"Je ne peux pas croire que mon pays accueille en héros un homme qui n'a pas été blanchi", écrit-elle. "J'entends les gens me dire leur écoeurement, j'avale leur soutien pour tenir debout et pourtant c'est moi qui baisse la tête et longe les murs quand d'autres sourient aux caméras."
"Il y a un vrai problème dans ce pays, des choses doivent changer. Le viol et la violence (faits) aux femmes ne peuvent être banalisés, l'argent et le pouvoir ne sauraient être au-dessus des lois", poursuit Tristane Banon, affirmant dans ce long texto que "ce qui se joue depuis 6 jours (lui) donne la nausée".
La plainte de Tristane Banon fait l'objet d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris. A l'issue de celle-ci, le parquet peut décider d'ouvrir une information judiciaire, de classer sans suite ou de juger que les faits allégués, qui remontent à 2003, sont prescrits.
Dominique Strauss-Kahn, rentré en France le 4 septembre après un abandon des accusations pesant sur lui aux Etats-Unis, réfute toutes les accusations de Tristane Banon. Il a porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Il devrait être prochainement entendu par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.
La jeune femme affirme dans le document recevoir de nombreuses marques de soutien de gens qui "veulent protester, se faire entendre, crier que le code pénal doit être le même pour tous et qu'un jugement doit advenir, qui condamnera ou non, mais qui doit être prononcé."
Elle annonce d'ailleurs, sans plus de détail, un rassemblement le 24 septembre, à l'appel d'organisations qu'elle ne cite pas, à proximité du palais de Justice. "Dans les jours à venir, cet appel à la mobilisation se fera plus précis, plus concret", annonce-t-elle, ajoutant qu'elle sera présente. (afp)
"Il y a un vrai problème dans ce pays, des choses doivent changer. Le viol et la violence (faits) aux femmes ne peuvent être banalisés, l'argent et le pouvoir ne sauraient être au-dessus des lois", poursuit Tristane Banon, affirmant dans ce long texto que "ce qui se joue depuis 6 jours (lui) donne la nausée".
La plainte de Tristane Banon fait l'objet d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris. A l'issue de celle-ci, le parquet peut décider d'ouvrir une information judiciaire, de classer sans suite ou de juger que les faits allégués, qui remontent à 2003, sont prescrits.
Dominique Strauss-Kahn, rentré en France le 4 septembre après un abandon des accusations pesant sur lui aux Etats-Unis, réfute toutes les accusations de Tristane Banon. Il a porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Il devrait être prochainement entendu par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.
La jeune femme affirme dans le document recevoir de nombreuses marques de soutien de gens qui "veulent protester, se faire entendre, crier que le code pénal doit être le même pour tous et qu'un jugement doit advenir, qui condamnera ou non, mais qui doit être prononcé."
Elle annonce d'ailleurs, sans plus de détail, un rassemblement le 24 septembre, à l'appel d'organisations qu'elle ne cite pas, à proximité du palais de Justice. "Dans les jours à venir, cet appel à la mobilisation se fera plus précis, plus concret", annonce-t-elle, ajoutant qu'elle sera présente. (afp)
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