Quand Senghor le surnommait 'Ndiombor '' , il voulait relever son degré d'intelligence qui dépassait largement la norme. Wade a encore montré qu'il était un fin stratège, très futé, super calculateur. En effet, il a encore ébloui son monde en abrégeant sa rencontre ouverte au public avec le Khalife Général des Mourides. Aujourd'hui, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké n'a pas parlé même par l'entremise de son porte-parole.
Après avoir fait son discours dans lequel il a vilipendé le Président Macky Sall, l'accusant d'organiser une élection taillée sur mesure au sortir de laquelle il sortira forcément vainqueur et réitéré son appel au boycott non sans préciser qu'il n'a jamais été apôtre de la violence, le Président Wade a rompu d'avec la tradition. Cette tradition qui voulait que le Khalife réponde à son discours par le biais de son porte-parole. Et celui du jour était Serigne Cheikh Abdou Latif Mbacké.
Wade a, en effet, choisi immédiatement, au terme de son discours, de solliciter du Chef religieux un tête-à-tête à la limite urgent. Ce qui, du coup, annulait ce discours tant attendu du Khalife. Un discours qui devait, imagine-t-on, se résumer à des remerciements pour ce travail qu'il a abattu pour le compte de Touba, d'une part et d'autre part, à un appel à la non-violence. Cet appel à la paix risquait d'être aux yeux de Wade un sermon susceptible de tempérer ses ardeurs et ceux des Sénégalais sensibles à son appel au boycott.
De mémoire d'homme, jamais Wade n'a procédé de la sorte. Un discours lui a toujours été servi. Comme quoi, avec l'âge, il est parfois possible d'être plus intelligent.
Après avoir fait son discours dans lequel il a vilipendé le Président Macky Sall, l'accusant d'organiser une élection taillée sur mesure au sortir de laquelle il sortira forcément vainqueur et réitéré son appel au boycott non sans préciser qu'il n'a jamais été apôtre de la violence, le Président Wade a rompu d'avec la tradition. Cette tradition qui voulait que le Khalife réponde à son discours par le biais de son porte-parole. Et celui du jour était Serigne Cheikh Abdou Latif Mbacké.
Wade a, en effet, choisi immédiatement, au terme de son discours, de solliciter du Chef religieux un tête-à-tête à la limite urgent. Ce qui, du coup, annulait ce discours tant attendu du Khalife. Un discours qui devait, imagine-t-on, se résumer à des remerciements pour ce travail qu'il a abattu pour le compte de Touba, d'une part et d'autre part, à un appel à la non-violence. Cet appel à la paix risquait d'être aux yeux de Wade un sermon susceptible de tempérer ses ardeurs et ceux des Sénégalais sensibles à son appel au boycott.
De mémoire d'homme, jamais Wade n'a procédé de la sorte. Un discours lui a toujours été servi. Comme quoi, avec l'âge, il est parfois possible d'être plus intelligent.
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