Pourquoi Wade derange


Pourquoi Wade derange
Des sirènes perverses, venues d’ailleurs, manœuvrent sournoisement pour domestiquer les populations africaines et les asservir durablement. Face à cette funeste entreprise, il y a des fils de l’Afrique qui ont choisi de mener le combat, au nom de la dignité et de l’honneur du continent.

En effet c’est depuis le 17ème siècle que l’Afrique a été, du fait de sa position géostratégique, le théâtre des expériences les plus tragiques et les plus insidieuses d’exploitation de l'homme par l’homme. Cette exploitation, savamment orchestrée, a connu plusieurs phases successives qui, sous des formes multiples et centrifuges, ont durablement déstructuré nos sociétés, aliéné nos esprits, effacé nos cultures, colonisé nos âmes et fait mains basses sur toutes nos richesses.

Au Sénégal, cette politique a produit une économie extravertie, entièrement au service de la puissance colonisatrice, engendré une architecture institutionnelle et des alliances politiques qui privilégient les suppôts de l’Occident au détriment des véritables patriotes et acteurs du développement.

D’abord sous les formes de l’esclavage, elle s’est muée en néo colonisation qui apparaît, désormais, sous les formes d’un « nouvel ordre mondial » inique au service d’une « nouvelle civilisation » qui exclue les valeurs intrinsèques et l’identité des sociétés agressées. André Malraux l’avait prophétisé lorsqu’il disait que « le vingt et unième siècle sera religieux ou ne sera pas ». Huntington et Fukuyama, célèbres « prospectivistes » américains, l’ont théorisé en parlant, le premier, de « choc des civilisations » et le second de « la fin de l’histoire». Les Bush- père et fils- avec leur éminence grise Carl Rove- l’ont matérialisé en définissant « un axe du mal » qui a conduit aux deux guerres en Irak, au soutien indéfectible des massacres systématiques du peuple palestinien et à l’intervention inconsidérée des forces de l’OTAN, sous la bannière américaine en Afghanistan.

Cette politique, qui commence à perdurer, repose sur une veille systématique qui permet de neutraliser tout éveilleur de conscience, par le chantage, la diabolisation, la déstabilisation, voire la liquidation physique. Tous les leaders africains, qui ont eu le courage de s’opposer à la volonté de l’Occident, de réclamer la dignité, la liberté de ton et d’action, ont été combattus, brisés, diabolisés, stipendiés, quand ils n’ont pas été purement et simplement assassinés.

Abdoulaye Wade fait partie de cette catégorie d’Africains, fiers et patriotes, qui refusent la fatalité de la soumission et de la marginalisation de l’Afrique ; c’est pour cette raison qu’il dérange l’establishment qui gouverne aujourd’hui le monde. Il faut que les Sénégalais le sachent et en soient conscients : ils ont un président engagé, un combattant déterminé dans la lutte contre les inégalités, un défenseur des valeurs de civilisation négro-africaines.

Homme d’ouverture, il est aussi un personnage au caractère indépendant, qui ne peut admettre de vêtir le corset réducteur dans lequel les puissants de ce monde veulent enfermer les « petits ». Parce qu’il refuse d’être un « nègre de service », il est gênant et il dérange.



 Wade, un président décomplexé.



Il dérange parce qu’il est un président décomplexé ; pour avoir fréquenté tous les cercles où l’on fabriquait « l’intellectuel politiquement correct », il refuse d’être un « nègre de service », selon ses propres termes. Comme Prométhée, il a « volé » le feu pour éclairer son peuple.

Parce qu’il n’est nullement inféodé à l’Occident, parce qu’il n’appartient pas à cette race de présidents dont la fortune personnelle équivaut à l’endettement de leurs pays, parce qu’il n’est pas servile au point de prendre des ordres de qui que ce soit, il a, dès sa première rencontre avec Jacques Chirac, affirmé qu’il n’avait besoin de son amitié, mais plutôt de son respect et de sa considération.

