Porter au président du Conseil constitutionnel sénégalais une lettre de doléances, lui demandant de ne pas permettre, au nom de la morale, une nouvelle candidature à la présidentielle de 2012 du nonagénaire délirant Abdoulaye Wade, vient de coûter à Malick Noël Seck, SG de Convergence socialiste une condamnation à deux ans de prison, pour outrages et menaces de mort. Les réactions populaires au Sénégal ont été nombreuses, la presse et Internet en attestent ; sur facebook, Malick Noël Seck est en passe de devenir une cause panafricaine, en raison de ses courageuses prises de position en faveur de la souveraineté ivoirienne et de la justesse de son engagement moral pour le Sénégal. Depuis quelques heures, Amnesty International, soi même, s'est emparée de l'affaire. Reporters sans frontières, que nous allons interpeller, eu égard au fait que, comme la plupart de ses interventions médiatiques, le texte qui vaut la prison à Malick Noël Seck a été également publié par le Gri-Gri International, ne manquera pas, très bientôt sûrement, de réagir et demander des comptes à cette démocratie sénégalaise qui prend l'action populaire pacifique pour une menace terroriste, la super civique lettre de doléance pour un outrage et le courage d'un homme pour un motif de l'encager exemplairement (qui l'ouvrira au Sénégal après ça ?).
On savait le PS sénégalais engourdi, figé dans son rôle d'opposition, symétrique pratique du pouvoir wadisé permettant à celui-ci de se maintenir ; et sous la férule, lui aussi, des mêmes depuis vingt ans... Le PS a "réagi" : fourni un "pool" d'avocats à Malick Seck, envoyé son discrédité leader Thanor "Hibernatus" Dieng montrer son "émotion" au tribunal. Mais d'actes politiques point. D'acte politique fort, sensé et efficace, point.
L'honneur politique de l'opposition sénégalaise aura été "sauvé" (mais pas plus) par le premier secrétaire du Bloc centriste gaïndé (Bcg), initiateur de la démarche visant à reproduire la même lettre que Malick Noël Seck, pour le sortir des griffes du régime libéral et ses « magistrats qui s’exécutent bêtement ». Mais Jean-Paul Dias a fini par se résigner, faute d’adhérents. Les «défaillants » de l’opposition, à l’en croire, n’ont pas suivi sa démarche « par jalousie. Je ne citerai pas ces leaders politiques de l’opposition ; ils se reconnaîtront. (...) Le sens de la démarche, c’est qu’au moment où Malick Noël Seck et ses camarades ont fait une lettre adressée au Conseil constitutionnel, le Parquet dit que le document est plein de menaces ; il est attentatoire, en quelque sorte, au respect qu’on doit aux magistrats, alors que c’est complètement faux. Donc à partir de ce moment-là, il suffisait de reprendre la même lettre avec les mêmes expressions et les mêmes phrases et d’amener le maximum de chefs de parti politique à la signer. Je voudrais rappeler par là que Malick Noël Seck n’appartient pas à mon parti ; nous sommes tous dans un combat pour éviter la candidature de Wade, donc nous devons nous soutenir. Le courrier de Seck, c’était en quelque sorte une mise en garde adressée au Conseil constitutionnel. (...) Ce qu’il fallait pour empêcher cela, c’était de reprendre la même lettre que Malick Seck a faite. Si on l’avait fait, j’ai la conviction qu’il ne serait pas envoyé à Rebeuss. Même envoyé à Rebeuss, le juge ne pourra pas l’inculper, parce que nous autres leaders avons fait la même chose. Donc, ou bien on relâche Malick Noël Seck, ou bien on nous inculpe tous. Je n’ai pas été suivi et j’en suis désolé. » Les trois chefs d'accusation, troubles à l’ordre public, outrage à magistrat, violence et voie de fait sont tous, pour Dias, « infondés et mensongers. Ceci est un problème politique et il faut passer par des voies politiques. Mais être là à dire : « On va constituer un pool d’avocats », c’est du n’importe quoi. On fait de la politique ou on fait autre chose. La politique, ce n’est pas la justice. Les magistrats commencent à prendre cette affaire comme si ce sont eux qui ont été attaqués, alors que c’est complètement faux. Aussi, je m’inscris en faux contre la déclaration du président de l’Ordre des magistrats. Quand il dit que ce que Malick a fait est inadmissible, il raconte n’importe quoi. Les magistrats devraient s’occuper des cas des justiciables et être plus prudents avec les dossiers politiques. Mais ils s’exécutent bêtement, les yeux fermés. »
( legrigriinternational.com )
On savait le PS sénégalais engourdi, figé dans son rôle d'opposition, symétrique pratique du pouvoir wadisé permettant à celui-ci de se maintenir ; et sous la férule, lui aussi, des mêmes depuis vingt ans... Le PS a "réagi" : fourni un "pool" d'avocats à Malick Seck, envoyé son discrédité leader Thanor "Hibernatus" Dieng montrer son "émotion" au tribunal. Mais d'actes politiques point. D'acte politique fort, sensé et efficace, point.
