Quelques heures après la publication de la liste des médias reconnus par le ministère de la communication, des journalistes ont donné leur impression sur cette liste qui fait polémique au niveau du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal (Cdeps), avec l'absence de grands groupes de presse dans cette liste provisoire, car recalés ou non inscrits sur la plateforme du ministère de tutelle.
Journaliste au journal Le Quotidien, édité depuis plusieurs années par le Groupe Avenir communication, Ousmane Sow, même si son organe n'apparaît pas sur la première liste, salue l'idée de la régularisation des entreprises de presse, mais qualifie la situation de regrettable. « On a tous vu la liste publiée par le ministère de la Communication avec les 112 médias reconnus, laissant aux autres organes de presse 72 h pour régulariser leur situation. » Ce n'est pas facile, en tout cas c'est regrettable et vraiment je le déplore en tant que journaliste", se désole le reporter.
Pour lui, « on est tous d'accord que la régularisation des entreprises de presse est une nécessité, mais elle doit se faire dans le respect des principes. Ce n'est pas par une décision unilatérale que l'on peut restructurer durablement un secteur aussi vital que la presse. Déjà que pour beaucoup d'entreprises de presse leurs comptes bancaires sont bloqués, pour certaines entreprises de presse, il y a des arriérés de salaires, d'autres journaux, on ne les voit plus, en tout cas sur la place publique. La situation est vraiment regrettable", martèle-il.
Travaillant dans un organe de presse en ligne depuis plus de 10 ans, Pape Mamadou Diéry Diallo est d'avis que la publication de la liste de la presse est une bonne chose, toutefois, il demande au ministère de la communication d'aller plus loin dans le respect du code de la presse pour le cas des médias reconnus.
"C'est une bonne chose, l'idée d'assainir, et à mon avis, les journalistes devraient applaudir, puisque depuis plusieurs années, ils sont là en train de crier partout qu'il faut assainir le milieu, voir qui est qui, qui fait quoi et dans quelles conditions. J'encourage l'État à aller dans ce sens et je leur demande même d'aller plus loin, car même au sein de ces médias reconnus là, l'État devrait creuser, voir si tout le monde respecte le code de la presse. Parmi les médias reconnus, il y en a qui ne respectent pas le code de la presse, notamment sur les grilles tarifaires, les cotisations sociales, les Imp et Ipres", fait savoir M. notre confrère Diallo qui demande aux autres médias recalés de faire le nécessaire, car, dit-il, « dans un pays normal, personne ne peut faire n'importe quoi, ni dire et écrire n'importe quoi », conseille-t-il.
Lui emboitant le pas, Alassane Baldé poursuit dans ce même lancé : « Partant du principe que le secteur a besoin d'être assaini, c'est une bonne démarche puisqu'il appartient à l'État de réguler le secteur des médias et ça, personne ne peut le faire, nous les acteurs en tant que tels. Seul l'État est habilité à réguler le secteur, bien que c'est une commande, il faut le rappeler aux acteurs. Aujourd'hui, on ne sait plus qui fait quoi, ou dit quoi ? Tout le monde est journaliste et pour la pérennité et pour l'avenir de ce métier, nous avons tous besoin que ce secteur soit assaini compte tenu des dérives, entre autres", indique le journaliste de la Sen TV, dont l'organe est recalé.
Toutefois, Baldé constate, pour le regretter, que durant la communication du ministre, on ne l'a nullement entendu parler du Cdeps, qui est l'association (des employeurs) des journalistes, et cela dénote de cette tension, pour ne pas dire, de cette rupture de dialogue entre les entrepreneurs des médias et la tutelle. Cela constitue un blocage par rapport à l'application de ses mesures, même si le dernier mot appartient à l'État puisqu'il a le rôle régalien", a ajouté notre confrère.
Pour Alassane Baldé, « Même si on a vu certains grands médias, des groupes de presse qui ont été recalés, on ne peut pas dire que ce sont des médias qui ne sont pas sérieux. » Un média comme Zik FM et Sen TV avec une centaine d'employés, dire que c'est un média non reconnu, pour moi, ça laisse à voir. Vu qu' on est au Sénégal, parfois il y a des bisbilles entre certains acteurs politiques et les médias, et cela, on l'a vécu depuis les régimes passés. Ce n'est pas quelque chose de nouveau et cela pourrait constituer un blocage" .
Tout compte fait, la publication de la liste provisoire des médias reconnus par le ministre de la communication Alioune Sall continue de faire couler beaucoup d'encre. Après la conférence de presse du Cdeps hier, ce mercredi, la directrice de la télévision 7TV , Maimouna Ndour Faye a convoqué la presse vers 10 h 30 dans ses locaux.