Aujourd’hui, l’Occident s’offusque de voir que sous le magistère de Wade les lois de notre pays ne permettent ni l’expression, ni l’exercice de ce qu’il considère comme des « droits », en dépit des pressions de toutes sortes. Il voudrait que le Sénégal, pays de tolérance et d’hospitalité, légalise ces soit disant « droits » liés aux pratiques homosexuelles, contraires à nos valeurs et à nos mœurs. On ne saurait dénombrer les lettres de protestation qui, au quotidien, proviennent des différents milieux occidentaux, dont on connaît les connivences avec certaines ONG sénégalaises, sous le prétexte que le régime de Wade ne respecte pas les « droits de l’homme », parce que l’homosexualité continue d’être réprimée au Sénégal. Il va sans dire que ces ONG, entretenues et financées par de puissants lobbies, « altermondialistes » ou « pacsistes », sont actuellement au pied du mur, les partenaires outre atlantiques exigeant des résultats.

Il faut également noter que la révélation qu’il a osé faire concernant sa rupture avec la franc-maçonnerie n’a pas été du goût de ces milieux, considérés comme de véritables puissances avec des pouvoirs occultes dont l’épicentre se trouve à Paris, Londres ou Washington et récemment quelque part en Afrique.

Il se murmure beaucoup que la fulgurante ascension d’un Macky Sall n’a été possible qu’avec le soutien actif de ces cercles. Qu’en est-il réellement ? A lui d’éclairer les Sénégalais ! En tout cas, il est troublant que dès la création de son parti, non seulement Macky Sall sollicitait de Feu le Président Oumar Bongo Odimba, connu pour être de son vivant le « Grand Maître » de la loge maçonnique du Gabon, « ses conseils éclairés, ses orientations et son appui à tout point de vue », mais il lui témoignait « toute sa reconnaissance, son affection et sa gratitude ». Par ailleurs, la récente interpellation d’un Ibrahima Sène, et le sentiment de nombreux Sénégalais que le candidat Macky Sall cache sa vraie nature du fait d’une grande capacité de dissimulation méritent, pour des raisons d’ordre éthique et moral, des réponses claires et édifiantes de sa part. Enfin sous l’influence de quels facteurs le candidat Macky Sall réduit-il, soudain, nos chefs religieux au rang de « simples citoyens » ?

La maturité et l’intelligence dont les Sénégalais ont fait preuve le 26 février 2012 ne doivent pas être ensevelies par une paresse intellectuelle qui voudrait qu’on ne pose aucune question au candidat Macky parce qu’on serait aveuglé par une haine du Président sortant.

Ainsi la première qu’on devrait lui poser est relative à sa part de responsabilité dans le soi-disant bilan négatif du régime de l’alternance que l’opposition brandit. Si tel est le cas, à quel poste Macky Sall se sentirait-il coupable ? Quand il était DG de Petrosen ? Ou peut-être quand il est devenu Conseiller spécial du Président de la République, chargé de l’Energie et des Mines ? Ou peut-être après avoir été promu Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique ? Ah non, peut-être après avoir été parachuté Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du fameux gouvernement d’un Idrissa Seck ? Ou c’est peut-être après avoir été « bombardé » Premier Ministre en avril 2004 ? Ou peut-être après s’être « arrangé » pour devenir Président de l’Assemblée nationale ?

La deuxième question à laquelle Macky Sall porte sur l’origine des moyens financiers colossaux qui lui permettent de battre campagne partout dans le monde, dans le Sénégal des profondeurs, surtout qu’il se targue d’être un homme intègre ? Que pense-t-il vraiment de Idrissa Seck qui, soit dit en passant, est loin de devenir le quatrième président du Sénégal comme il l’avait proclamé en se dressant contre la candidature de son bienfaiteur. N’oublions pas, en effet, que c’est le même Macky Sall qui avait convoqué les diplomates de l’époque pour leur prouver, documents à l’appui, qu’Idrissa Seck méritait la prison à cause de sa gestion illégale des chantiers de Thiès.

