Le Président Senghor est presque devenu immortel pour les Socialistes sénégalais. Quinze ans après sa disparition, le père fondateur du socialisme national demeure dans leurs esprits. Hier, lors de la commémoration du rappel à Dieu de Léopold Sédar Senghor, Ousmane Tanor Dieng n’a pas manqué de louer les qualités de l’homme et la clarté de son œuvre. « Le Président Senghor était un pionnier, un bâtisseur et un intellectuel de haute facture. Quinze ans après sa disparition, on se souvient encore de ce grand homme d’Etat, dans la mesure où ses œuvres, sa pensée, restent d’une brûlante actualité. Et ça sera le cas pour toute la vie », a soutenu le secrétaire général du Parti socialiste (PS) devant ses camarades de parti. De l’avis du président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Senghor est loin d’être un « homme du passé ».
Léopold Sédar, soutient-il, doit être une source pour demain. Il invite tout de même les uns et les autres à s’inspirer de l’œuvre du premier président de la République du Sénégal indépendant afin de faire face aux nombreux défis de développement. « Quand on parle de Senghor, on ressent encore cette immense émotion. Senghor avait le sens de l’Etat et de l’organisation du travail bien fait, deux éléments fondamentaux dans la conduite des affaires de la cité. Il aimait le débat contradictoire. Il a entamé un combat rédempteur en faveur des langues nationales. Il nous appartient de continuer ce travail », a poursuivi l’ancien conseiller diplomatique du défunt Président, tout en recommandant aux jeunes socialistes de « lire et relire » les écrits de leur parrain pour comprendre sa théorie. Pour Tanor Dieng, le Président Senghor agissait également avec « mesure, finesse et lucidité ». Se souvenir de Senghor, dit-il, c’est se souvenir de l’homme qui avait une pensée « riche et immense ».
Le Pr Abdoulaye Élimane Kane a conseillé à la jeune génération, qui n’a pas eu à connaître cet homme, de s’abreuver de sa pensée pour leur formation. « Il y a nécessité pour les jeunes de s’approprier l’héritage de Senghor. Et pour ce faire, ils doivent s’enraciner davantage. C’est la seule façon pour eux d’être plus autonomes », a ajouté M. Kane.
Une commémoration culturelle
Une veillée culturelle a été organisée avant-hier à la maison du Parti socialiste pour rendre un hommage mérité au natif de Joal, qui fut un amoureux de la culture. A cette occasion, des sous-thèmes ont été développés par les jeunes du PS. Il s’agit, entre autres, de la question du multipartisme au Sénégal, de la vision politique de Senghor ou la voie africaine du socialisme, de la négritude, ou encore de Senghor et la laïcité… Tout ceci pour revisiter l’œuvre de l’homme de culture Léopold Sédar Senghor, auteur de cette célèbre assertion : « La culture est au début et à la fin de toute chose. »
EnQuête
Léopold Sédar, soutient-il, doit être une source pour demain. Il invite tout de même les uns et les autres à s’inspirer de l’œuvre du premier président de la République du Sénégal indépendant afin de faire face aux nombreux défis de développement. « Quand on parle de Senghor, on ressent encore cette immense émotion. Senghor avait le sens de l’Etat et de l’organisation du travail bien fait, deux éléments fondamentaux dans la conduite des affaires de la cité. Il aimait le débat contradictoire. Il a entamé un combat rédempteur en faveur des langues nationales. Il nous appartient de continuer ce travail », a poursuivi l’ancien conseiller diplomatique du défunt Président, tout en recommandant aux jeunes socialistes de « lire et relire » les écrits de leur parrain pour comprendre sa théorie. Pour Tanor Dieng, le Président Senghor agissait également avec « mesure, finesse et lucidité ». Se souvenir de Senghor, dit-il, c’est se souvenir de l’homme qui avait une pensée « riche et immense ».
Le Pr Abdoulaye Élimane Kane a conseillé à la jeune génération, qui n’a pas eu à connaître cet homme, de s’abreuver de sa pensée pour leur formation. « Il y a nécessité pour les jeunes de s’approprier l’héritage de Senghor. Et pour ce faire, ils doivent s’enraciner davantage. C’est la seule façon pour eux d’être plus autonomes », a ajouté M. Kane.
Une commémoration culturelle
Une veillée culturelle a été organisée avant-hier à la maison du Parti socialiste pour rendre un hommage mérité au natif de Joal, qui fut un amoureux de la culture. A cette occasion, des sous-thèmes ont été développés par les jeunes du PS. Il s’agit, entre autres, de la question du multipartisme au Sénégal, de la vision politique de Senghor ou la voie africaine du socialisme, de la négritude, ou encore de Senghor et la laïcité… Tout ceci pour revisiter l’œuvre de l’homme de culture Léopold Sédar Senghor, auteur de cette célèbre assertion : « La culture est au début et à la fin de toute chose. »
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