Les élus locaux de la région de Thiès ont participé à un atelier de renforcement de capacités sur les opportunités économiques et sociales liées à l'exploitation des ressources naturelles.
Organisé par l’association Citoyens Actifs pour la Justice Sociale (CAJUST), cet atelier visait à outiller les élus pour une meilleure "participation au processus de décision dans le secteur des ressources naturelles", a expliqué Demba Seydi, directeur des programmes de CAJUST. Il a souligné que, "malgré le dynamisme du secteur extractif dans la région de Thiès, la prise en charge des besoins sociaux reste faible dans les zones d'exploitation. Bien que l'État et ses partenaires interviennent, l'accès des populations aux services essentiels (santé, éducation, eau, assainissement, sécurité) demeure limité, en raison d'une redistribution inéquitable des ressources publiques et des retombées financières insuffisantes pour les collectivités territoriales."
Des fonds sous-utilisés
Dans le secteur minier, les collectivités territoriales bénéficient théoriquement :
- du fonds d’appui et de péréquation (20 % des recettes de l'État issues des redevances et droits fixes) ;
- et du fonds d’appui au développement local (0,5 % du chiffre d’affaires des compagnies minières).
"Cependant, ces fonds ne sont pas suffisamment opérationnels. Face aux défis des collectivités, les élus doivent se mobiliser pour récupérer ces financements, qui permettraient de renforcer les ressources endogènes et de répondre aux besoins des populations", a insisté M. Seydi.
Les élus présents ont soutenu cette position, réclamant une mise en œuvre effective de ces fonds au profit des communautés locales. Les impacts environnementaux et sanitaires ont également été discutés lors de la rencontre.
Organisé par l’association Citoyens Actifs pour la Justice Sociale (CAJUST), cet atelier visait à outiller les élus pour une meilleure "participation au processus de décision dans le secteur des ressources naturelles", a expliqué Demba Seydi, directeur des programmes de CAJUST. Il a souligné que, "malgré le dynamisme du secteur extractif dans la région de Thiès, la prise en charge des besoins sociaux reste faible dans les zones d'exploitation. Bien que l'État et ses partenaires interviennent, l'accès des populations aux services essentiels (santé, éducation, eau, assainissement, sécurité) demeure limité, en raison d'une redistribution inéquitable des ressources publiques et des retombées financières insuffisantes pour les collectivités territoriales."
Des fonds sous-utilisés
Dans le secteur minier, les collectivités territoriales bénéficient théoriquement :
- du fonds d’appui et de péréquation (20 % des recettes de l'État issues des redevances et droits fixes) ;
- et du fonds d’appui au développement local (0,5 % du chiffre d’affaires des compagnies minières).
"Cependant, ces fonds ne sont pas suffisamment opérationnels. Face aux défis des collectivités, les élus doivent se mobiliser pour récupérer ces financements, qui permettraient de renforcer les ressources endogènes et de répondre aux besoins des populations", a insisté M. Seydi.
Les élus présents ont soutenu cette position, réclamant une mise en œuvre effective de ces fonds au profit des communautés locales. Les impacts environnementaux et sanitaires ont également été discutés lors de la rencontre.
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