SENINFOS.COM -Après avoir unilatéralement imposé une surtaxe impopulaire sur les communications entrants internationales, le président Abdoulaye Wade ne compte pas s’arrêter dans sa quête avide de faire main basse sur les revenus juteux de la téléphonie mobile.
Il a ainsi pris ce jeudi une nouvelle décision tout aussi inopportune que belliqueuse : Wade va introduire auprès de l’Assemblée nationale un projet de loi consacrant une participation incompressible de l’Etat à hauteur de 35% dans le capital de toutes les sociétés de télécommunication opérant au Sénégal. Et puisqu’il n’y a pas de doute qu’une telle loi sera adoptée comme lettre à la poste par le parlement où Wade dispose d’une majorité mécanique toute acquise à ses humeurs, les sociétés de téléphonie opérant dans le pays devront, à coup sûr, se préparer à céder au moins 35% de leur capital au père de Karim Wade sous le couvert de l’Etat. Pour justifier l’introduction de son projet de loi, Wade père a expliqué que les conditions dans lesquelles les licences de téléphonie ont été attribuées à ces sociétés ont varié. « Le coefficient d’utilisation du téléphone mobile est de loin supérieur à ce qu’il était avant. Aujourd’hui, tout le monde a son téléphone portable sans distinction d’âge. Même les enfants possèdent un téléphone portable », a expliqué le président Wade à la télévision nationale. Il a soumis son projet de loi à son gouvernement qui l’a adopté ce jeudi en Conseil des ministres.
Il n’y a pas de doute qu’un nouvel orage s’annonce dans les relations déjà heurtées entre le pouvoir et les sociétés de télécommunications car, rappelons-le, Wade tergiverse à plusieurs égards, attaque puis menace ces sociétés auxquelles il impose des choix qui lui conviennent au gré de ses intérêts pécuniaires immédiats. C’est ainsi qu’il voulut acheter les parts de France télécom dans le capital de la Sonatel avant de changer d’avis. Il décide ensuite que la meilleure idée était plutôt de vendre les parts de l’Etat du Sénégal à France télécom. Là aussi, Wade recule alors qu’au même moment, il était sur le point de faire arrêter les opérations de Tigo au Sénégal. Jusqu’ici, leur différend n’a pas encore trouvé de solution. Entre temps, Wade avait fait venir Expresso dans des conditions assez curieuses et en promettant 15% des parts de cette société à des sénégalais qui n’en ont pas encore vu la couleur.
Frédéric TENDENG
Il a ainsi pris ce jeudi une nouvelle décision tout aussi inopportune que belliqueuse : Wade va introduire auprès de l’Assemblée nationale un projet de loi consacrant une participation incompressible de l’Etat à hauteur de 35% dans le capital de toutes les sociétés de télécommunication opérant au Sénégal. Et puisqu’il n’y a pas de doute qu’une telle loi sera adoptée comme lettre à la poste par le parlement où Wade dispose d’une majorité mécanique toute acquise à ses humeurs, les sociétés de téléphonie opérant dans le pays devront, à coup sûr, se préparer à céder au moins 35% de leur capital au père de Karim Wade sous le couvert de l’Etat. Pour justifier l’introduction de son projet de loi, Wade père a expliqué que les conditions dans lesquelles les licences de téléphonie ont été attribuées à ces sociétés ont varié. « Le coefficient d’utilisation du téléphone mobile est de loin supérieur à ce qu’il était avant. Aujourd’hui, tout le monde a son téléphone portable sans distinction d’âge. Même les enfants possèdent un téléphone portable », a expliqué le président Wade à la télévision nationale. Il a soumis son projet de loi à son gouvernement qui l’a adopté ce jeudi en Conseil des ministres.
Il n’y a pas de doute qu’un nouvel orage s’annonce dans les relations déjà heurtées entre le pouvoir et les sociétés de télécommunications car, rappelons-le, Wade tergiverse à plusieurs égards, attaque puis menace ces sociétés auxquelles il impose des choix qui lui conviennent au gré de ses intérêts pécuniaires immédiats. C’est ainsi qu’il voulut acheter les parts de France télécom dans le capital de la Sonatel avant de changer d’avis. Il décide ensuite que la meilleure idée était plutôt de vendre les parts de l’Etat du Sénégal à France télécom. Là aussi, Wade recule alors qu’au même moment, il était sur le point de faire arrêter les opérations de Tigo au Sénégal. Jusqu’ici, leur différend n’a pas encore trouvé de solution. Entre temps, Wade avait fait venir Expresso dans des conditions assez curieuses et en promettant 15% des parts de cette société à des sénégalais qui n’en ont pas encore vu la couleur.
Frédéric TENDENG
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