La troisième question est celle de savoir si Macky Sall n’est pas quelque part troublé par le fait que c’est maintenant que les Sénégalais pourraient le considérer comme un traitre. N’a-t-il pas trahi le Président Abdoulaye Wade qui l’a littéralement « fabriqué » ? N’a-t-il pas trahi le M23 en allant battre campagne tout seul après avoir signé un acte de communications communes. Les Sénégalais ont le droit de savoir.



 Wade, un président visionnaire

Président visionnaire, Abdoulaye Wade a décliné de nouveaux paradigmes qui, forcément, débouchent sur la réappropriation par les Sénégalais de leur destin. C’est ainsi qu’il a introduit les changements qui ont permis la consécration de toutes les libertés civiles et politiques, la démocratisation de la vie politique par la consécration des principes et libertés, l’accès des femmes aux responsabilités les plus éminentes jusque-là réservées aux hommes, l’éclosion d’une presse plurielle, l’explosion de la société civile.

Sur le plan économique, le fait que le Président Abdoulaye Wade ait diversifié les partenaires du Sénégal en s’ouvrant à la Chine, à l’Inde, aux pays arabes et surtout à l’Iran, considéré comme faisant partie de l’ « axe du mal » n’est pas du goût des Occidentaux qui ont longtemps considéré l’Afrique comme leur chasse gardée. Ces nouveaux partenaires ont investi dans des secteurs où l’Occident était aux abonnés absents ! Les Sénégalais ont fait le constat qu’en très peu de temps, un pays comme l’Iran a aidé leur pays à mettre en place une usine de montage de véhicules, un bel exemple de transfert de technologie que trois siècles de présence n’avaient pas permis de réaliser.

C’est Abdoulaye Wade, président visionnaire, qui a renversé la logique de la traite qui repose sur une économie extravertie. Par des initiatives hardies telles que la GOANA, le plan REVA, la Grande Muraille Verte, les Bassins de Rétention, la mise en place de structures de soutien aux initiatives privées, la réduction de la fracture numérique, le tout reposant sur un important plan de construction des infrastructures (ports, aéroports, ponts, autoroutes, universités, hôpitaux, tribunaux etc.), il apparaît non seulement comme un homme du futur, mais comme un leader lucide, résolu à inscrire le Sénégal dans le sillage d’un développement durable et auto-entretenu. Fervent taalibé mouride, acquis à la doctrine du travail, il appartient à la lignée des Gaïndé Fatma, Cheikh Anta Diop, ces hérauts de leur temps.

James Wolfenson ne s’y est pas trompé quand, au sortir d’une audience avec le Président Wade, il s’est dit très impressionné par l’homme qui venait de le recevoir. « Vous avez, disait-il, un président spécial, qui a beaucoup d’idées. On croirait qu’il a une idée par minute ».



 Wade, un président debout

Abdoulaye Wade est un président debout qui porte fièrement en bandoulière ses convictions et ses valeurs africaines.

Avec les manœuvres de certains lobby et officines obscurs, relayées par les puissants média et affidés du « « nouvel ordre mondial », aujourd’hui les masques sont tombés : Wade refuse de « se courber », il faut le diaboliser, effacer son œuvre et son combat ! Ne disait-il pas à Mbacké, à l’occasion de l’ouverture de sa campagne électorale : « ils m’en veulent parce que je défends les intérêts du Sénégal et de l’Afrique ».

C’est mal connaître l’homme, car c’est dans le combat et dans l’adversité, qui ne l’ébranlent guère, qu’Abdoulaye Wade fait preuve de courage et de pugnacité. L’Occident, dans son combat contre l’Islam voit d’un très mauvais œil les rapports qu’un homme politique comme Wade entretient avec les confréries religieuses sources ou facteurs d’une certaine stabilité dans un pays comme le Sénégal.

En effet, cet Islam confrérique très ancré dans le tissu social sénégalais constitue sans nul doute un rempart solide contre les idéologies étrangères que tentent de véhiculer certains médias qui, sous le couvert du droit à l’information, sont au service d’obscurs intérêts.

