La situation sociale du pays est délétère, malgré les assurances des autorités gouvernementales. À quelques jours du début de la campagne pour les élections législatives du 17 Novembre 2024, la situation sociale reste préoccupante. L'on assiste chaque jour à des sit-in, des préavis de grève et même des grèves dans plusieurs secteurs économiques du pays. Pendant ce temps, le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) n'a entamé aucune action qui vise à apaiser le climat social, surtout chez les syndicalistes dans certains secteurs clés.
Ce mercredi 16 octobre 2024, le SNTPT qui regroupe les travailleurs du groupe LaPoste tient un sit-in pour dénoncer la situation actuelle de leur structure qui agonise depuis quelques années et les salaires peinent à être payés.
Pendant ce temps, le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (COMES) a annoncé une grève de 72 h renouvelables avec un arrêt de toutes les activités hospitalières. Ces docteurs en spécialisation demandent « l'harmonisation des primes de garde, le paiement régulier des bourses de spécialisation avant le 10 de chaque mois, entre autres ».
Le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) regrette le non-respect des promesses de leur ministre de tutelle, à savoir l'achèvement des chantiers, l'ouverture tardive des campus sociaux qui compromet la reprise des enseignements. Les syndicalistes réclament le décret qui corrige une injustice quant au renversement de la pension de retraite au profit des enseignants-chercheurs et des chercheurs titulaires décédés, conformément au Code des pensions civiles et militaires. Les SAES d'alerter que face à l'inertie du gouvernement sur certaines questions, elle risque d'annihiler les nombreux efforts faits par la communauté universitaire. Sur ce, les syndicalistes ont demandé aux militants de toutes les sections et coordination de se mobiliser pour engager la lutte.
Quant aux syndicalistes du port de Dakar, SATPAD, ils dénoncent la suspension des contrats d'environ 700 travailleurs depuis le début de l'audit commandité par le nouveau DG. Ils exigent la reprise des travailleurs concernés et menacent d'aller en grève dans les prochains jours.
Alors que le Premier Ministre Ousmane Sonko avait demandé, lors de la cérémonie de présentation du nouveau Référentiel des politiques publiques, aux syndicalistes de faire preuve de plus de patriotisme et de surseoir à leurs revendications en raison du contexte économique difficile, ce message semble tomber dans l'oreille d'un sourd.
Le Collectif des agents de l'administration refuse de surseoir à ses revendications. « Nous pouvons comprendre que le gouvernement demande un peu de temps pour certaines réformes, mais il est impensable de nous demander de mettre nos revendications en suspens sous prétexte de la situation du pays », a indiqué le responsable syndical, Oumar Dramé.
Ce mercredi 16 octobre 2024, le SNTPT qui regroupe les travailleurs du groupe LaPoste tient un sit-in pour dénoncer la situation actuelle de leur structure qui agonise depuis quelques années et les salaires peinent à être payés.
Pendant ce temps, le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (COMES) a annoncé une grève de 72 h renouvelables avec un arrêt de toutes les activités hospitalières. Ces docteurs en spécialisation demandent « l'harmonisation des primes de garde, le paiement régulier des bourses de spécialisation avant le 10 de chaque mois, entre autres ».
Le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) regrette le non-respect des promesses de leur ministre de tutelle, à savoir l'achèvement des chantiers, l'ouverture tardive des campus sociaux qui compromet la reprise des enseignements. Les syndicalistes réclament le décret qui corrige une injustice quant au renversement de la pension de retraite au profit des enseignants-chercheurs et des chercheurs titulaires décédés, conformément au Code des pensions civiles et militaires. Les SAES d'alerter que face à l'inertie du gouvernement sur certaines questions, elle risque d'annihiler les nombreux efforts faits par la communauté universitaire. Sur ce, les syndicalistes ont demandé aux militants de toutes les sections et coordination de se mobiliser pour engager la lutte.
Quant aux syndicalistes du port de Dakar, SATPAD, ils dénoncent la suspension des contrats d'environ 700 travailleurs depuis le début de l'audit commandité par le nouveau DG. Ils exigent la reprise des travailleurs concernés et menacent d'aller en grève dans les prochains jours.
Alors que le Premier Ministre Ousmane Sonko avait demandé, lors de la cérémonie de présentation du nouveau Référentiel des politiques publiques, aux syndicalistes de faire preuve de plus de patriotisme et de surseoir à leurs revendications en raison du contexte économique difficile, ce message semble tomber dans l'oreille d'un sourd.
Le Collectif des agents de l'administration refuse de surseoir à ses revendications. « Nous pouvons comprendre que le gouvernement demande un peu de temps pour certaines réformes, mais il est impensable de nous demander de mettre nos revendications en suspens sous prétexte de la situation du pays », a indiqué le responsable syndical, Oumar Dramé.
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