Horreur à Diass : un infanticide au cœur d’une mosquée bouleverse la commune


La tranquillité de la petite commune de Diass a été brisée par une affaire glaçante qui continue de hanter les esprits. Une jeune femme de 32 ans, identifiée comme A. Dione, a été arrêtée pour infanticide après avoir abandonné son nouveau-né dans une mosquée du quartier Ndeing. L’Observateur rapporte que cet acte tragique, survenu mardi dernier, a choqué toute la communauté locale.

 

Une découverte macabre dans un lieu sacré

 

Mardi soir, alors que la nuit tombait sur le quartier Ndeing, des enfants jouant près de la mosquée ont entendu des pleurs inhabituels. En s’approchant, ils découvrent un nouveau-né posé sur un tas de briques à l’intérieur de la mosquée. Le cordon ombilical encore intact, le bébé de sexe féminin avait été abandonné depuis les premières heures de la matinée. Alertés par les cris des enfants, des habitants se sont précipités sur place avant de prévenir la gendarmerie et le personnel médical local.

 

Malgré une évacuation rapide du bébé vers le poste de santé, l’irréparable s’était déjà produit. Selon les informations de L’Observateur, le nourrisson est décédé peu de temps après son arrivée à la structure sanitaire.

 

Un accouchement dans le secret et une décision fatale

 

Face aux enquêteurs, A. Dione, vendeuse d’eau au marché central de Diass, a avoué avoir accouché seule chez elle à 6 heures du matin, sans aucune assistance médicale. Elle a ensuite transporté son bébé à la mosquée une heure plus tard, espérant que quelqu’un le trouverait. Selon ses déclarations, recueillies par les forces de l’ordre, elle aurait découvert tardivement sa grossesse, fruit d’une relation avec un animateur de son quartier, qu’elle décrit comme une “surprise désagréable”.

 

En proie à des émotions contradictoires et submergée par la peur, la jeune femme a choisi de se débarrasser de son nouveau-né dans ce lieu de culte, croyant sans doute qu’il y serait en sécurité.

 

Un acte qui choque et interroge

 

La nouvelle a jeté une onde de choc dans la commune de Diass. Selon L’Observateur, de nombreux habitants, bouleversés, dénoncent cet acte qu’ils considèrent comme une double profanation : celle de la vie humaine et celle d’un lieu sacré. Des voix s’élèvent pour réclamer une justice exemplaire, tandis que d’autres appellent à une meilleure sensibilisation sur les problématiques liées aux grossesses non désirées et à l’abandon.

 

Un appel à la réflexion collective

 

L’histoire tragique d’A. Dione met en lumière les pressions sociales, le manque d’éducation sexuelle et l’absence de soutien pour les femmes confrontées à des grossesses non planifiées. Si l’acte reste inexcusable, il soulève des questions cruciales sur les responsabilités collectives face à ces drames récurrents.

 

Pour la communauté de Diass, ce drame restera gravé dans les mémoires, un appel à ne pas fermer les yeux sur ces réalités douloureuses.

 

Jeudi 19 Décembre 2024
Dakaractu



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