Il est absolument effarant de constater à quel point la presse sénégalaise est partisane et féroce contre Abdoulaye Wade et ses proches. L’acharnement médiatique dont il est victime est sans précédent au Sénégal ; les attaques virulentes, les insultes et les calomnies qu’il subit depuis son accession à la magistrature suprême sont impensables dans une démocratie digne de ce nom. C’est qu’en réalité, cette presse mène un combat politique, en violation flagrante des règles d’éthique et de déontologie journalistiques. Dans un cadre plus subtile, elle s’est rendue complice d’un processus sournois de recolonisation par une communication à sens unique (importation de productions télévisuelles de pacotille, images douteuses, mais hypnotique qui ne tiennent nullement compte de nos valeurs de « diom », de « teggine » et de « soutoura » ; discours uniformisé tirant sa source de principes considérés comme universels parce que validés et imposés par l’Occident). Abdoulaye Wade, qui a beaucoup fait pour la liberté de la presse sénégalaise, en est aujourd’hui la principale victime.

Cependant, il serait dommage que tous les patriotes sénégalais et tous ceux qui sont animés d’un brin de lucidité ne l’accompagnent pas dans ce qui apparaît, aujourd’hui, comme une véritable « saga ». Dans ce sillage, il est comme le digne continuateur de l’œuvre d’un Kwame Nkrumah ou d’un Cheikh Anta Diop qui ont soutenu, à juste titre, que l’Afrique ne se développera que lorsqu’elle aura retrouvé sa confiance, sa fierté et sa conscience gommées par trois siècles d’esclavage et de colonisation. Il est devenu, aujourd’hui, le « dernier des Mohicans », l’un des rares rescapés de la conscience africaine qui montrent la voie à suivre, comme tout bon patriarche guidant son peuple sur le droit chemin.

Sur le plan de la symbolique, l’édification d’un monument dédié à la « Renaissance africaine », la construction d’une « Place du Souvenir » destinée aux grands héros de l’Afrique, le combat mené autour de la traite négrière pour qu’elle soit considérée comme crime contre l’humanité, la renégociation avec la France des accords de défense avec la restitution des principales bases militaires, le combat de décristallisation des pensions des anciens combattants et de leur alignement avec leurs homologues de la métropole, autant d’initiatives qui font du président sénégalais un héros des temps modernes.

Mais comme toujours, l’Occident sait trouver ses suppôts qui, sous le prétexte d’une adhésion à un « humanisme universel », ne sont, en réalité, que de « bon nègres », forcément courbés ou morts, et qui, pour les besoins de leur carrière politique, n’hésitent pas à prendre leurs ordres de simples fonctionnaires du Quai d’Orsay ou du Département d’Etat, quand ils ne donnent pas des gages de leur docilité aux dirigeants occidentaux.

Abdoulaye Wade montre aux Sénégalais une autre voie : celle du refus. C’est cela qui explique l’agacement et les gesticulations de certains milieux occidentaux à son endroit.

En homme politique avisé, qui entend exercer la plénitude de ses prérogatives, qui ne s’en laisse pas compter, un leader dont la volonté est forte et le projet consistant, Abdoulaye Wade s’en remet au peuple sénégalais – comme il l’a toujours fait- confiant dans la parole de Dieu lorsque, s’adressant à son Prophète éprouvé, Il lui dit : « wa makaruu wa makara- llaahu wa-llaahu khayru-l maakiryna»*.



 « Et les autres (les infidèles) se mirent à stratégier, Allah aussi stratégie et Allah est le meilleur des stratèges » (Sourate Al-Imraan, verset 54)



Abuul Abass Sy

Ancien fonctionnaire international





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Mardi 6 Mars 2012
Abuul Abass Sy



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

35.Posté par heuchy le 09/03/2012 16:58
Point de vue sur le NDIGUËL, Sidy Lamine Niasse et Abdoulaye Wade

Sur le NDIGUËL,

Les hommes politiques ont pour intention cachée de faire triompher les principes républicains ou monarchiques.

