Souveraineté numérique : « il faut que les sénégalais acceptent que certaines de leurs données personnelles soient stockées à l'étranger » Ababacar Diop


Ce jeudi 10 juillet, l'organisation Paradigm Initiative (PIN) a organisé une table ronde avec les parties prenantes pour évoquer essentiellement les questions liées à la gestion des données personnelles et donc à la souveraineté numérique notamment pour les pays africains, particulièrement le Sénégal. Une rencontre avec les parties prenantes dont Ababacar Diop, le président de l'organisation JONCTION, spécialiste du droit numérique qui mis l’accent sur les leviers à activer pour se mettre à l’ère du numérique. 
 
D’après son analyse : « Présentement, il n'y a pas une grande évolution par rapport à la gouvernance des données de manière générale, parce que récemment le président Bassirou Diomaye Faye lors d'un conseil des ministres a suggéré l'élaboration d'une stratégie nationale sur les données (…) la problématique du stockage des données est réelle. Il faut qu’on accepte qu'au Sénégal et un peu partout en Afrique, il y a des données qui ne peuvent pas être stockées (…) Le data center de Diamniadio a été construit a cet effet. Mais présentement, il n'a pas suffisamment fonctionné pour permettre le stockage des données au Sénégal. Cette question ne va se régler du jour au lendemain. Il faut qu'on accepte que certaines données personnelles des sénégalais seront stockées à l'étranger », a-t-il terminé. 
Mercredi 10 Juillet 2024
Mouhamadou Moustapha GAYE




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