Abordant les obstacles qui impactent le tissu économique du Sénégal, l’association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS) a fait une déclaration ce matin pour alerter les autorités. Il s’agit de la concurrence déloyale, la situation au Port de Dakar et le refus de l’octroi de visas par les ambassades.
Khadim Sylla, président de l’Acis hausse le ton: « Nous avions décidé de donner un peu de temps aux autorités. C’est pourquoi nous avions prévu de garder le silence. Mais le ministre du commerce reste aphone face aux problèmes des commerçants ». Dans se même sillage, Fallou Ndao, SG de l’union nationale des commerçants dans le secteur électronique soulève la question du dédouanement et autres facteurs bloquants. « Le problème de dédouanement, les difficultés sur le fret aérien, les retards dans l’obtention des bagages, la concurrence étrangère déloyale sont tant de préoccupations des commerçants qui, aujourd’hui, ne savent plus à quel saint se vouer », informe t-il.
Selon ces commerçants, leurs entreprises perdent des opportunités de participer à des salons internationaux, d'acquérir de nouvelles compétences et de conclure des contrats avec des partenaires étrangers. « Nous demandons une plus grande transparence dans les processus de délivrance des visas, ainsi qu'une meilleure coopération entre le gouvernement sénégalais et les ambassades concernées, afin de faciliter les démarches pour nos citoyens. Nous exigeons la réciprocité de la délivrance de visa pour tous les pays concemés et le remboursement des frais de visa non accordé » a estimé le comité exécutif de l’Acis.
Pour ce qui est de la concurrence déloyale imposée par les entreprises chinoises, indiennes entre autres, les commerçants Sénégalais dénoncent : « ces acteurs étrangers opèrent souvent sans respecter les règles du jeu économique, notamment en pratiquant le dumping des prix, en contournant les lois fiscales et en violant les normes sociales et environnementales. Cela crée une distorsion de la concurrence qui pénalise lourdement nos entreprises locales, incapables de rivaliser avec ces pratiques abusives. Nous appelons les autorités à contrôler et a réguler ces entreprises et à appliquer des sanctions sévères contre celles qui ne respectent pas les lois sénégalaises ».
En outre, l’Acis précise que le Port autonome de Dakar, qui est une plaque tournante essentielle pour le commerce extérieur, « est malheureusement en proie à des tracasseries administratives et logistiques qui ralentissent les opérations commerciales ».
Khadim Sylla, président de l’Acis hausse le ton: « Nous avions décidé de donner un peu de temps aux autorités. C’est pourquoi nous avions prévu de garder le silence. Mais le ministre du commerce reste aphone face aux problèmes des commerçants ». Dans se même sillage, Fallou Ndao, SG de l’union nationale des commerçants dans le secteur électronique soulève la question du dédouanement et autres facteurs bloquants. « Le problème de dédouanement, les difficultés sur le fret aérien, les retards dans l’obtention des bagages, la concurrence étrangère déloyale sont tant de préoccupations des commerçants qui, aujourd’hui, ne savent plus à quel saint se vouer », informe t-il.
Selon ces commerçants, leurs entreprises perdent des opportunités de participer à des salons internationaux, d'acquérir de nouvelles compétences et de conclure des contrats avec des partenaires étrangers. « Nous demandons une plus grande transparence dans les processus de délivrance des visas, ainsi qu'une meilleure coopération entre le gouvernement sénégalais et les ambassades concernées, afin de faciliter les démarches pour nos citoyens. Nous exigeons la réciprocité de la délivrance de visa pour tous les pays concemés et le remboursement des frais de visa non accordé » a estimé le comité exécutif de l’Acis.
Pour ce qui est de la concurrence déloyale imposée par les entreprises chinoises, indiennes entre autres, les commerçants Sénégalais dénoncent : « ces acteurs étrangers opèrent souvent sans respecter les règles du jeu économique, notamment en pratiquant le dumping des prix, en contournant les lois fiscales et en violant les normes sociales et environnementales. Cela crée une distorsion de la concurrence qui pénalise lourdement nos entreprises locales, incapables de rivaliser avec ces pratiques abusives. Nous appelons les autorités à contrôler et a réguler ces entreprises et à appliquer des sanctions sévères contre celles qui ne respectent pas les lois sénégalaises ».
En outre, l’Acis précise que le Port autonome de Dakar, qui est une plaque tournante essentielle pour le commerce extérieur, « est malheureusement en proie à des tracasseries administratives et logistiques qui ralentissent les opérations commerciales ».
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