ministre d’Etat confie souvent à ses proches le coup d’accélérateur que Idy a donné à sa carrière « en faisant de lui » le secrétaire général de la Présidence de la République alors qu’il n’était qu’un anonyme commissaire de police. « Baldé est très reconnaissant à l’endroit de Idy », renseigne notre gorge profonde.
Ce respect est réciproque. Pour mémoire, lançant en 2014 son fameux « Conseil d’administration du Sénégal », Mara avait paré de vertus Baldé en ces termes : « Lorsque je t’ai découvert jeune commissaire de police brillantissime, dont l’ambassadeur de France est venu louer dans mon bureau de ministre d’Etat, Directeur de cabinet du président de la République, l’intelligence exceptionnelle, je t'ai dit : 'En politique, il y a deux positions. Celle qui dérive des suffrages, c’est la plus sûre et la plus stable, les autres sont dérivées de la volonté de celui que les suffrages investissent du pouvoir. C’est le président de la République qui nomme à tous les emplois civils et militaires. Donc, je te recommande de t’investir en politique. Tu en as le talent et la capacité, et tu m’as dit que tu allais le faire, et tu l’as fait. Tu es investi maire de Ziguinchor, c’est déjà bien. Je suis très satisfait de ton implication dans la politique, et 13 ans d’expérience…Je suis persuadé, te connaissant et t’ayant eu comme très proche collaborateur, que, non seulement, tu es le meilleur d’entre nous en compétence, mais aussi en vertu ».
C’est dire qu’entre ses deux ex-membres de la garde rapprochée de Wade, l’un comme tout-puissant ministre d‘Etat directeur de cabinet et l’autre comme secrétaire général, tout est possible.
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