Ils s’emparent donc des formes du culte pour supplanter leurs adversaires.

Les monarques trouvent dans ces formes de culte un solide ressort pour faire mouvoir toute la machine politique et y faire coordonner la morale qui les contrarie.

Ces types d’hommes politiques veulent placer la religion hors des gouvernements et laisser à chacun la liberté de suivre le culte qui lui est échu par héritage de ses pairs et qu’il garde par habitude domestiques, ou celui qu’il donne la préférence par conviction ou par intérêt

Les républicains en font un puissant levier pour remuer la multitude et en faire découler les formes.

Ces hommes politiques veulent assurer la domination d’un culte exclusif mais sur le peuple seulement. Ils peuvent se laisser gêner par des cérémonies extérieures et jeter sur leurs regards railleurs et distraits un voile hypocrite qu’ils sauront bien déposer quand il sera temps.

En réalité, l’histoire a montré que les querelles religieuses n’étaient que des querelles politiques dans lesquelles les hommes fatidiques (despotes) ou volitives (démocrates) s’armaient des formes du culte pour se combattre ou se porter des coups plus assurés et plus profondes.

Les divisions dans le culte ont toujours étaient politiques.

La religion est le prétexte. Mais la politique est la vraie cause à toutes ces dissensions funestes.

Et à chaque fois que des hommes religieux ont été persécutés, c’est comme hommes politiques qu’ils l’ont été.

Voilà pourquoi à l’approche des élections, les familles religieuses se divisent parce qu’elles ignorent véritablement leur rôle qui est un rôle régulateur.

Ou bien ils le savent mais sont en fait des hommes politiques déguisés en religieux.

En vérité, la religion n’entre pas dans des projets chimériques, elle n’est ni isolée, ni utilisée comme instrument. Elle est tout ou rien dans un état tout comme dans un individu.

Ceux qui l’isolent la perdent et ceux qui espèrent en faire un instrument la tournent contre eux en changeant sa nature qui de bonne qu’elle eût été dans sa liberté divine, devient mauvaise dans sa nécessité fatidique.

La force des religieux est de faire entendre leur voix au milieu du tumulte des passions ardentes ou froides qui agitent les hommes politiques.

Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh jouait bien ce rôle, il s’invitait tout simplement dans le jeu sans aucune autre forme de préavis.

La force des religieux doit être admise pour le salut des individus et le salut des états.

Elle doit tempérer la furie en offrant aux 2 partis les moyens de faire la paix.

Elle doit être en harmonie avec les choses extérieures, exercer une juste influence sur les gouvernements, déployer une puissance légitime.

Si elle est en contradiction avec elle-même, elle se divise.

Lorsqu’elle est contrariée par l’opinion, l’établissement de ses désirs n’aura pas lieu.


Sur les analyses de Sidy Lamine Niasse,

Il avait avancé que la candidature de Wade était désormais valide car il a fait parti des élections et que 35% des sénégalais ont voté pour lui.

Il a aussi avancé qu’avec le 2nd tour, toutes les alliances étaient permises car en politique il ne faut jamais dire jamais.

Je considère ces positions comme suspectes, d’autant plus qu’on ne saurait tolérer des alliances contre nature et je pense même que ce qui a valu pour Wade dans son fameux « wakh wakhette » est également valable pour tout autre candidat qui tenterait le même coup.

Tous les candidats s’étaient engagés à soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé au second tour et je ne vois pas ce qui expliquerait le contraire.

Je le trouve d’autant plus suspecte qu’il a invité Ousmane Séne pour lui faire dire ce qu’il sait déjà à savoir qu’aux USA le ndiguël des religieux existe.

Cela pour se dédouaner que s’il était en position de marabout, il donnerait un ndiguël.

Ce qu’il a oublié cependant de mentionner c’est que nous avons hérité du régime francophone ou le religieux, la presse constituent des contres pouvoir et donc n’ont pas le droit de donner de consignes de vote même si cela n’est mentionné nulle part. Seulement la morale de ce type de régime le réprime.

