La journée d’hier a été chaude à la salle 04 du palais de Justice de Dakar où se déroule le procès de l’ancien président Tchadien, poursuivi pour crimes de guerre, tortures et crimes contre l’humanité.
Une confrontation verbale a éclatée entre Me Abdou Gningue, un des avocats commis d’office pour défendre l’accusé, et le président de la Chambre, Gustave Kam. Il a fallu l’intervention des autres conseils de la défense pour que les esprits se calment.
En effet, tout a commencé quand Me Gningue a posé des questions au témoin, Khadija Hassan Zidane. «Comment vous pouvez dire que Mohamed Djibrine dit El Djonto et Saleh Younous ont pu être à l’origine de votre arrestation alors qu’ils ne se sont pas retrouvés à la DDS ? Est-ce que vous pensez avoir dit la vérité ? »
«Ils sont venus me chercher, mais Saleh Younous ne m’a pas touchée. En plus, je ne suis pas la seule à avoir menti», a rétorqué la dame.
«Donc, vous reconnaissez avoir menti au moins dans cette affaire», enfonce Me Gningue.
Cette remarque de la robe noire irrite le témoin qui s’est emporté. Sur ces entrefaites, le président est intervenu pour dire au témoin de se calmer avant de demander à Me Gningue de le respecter.
«On doit respecter également l’accusé. Depuis hier, on dit des insanités sur sa personne», a répliqué le conseil désigné pour défendre l’ancien président Tchadien.
«Je vous demande de vous asseoir», ordonne le juge Gustave Kam.
«Je ne peux pas m’asseoir d’autant que c’est moi qui ai la parole. J’ai encore des questions à poser au témoin», a répondu sèchement Me Abdou Gningue qui semble défier le président de la Chambre. Mais, le concerné ne se laisse pas faire. Il sort de ses gonds et retire la parole à l’avocat.
«Je vous retire la parole et je vous demande de vous asseoir. C’est moi qui ai la direction de la police de l’audience», martèle le président sur un ton ferme. Mais, cela laisse de marbre Me Gningue. Celui-ci, faisant fi des instructions du président de la Chambre, a refusé de s’asseoir. Un tohu-bohu règne dans la salle. L’audience est perturbée. C’est ainsi que Mes Mounir Ballal et Mbaye Sène sont intervenus pour demander à leur confrère d’obtempérer. Ce qu’il a fait après avoir défié des yeux le président de la Chambre qui, visiblement énervé, a suspendu l’audience avant de convoquer toutes les parties à la salle de délibération, certainement pour mettre les points sur les «i», loin du public.
Une confrontation verbale a éclatée entre Me Abdou Gningue, un des avocats commis d’office pour défendre l’accusé, et le président de la Chambre, Gustave Kam. Il a fallu l’intervention des autres conseils de la défense pour que les esprits se calment.
En effet, tout a commencé quand Me Gningue a posé des questions au témoin, Khadija Hassan Zidane. «Comment vous pouvez dire que Mohamed Djibrine dit El Djonto et Saleh Younous ont pu être à l’origine de votre arrestation alors qu’ils ne se sont pas retrouvés à la DDS ? Est-ce que vous pensez avoir dit la vérité ? »
«Ils sont venus me chercher, mais Saleh Younous ne m’a pas touchée. En plus, je ne suis pas la seule à avoir menti», a rétorqué la dame.
«Donc, vous reconnaissez avoir menti au moins dans cette affaire», enfonce Me Gningue.
Cette remarque de la robe noire irrite le témoin qui s’est emporté. Sur ces entrefaites, le président est intervenu pour dire au témoin de se calmer avant de demander à Me Gningue de le respecter.
«On doit respecter également l’accusé. Depuis hier, on dit des insanités sur sa personne», a répliqué le conseil désigné pour défendre l’ancien président Tchadien.
«Je vous demande de vous asseoir», ordonne le juge Gustave Kam.
«Je ne peux pas m’asseoir d’autant que c’est moi qui ai la parole. J’ai encore des questions à poser au témoin», a répondu sèchement Me Abdou Gningue qui semble défier le président de la Chambre. Mais, le concerné ne se laisse pas faire. Il sort de ses gonds et retire la parole à l’avocat.
«Je vous retire la parole et je vous demande de vous asseoir. C’est moi qui ai la direction de la police de l’audience», martèle le président sur un ton ferme. Mais, cela laisse de marbre Me Gningue. Celui-ci, faisant fi des instructions du président de la Chambre, a refusé de s’asseoir. Un tohu-bohu règne dans la salle. L’audience est perturbée. C’est ainsi que Mes Mounir Ballal et Mbaye Sène sont intervenus pour demander à leur confrère d’obtempérer. Ce qu’il a fait après avoir défié des yeux le président de la Chambre qui, visiblement énervé, a suspendu l’audience avant de convoquer toutes les parties à la salle de délibération, certainement pour mettre les points sur les «i», loin du public.
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