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Journalistes : Respectez la hiérarchie mouride !

Il est malhonnête de toujours titrer « LES » petits fils de Serigne Touba(r.a) à chaque fois qu’un membre de la famille se prononce sur n’importe quel sujet. C’est leur droit le plus absolu d’ailleurs mais sachez que la mouridiyya a une hiérarchie solide qui ne peut tolérer vos subterfuges. Vous pouvez tout au plus dire « DES » petits fils de Serigne Touba(r.a) et non utiliser sciemment l’article défini pour manipuler la population et servir votre cause (Vendre du papier).

Serigne Touba disait : « Le sens de l’autorité (kiliftéef) et la faculté de mémorisation rapide du coran sont deux caractéristiques que j’ai trouvé dans la famille Mbacké. Je ne les y ai pas introduites ». [Voir le livre de Serigne Elhadj Mbacké sur les paroles authentiques de Serigne Touba]

Le quotidien Walfadjri est d’ailleurs coutumier de ce type de manipulation et d’irrespect envers la confrérie mouride. Nous serions même tenté de croire que les journalistes de ce groupe de presse ont reçu des gages de la part de leur hiérarchie pour insulter à longueur de journée l’intelligence des mourides avec leur titres pompeux et manipulateurs.

Il va falloir faire un petit rappel sur la hiérarchie mouride à l’intention de ces « journalistes » qui ont rangé au placard les deux fondamentaux de leur métier : l’éthique et la déontologie

1-) Vous ne pouvez titrer « Les petits fils de Serigne Touba » que si Serigne Mountakha ibn Serigne Mouhammadoul Bachir qui est le représentant de toute la famille du Cheikh auprès du Khalife prend la parole et parle à leur nom comme il le fait souvent. Mais comme vous n’êtes intéressé que par la politique politicienne et qu’il ne se prononce que sur ce qui touche à l’islam de manière générale, vous ne le relayez pas.

D’ailleurs, même quand il veut parler à ses disciples (car il est aussi le khalife de Serigne Bassirou, fils de Serigne Touba), il demande le ndigël du khalife et s’adresse ensuite à ses propres disciples rien que par respect de la hiérarchie du ndigël. On l’a même vu s’excuser publiquement auprès du khalife d’alors Serigne Mouhammadoul Amine Barra pour simplement avoir oublié de renouveler la demande d’autorisation de la construction de la mosquée de Darou Minan alors qu’il avait déjà reçu le ndigël de Serigne Saliou pour cela.

Mais il l’a fait pour montrer l’importance du respect de la hiérarchie mouride. Serigne Mountakha fait actuellement partie de ceux qui enseignent la véridicité de l’engagement envers Cheikhoul Khadîm(r.a).

« Laa tafhaaluu Shay’an bi ghayri izni, Izil Iznu Shartun li qabuuli sha’ni »

« Ne faites rien avant d’en avoir reçu l’ordre (émanant de Dieu par les voies requises), car l’ordre est une condition sine qua none de l’acceptation des œuvres par Dieu »

2-) Vous ne pouvez titrer « Le khalife générale des mourides a dit » que Si le khalife lui-même prend la parole ou par le biais de son porte-parole officiel Serigne Bassirou Ibn Serigne Abdou Khadr.

La Mouridiyya est basée sur la hiérarchie du ndigël dont le dépositaire ultime est Cheikh Seyyidil Moukhtar. Toute autre personne est libre de se prononcer sur n’importe quel sujet mais il le fait à son propre nom et ses propos n’engagent en rien les disciples de la voie dans sa globalité.

La dernière sortie du Khalife général où il intime l’ordre à tous les mourides de ne plus se prononcer à son nom et au nom de la mouridiyya dans sa globalité sans au préalable passer par les canaux communicationnels qu’il a choisi est là pour le confirmer.