Alors que dans les régimes américains, il y’a des lobbies que forment les religieux, la presse, les races etc. et qui se permettent de donner des consignes de vote sans que cela n’émeuve personne.

Ces régimes américains trouvent un régulateur en la justice en cas de conflit ou de divergence.

Alors que chez nous, nous avons les religieux comme régulateurs

Je ne comprends pas le jeu de Sidy mais je vais essayer de l’expliquer par 2 raisons :

En disant premièrement que Sidy a eu pitié de son copain Wade et deuxièmement que peut être il veut rendre alléchant le jeu.

Il a pitié de lui parce que Wade risque l’humiliation dans ce second round.

Secundo, il voulait des alliances pour Wade pour rendre alléchant le second tour.

Quoiqu’il en soit, la candidature de wade reste anticonstitutionnelle. Il nous a imposé sa candidature et le peuple sénégalais épris de justice et de paix s’est recroquevillé sur lui même en appliquant ce que le coran lui a enseigné en cas de forfaiture.

C’est à dire combattre l’injustice jusqu’à la limite du possible par le verbe, par la force, ou en se résignant.

Toujours sur Sidy, je considère que c’est un homme politique tout comme son frère. A la différence qu’il ne verse pas dans la politique politicienne, il est beaucoup plus rusé et dispose d’un instrument de propagande. Cependant, il veut nous faire croire qu’il a plusieurs casquettes : spirituel, politique, journalistique, etc. mais en fait c’est un jeu de ruse, de yoyo.

Peut être que cela l’aide à avoir une bonne vision du jeu mais il reste un homme politique. Son Ndiguël n’aurait qu’une simple valeur de consigne de vote comme du reste les autres ndiguël insignifiants.

Sur les règles du jeu dans la politique,

Il est stipulé dans la constitution dans son titre premier:

Article4 :

Les partis politiques et coalitions de partis politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils sont tenus de respecter la Constitution ainsi que les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Il leur est interdit de s'identifier à une race, à une ethnie, à un sexe, à une religion, à une secte, à une langue ou à une région. Les conditions dans lesquelles les partis politiques et les coalitions de partis politiques sont formés, exercent et cessent leurs activités, sont déterminées par la loi.

Article 5 :

Tout acte de discrimination raciale, ethnique ou religieuse, de même que toute propagande régionaliste pouvant porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat ou à l'intégrité du territoire de la République sont punis par la loi.

Partant de ces éléments, tout candidat qui soulève des propos faisant fi de ces interdits devrait être traduit devant le conseil constitutionnel et être sanctionné.

Donc Wade devrait être traduit en justice pour avoir à plusieurs reprises faussé les règles du jeu.

- Non seulement sa candidature est anticonstitutionnelle,

- mais aussi il se permet d’émettre des propos racistes et fascistes

- et pour combler le tout il utilise le vote confrérique « ndiguël », comme si il a été mandaté par une confrérie.

Tout ceci n’est pas en phase avec la constitution.

Il nous faut donc encore une fois affiner nos institutions et leur donner le plein pouvoir de leur force pour sanctionner les dérives des candidats à tout moment.

La fin ne doit pas justifiée les moyens.


Wade démasqué,

26 ans d’opposition, 12 ans au pouvoir ont fini de nous révéler véritablement l’homme Wade.

Il a une attitude de mauvais perdant genre « douma lek ci thiéré bi donc dama ci kheup souf mou khadiame ».

Se sachant perdu et perdant, il foule aux pieds tout ce que la morale reprouve, tout ce que la constitution interdit.

Il utilise l’expression « diviser pour mieux régner » à volonté.

Il est arrivé à son summum lorsqu’il avança que « chaque homme a un prix ». Cela a fini par le démasquer.

Si les religieux considèrent les mallettes et les véhicules reçus comme « aide », lui, le considère comme « achat de conscience ».

Aujourd’hui tous ces manèges sont connus et c’est révulsant et renversant.

Révulsant parce que tout le peuple avait porté son espoir sur lui, mais il a trahi cet espoir.