Journaliste au journal Le Quotidien, édité depuis plusieurs années par le Groupe Avenir communication, Ousmane Sow, même si son organe n'apparaît pas sur la première liste, salue l'idée de la régularisation des entreprises de presse, mais qualifie la situation de regrettable. « On a tous vu la liste publiée par le ministère de la Communication avec les 112 médias reconnus, laissant aux autres organes de presse 72 h pour régulariser leur situation. » Ce n'est pas facile, en tout cas c'est regrettable et vraiment je le déplore en tant que journaliste", se désole le reporter.
Pour lui, « on est tous d'accord que la régularisation des entreprises de presse est une nécessité, mais elle doit se faire dans le respect des principes. Ce n'est pas par une décision unilatérale que l'on peut restructurer durablement un secteur aussi vital que la presse. Déjà que pour beaucoup d'entreprises de presse leurs comptes bancaires sont bloqués, pour certaines entreprises de presse, il y a des arriérés de salaires, d'autres journaux, on ne les voit plus, en tout cas sur la place publique. La situation est vraiment regrettable", martèle-il.
Travaillant dans un organe de presse en ligne depuis plus de 10 ans, Pape Mamadou Diéry Diallo est d'avis que la publication de la liste de la presse est une bonne chose, toutefois, il demande au ministère de la communication d'aller plus loin dans le respect du code de la presse pour le cas des médias reconnus.
"C'est une bonne chose, l'idée d'assainir, et à mon avis, les journalistes devraient applaudir, puisque depuis plusieurs années, ils sont là en train de crier partout qu'il faut assainir le milieu, voir qui est qui, qui fait quoi et dans quelles conditions. J'encourage l'État à aller dans ce sens et je leur demande même d'aller plus loin, car même au sein de ces médias reconnus là, l'État devrait creuser, voir si tout le monde respecte le code de la presse. Parmi les médias reconnus, il y en a qui ne respectent pas le code de la presse, notamment sur les grilles tarifaires, les cotisations sociales, les Imp et Ipres", fait savoir M. notre confrère Diallo qui demande aux autres médias recalés de faire le nécessaire, car, dit-il, « dans un pays normal, personne ne peut faire n'importe quoi, ni dire et écrire n'importe quoi », conseille-t-il.
Lui emboitant le pas, Alassane Baldé poursuit dans ce même lancé : « Partant du principe que le secteur a besoin d'être assaini, c'est une bonne démarche puisqu'il appartient à l'État de réguler le secteur des médias et ça, personne ne peut le faire, nous les acteurs en tant que tels. Seul l'État est habilité à réguler le secteur, bien que c'est une commande, il faut le rappeler aux acteurs. Aujourd'hui, on ne sait plus qui fait quoi, ou dit quoi ? Tout le monde est journaliste et pour la pérennité et pour l'avenir de ce métier, nous avons tous besoin que ce secteur soit assaini compte tenu des dérives, entre autres", indique le journaliste de la Sen TV, dont l'organe est recalé.
Toutefois, Baldé constate, pour le regretter, que durant la communication du ministre, on ne l'a nullement entendu parler du Cdeps, qui est l'association (des employeurs) des journalistes, et cela dénote de cette tension, pour ne pas dire, de cette rupture de dialogue entre les entrepreneurs des médias et la tutelle. Cela constitue un blocage par rapport à l'application de ses mesures, même si le dernier mot appartient à l'État puisqu'il a le rôle régalien", a ajouté notre confrère.
Pour Alassane Baldé, « Même si on a vu certains grands médias, des groupes de presse qui ont été recalés, on ne peut pas dire que ce sont des médias qui ne sont pas sérieux. » Un média comme Zik FM et Sen TV avec une centaine d'employés, dire que c'est un média non reconnu, pour moi, ça laisse à voir. Vu qu' on est au Sénégal, parfois il y a des bisbilles entre certains acteurs politiques et les médias, et cela, on l'a vécu depuis les régimes passés. Ce n'est pas quelque chose de nouveau et cela pourrait constituer un blocage" .
Tout compte fait, la publication de la liste provisoire des médias reconnus par le ministre de la communication Alioune Sall continue de faire couler beaucoup d'encre. Après la conférence de presse du Cdeps hier, ce mercredi, la directrice de la télévision 7TV , Maimouna Ndour Faye a convoqué la presse vers 10 h 30 dans ses locaux.
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