Sur la chaîne nationale, le ministre, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, a été « sans gants » pour parler de la démocratie, des libertés et particulièrement en évoquant l’affaire Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. En effet, la démocratie sénégalaise est un exemple, c’est une référence même, d’après Yoro Dia. « La démocratie est un conflit d’interprétation permanent. Comme disait Alex De Tocqueville, « l’apathie est l’ennemie des démocraties ». Ce qui se passe actuellement au Sénégal prouve la vitalité de notre démocratie. La seule différence entre dictature et démocratie, c’est le silence. Le seul problème que nous avons c’est l’anachronisme que nous avons et qui remonte aux années 88 avec ce qui peut être appelé la démocratie des furies, manifestations, répression », considère le collaborateur du chef de l’État dans l’émission Point de Vue sur la Rts.
Dans son argumentation, la judiciarisation des conflits politiques est un indicateur d'État de droit. Par contre, « c’est l’absence de justice qui est une menace pour l’État. Si donc, l’État ne peut pas garantir le fonctionnement normal de la justice, alors, il ne peut plus demander au citoyen d’obéir… », a déclaré le ministre Yoro Dia. Dans cette même perspective, Yoro Dia pense que « la démocratie des furies avec des manifestations et répressions était valable de 1983 à 2000. Depuis le cycle des alternances (2000-2012), c’est une autre étape que le Sénégal a atteint, un autre seuil démocratique ».
Dans son argumentation, la judiciarisation des conflits politiques est un indicateur d'État de droit. Par contre, « c’est l’absence de justice qui est une menace pour l’État. Si donc, l’État ne peut pas garantir le fonctionnement normal de la justice, alors, il ne peut plus demander au citoyen d’obéir… », a déclaré le ministre Yoro Dia. Dans cette même perspective, Yoro Dia pense que « la démocratie des furies avec des manifestations et répressions était valable de 1983 à 2000. Depuis le cycle des alternances (2000-2012), c’est une autre étape que le Sénégal a atteint, un autre seuil démocratique ».
Aujourd’hui, considère le ministre Yoro Dia, les hommes politiques qui aspirent à diriger ce pays se penchent sur ces questions cruciales. Des propositions sur la défense, le pétrole, le gaz, la sécurité. Il faut que les gens qui aspirent à nous diriger se retrouvent sur ces aspects majeurs de développement et non dans une permanente tension qui n’est plus aujourd’hui, à l’ordre du jour.
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