Ndékètéyo mounoul, c’est un incapable, un démagogue.

34.Posté par justice et vérité le 08/03/2012 13:29
pourquoi attendre aujourd'hui pour le deffendre sinon vouloir soutirer de l'argent à wade, wade dérange M Sy parcequ'il a voulu réécrire l'histoire du sénégal sans consulter son peuple, il a pensé un instant être le seul à pouvoir diriger le sénégal sans l'avie du coordonier qui à Fongolémie

33.Posté par Al Amine le 07/03/2012 15:45
Je suis desolee M. Sy. Mais le verset avec lequel vous avez chuté votre article est utilisé avec impertinence de votre part. D'abord Wade n'est pas en face de mécréants mais des musulmans dont la pratique de leur religion est au moins connue de tous. Ensuite nous sommes en face d'une compétition, il n y a aucune règle qui interdit aux protagonistes de stratégie de la façon la plus perspicace pour tromper la vigilance de l'autre. Enfin s'il existe non croyant dans ce Sénégal je crois bien que c'est Abdoulaye Wade qui a eu a soutenir publiquement qu'il fut franc maçon. C'est le mécréant Wade qui procède d'une totale impartialité a l’égard des différents foyers religieux du pays pour s'arroger des Nidgueul de la communauté dans laquelle il prétend faire partie (que de mensonges, il ne croit en rien du tout, sinon Machiavel comme l'avait si bien déclaré Sidy Lamine Niasse). Arrêtez M. l'ancien fonctionnaire international, ce n'est même pas digne de votre statut de raconter ces bobards...

32.Posté par samba le 07/03/2012 13:38
effectivement wade derange les senegalais, n'est ce pas lui le bras armé de sarkosy pour delivrer ce message a son ex ami khadafi devant les cameras du monde entier. ce que vous dites de wade, lui meme doit etre surpris de l'entendre .wade c'est le plus complexe des presidents africains, personne ne le respcte parmi ses paires ,

31.Posté par imbroglio le 07/03/2012 08:02
Nous n'avons pas besoin de toute cette diarrhée dont on ne tire aucun profit , ni littéraire, ni pédagogique, juste un torchon de galimatias d'un obscur fonctionnaire parmi la pléthore de plumitifs laudateurs qui s'apprêtent dans l'entre deux tour à envahir les médiats et à brouiller les pistes.

30.Posté par patriot le 07/03/2012 00:08
Chapeau bas !!!

29.Posté par faty le 06/03/2012 23:57
WADE dérange par sa mal gouvernance, par son cientélisme, par son manque d'esprit républicain, par son gout du gaspillage et par ses fantasmes; Qu'il dégage un point c'est tout; Si on s'amuse à le faire réelir ce pays sera foutu pour toujours

28.Posté par woula le 06/03/2012 23:52
Les mercenaires de la plume sont à la fête. Le wade que ce monsieur nous peint n'existe que dans son imagination fertilisée par les liasses de billets d'argent. Quelles valeurs wade peut-il inculquer aux Sénégalais quand il viole la Constitution quelques minutes seulement après sa prestation de serment en 2000 quand il a fait exécuter son fade hymne de l'Afrique à la place de notre hymne national? Constittution qu'il s'est acharné à violer jusqu'à tuer les Sénégalais. Quelles valeurs quand, regardant les Sénégalais les yeux dans les yeux, la il affirme que la réparation de l'avion présidentiel n'a coûté aucun sou au Sénégal alors qu'en bas il a pris 18 milliards du fonds routier? Quelles valeurs quand il libère les assassins de maitre seye? Quelles valeurs quand il traite les Sénégalais de moins que rien en affirmant sans ciller que son fils valait 4 Sénégalais? Quand il est l’exécuteur des basses besognes de l'occident en Libye et en cote d'ivoire? Les autres ont abordé la gestion gabegique du patrimoine national. Les conquêtes démocratiques dans ce pays sont bien antérieures à Abdoulaye wade. Il n'est qu'un usurpateur et le 25 mars 2012 c'est un devoir d'honneur que d'arracher le pouvoir des griffes de cette famille ben ali, version sénégalaise.