L'honneur politique de l'opposition sénégalaise aura été "sauvé" (mais pas plus) par le premier secrétaire du Bloc centriste gaïndé (Bcg), initiateur de la démarche visant à reproduire la même lettre que Malick Noël Seck, pour le sortir des griffes du régime libéral et ses « magistrats qui s’exécutent bêtement ». Mais Jean-Paul Dias a fini par se résigner, faute d’adhérents. Les «défaillants » de l’opposition, à l’en croire, n’ont pas suivi sa démarche « par jalousie. Je ne citerai pas ces leaders politiques de l’opposition ; ils se reconnaîtront. (...) Le sens de la démarche, c’est qu’au moment où Malick Noël Seck et ses camarades ont fait une lettre adressée au Conseil constitutionnel, le Parquet dit que le document est plein de menaces ; il est attentatoire, en quelque sorte, au respect qu’on doit aux magistrats, alors que c’est complètement faux. Donc à partir de ce moment-là, il suffisait de reprendre la même lettre avec les mêmes expressions et les mêmes phrases et d’amener le maximum de chefs de parti politique à la signer. Je voudrais rappeler par là que Malick Noël Seck n’appartient pas à mon parti ; nous sommes tous dans un combat pour éviter la candidature de Wade, donc nous devons nous soutenir. Le courrier de Seck, c’était en quelque sorte une mise en garde adressée au Conseil constitutionnel. (...) Ce qu’il fallait pour empêcher cela, c’était de reprendre la même lettre que Malick Seck a faite. Si on l’avait fait, j’ai la conviction qu’il ne serait pas envoyé à Rebeuss. Même envoyé à Rebeuss, le juge ne pourra pas l’inculper, parce que nous autres leaders avons fait la même chose. Donc, ou bien on relâche Malick Noël Seck, ou bien on nous inculpe tous. Je n’ai pas été suivi et j’en suis désolé. » Les trois chefs d'accusation, troubles à l’ordre public, outrage à magistrat, violence et voie de fait sont tous, pour Dias, « infondés et mensongers. Ceci est un problème politique et il faut passer par des voies politiques. Mais être là à dire : « On va constituer un pool d’avocats », c’est du n’importe quoi. On fait de la politique ou on fait autre chose. La politique, ce n’est pas la justice. Les magistrats commencent à prendre cette affaire comme si ce sont eux qui ont été attaqués, alors que c’est complètement faux. Aussi, je m’inscris en faux contre la déclaration du président de l’Ordre des magistrats. Quand il dit que ce que Malick a fait est inadmissible, il raconte n’importe quoi. Les magistrats devraient s’occuper des cas des justiciables et être plus prudents avec les dossiers politiques. Mais ils s’exécutent bêtement, les yeux fermés. »
( legrigriinternational.com )
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