Plusieurs milliers de personnes ont assisté samedi à Thiès, à 70 km l'est de Dakar, à des meetings d'opposants et de partisans de la candidature du président sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces meetings qui devaient commencer vers 15H00 (locales et GMT) ont été retardés et les militants et sympathisants des deux bords, qui n'étaient au départ que quelques centaines, ont afflué au fur et à mesure de l'après-midi et de la soirée.
Le meeting de l'opposition était organisé par le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques et d'organisations de la société civile, en présence de plusieurs de ses leaders, dont son porte-parole, Alioune Tine.
Idrissa Seck, maire de Thiès, candidat à la présidentielle, ancien Premier ministre d'Abdoulaye Wade dont il est devenu un des plus farouches opposants, était également présent et a annoncé qu'il rejoignait le M23 dont il n'était jusqu'alors pas membre.
Il a affirmé qu'il se rangerait derrière le candidat de l'opposition ou de la société civile qui sera mieux placé que lui pour le second tour.
Abdoulaye Wade a compris que trois Sénégalais sur quatre l'ont rejeté. Le combat du M23 contre un troisième mandat (de Wade) est juste et si nous savons être déterminés et lui faire face, il partira, a-t-il dit.
Non à la candidature de Wade, ou encore Libérez Malick Noël Seck, pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les manifestants.
Malick Noël Seck est un opposant proche du Parti socialiste (PS) qui a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour outrage et menace de mort à magistrat pour avoir dénoncé le silence des juges du Conseil constitutionnel concernant la candidature de M. Wade.
Les orateurs du meeting ont tous appelé à intensifier le combat pour obtenir sa libération de celui qu'ils considèrent comme un prisonnier politique.
A trois kilomètres du lieu de ce rassemblement du M23, se tenait celui de la majorité présidentielle, organisé par Serigne Mbacké Ndiaye, porte-parole du chef de l'Etat. Un seul objectif, gagner en 2012, pouvait-on lire sur une des banderoles.
Notre candidat gagnera, l'opposition sait qu'elle sera battue et c'est pourquoi elle fait tout pour que Wade ne soit pas candidat, mais il le sera bel et bien, a affirmé El Hadj Alioune Diouf, responsable régional du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir)
Le président Wade, 85 ans, a annoncé en 2009 qu'il se représenterait en 2012 après avoir dit le contraire après sa réélection de 2007.
Il avait été élu une première fois en 2000 pour sept ans, réélu en 2007 pour cinq ans après une modification de la Constitution instituant un quinquennat renouvelable une fois. Une nouvelle modification constitutionnelle a rétabli en 2008 la durée du mandat présidentiel à sept ans.
Sa candidature est jugée anticonstitutionnelle par ses opposants qui lui demandent d'annoncer qu'il ne se représentera pas.
( AFP )
Ces meetings qui devaient commencer vers 15H00 (locales et GMT) ont été retardés et les militants et sympathisants des deux bords, qui n'étaient au départ que quelques centaines, ont afflué au fur et à mesure de l'après-midi et de la soirée.
Le meeting de l'opposition était organisé par le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques et d'organisations de la société civile, en présence de plusieurs de ses leaders, dont son porte-parole, Alioune Tine.
Idrissa Seck, maire de Thiès, candidat à la présidentielle, ancien Premier ministre d'Abdoulaye Wade dont il est devenu un des plus farouches opposants, était également présent et a annoncé qu'il rejoignait le M23 dont il n'était jusqu'alors pas membre.
Il a affirmé qu'il se rangerait derrière le candidat de l'opposition ou de la société civile qui sera mieux placé que lui pour le second tour.
Abdoulaye Wade a compris que trois Sénégalais sur quatre l'ont rejeté. Le combat du M23 contre un troisième mandat (de Wade) est juste et si nous savons être déterminés et lui faire face, il partira, a-t-il dit.
Non à la candidature de Wade, ou encore Libérez Malick Noël Seck, pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les manifestants.
Malick Noël Seck est un opposant proche du Parti socialiste (PS) qui a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour outrage et menace de mort à magistrat pour avoir dénoncé le silence des juges du Conseil constitutionnel concernant la candidature de M. Wade.
Les orateurs du meeting ont tous appelé à intensifier le combat pour obtenir sa libération de celui qu'ils considèrent comme un prisonnier politique.
A trois kilomètres du lieu de ce rassemblement du M23, se tenait celui de la majorité présidentielle, organisé par Serigne Mbacké Ndiaye, porte-parole du chef de l'Etat. Un seul objectif, gagner en 2012, pouvait-on lire sur une des banderoles.
Notre candidat gagnera, l'opposition sait qu'elle sera battue et c'est pourquoi elle fait tout pour que Wade ne soit pas candidat, mais il le sera bel et bien, a affirmé El Hadj Alioune Diouf, responsable régional du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir)
Le président Wade, 85 ans, a annoncé en 2009 qu'il se représenterait en 2012 après avoir dit le contraire après sa réélection de 2007.
Il avait été élu une première fois en 2000 pour sept ans, réélu en 2007 pour cinq ans après une modification de la Constitution instituant un quinquennat renouvelable une fois. Une nouvelle modification constitutionnelle a rétabli en 2008 la durée du mandat présidentiel à sept ans.
Sa candidature est jugée anticonstitutionnelle par ses opposants qui lui demandent d'annoncer qu'il ne se représentera pas.
( AFP )
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