27.Posté par Momsarèw le 06/03/2012 23:44
Ah ! un grand classique des dictateurs finissants. C'est terrible comment Wade ressemble à Gbagbo, jusqu'au grand complot des occidenteaux pour "recoloniser" l'Afrique, bientot nationalisation des banques création de monaie nationale ? RTS = ex-RTi meme propagande: dormez tout va bien, c'est la faute du méchant blanc. NON et NON ! ce sont nos chefs d'état qui prêtent le flanc aux occidentaux, s'ils géraient mieux en pillant moins les deniers publics pour des jets ou monuments.., s'ils répondaient aux besoins primaires de leurs populations et pas leur tirer dessus à bout portant, aucun état occidental ne viendrait les déranger. Qui a appelé la France au secours lors des manifs du 23 juin? qui a appelé les contitutionalistes Français au secours pour son 3è mandat?... Cessez de toujours rejeter la faute sur les autres et assumez votre mauvaise gestion.

26.Posté par migui le 06/03/2012 23:42
WADE derrange .
efectivement WADE derrange les senegalais , vous avez parfaitement raison monsieur SY jajajajajjaj

25.Posté par sall le 06/03/2012 23:34
Et pourtant Mr SY a raison!!!!!!!!Je connais bien Macky

24.Posté par PFFFFFFFF le 06/03/2012 22:03
TU EST UN COMÉDIEN OU ES QUE TU CONFOND WADE A TOMAS SANKARA

23.Posté par LE PATRIOTE le 06/03/2012 21:43
Salam
ce portait me rappelle celui de Khadafi..qui bizarrement a était chassé par les soit disant blancs occidentaux......avec comme arme décisif..pour le poignarder un certain Abdoulaye Wade....donc car on fait le portrait d'un homme comme Wade il ne faut pas oublier cette facette de cet homme...
C'est Wade e été un grand opposant...mais il a était un petit président si on fait son bilan coté ..institution...corruption...scandale fonciere...éducation...dégradation de valeurs....etc
il a plus apporté la démocratie sénégalaise plus comme opposant que comme président
merci

22.Posté par vrai le 06/03/2012 21:36
"bon negres" ... et en quelle qualite il est parti a Bengazi sous escorte des militaires français pour demander à son frere KHADAFI de partir.

21.Posté par MBIIMI le 06/03/2012 21:34
FA FI

20.Posté par Bigga le 06/03/2012 21:10
bull shit

19.Posté par l le 06/03/2012 20:53
si tu étais un bon fonctionnaire international tu dois pouvoir vivre de ta retraite et ne pas être obligé de te transformer ou de te réveler en larbin.
pauvre larbin

18.Posté par Tartuffe le 06/03/2012 20:52
Camus je suis daccord avec ce que vous dites mais votre commentaire m a vraiment aggresse. on ecrit "qui que ce soit" ce que vous avez ecrit fait violence au lecteur.

17.Posté par ali le 06/03/2012 20:50
wade dérange?oui je suis totalement d'accord avec l'auteur de l'article......seulement sur le fait qu'il dérange....meme si je pense que nous sommes les seuls nous senegalais que wade dérange...wade aux yeux du monde ne vaut rien...ne lui donnez pas le poste qu'il ne mérite pas...quelle influence wade peut-il avoir sur la scène internationale'il a été utilisé par sarkozy comme un bébé pour s'afficher en lybie...et ensuite?parlons d'une nation de son comportement et non d'une personne que toutes les chancelleries ont fini de dècrire comme le président le plus idiot...à travers ses déclarations...ses folies...ses rèves....ne nous saoulez pas de balivernes!!!wade ne vaut rien...et ne dérange nullement l'étranger...IL DERANGE SON PEUPLE QUI NE VEUT PLUS DE LUI...

16.Posté par KKKK le 06/03/2012 20:49
Tu es vraiment un connard abuul sy, même pas la peine de te répondre pauvre larbin que tu es !!!!

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