Dubaï Port Word ravit la vedette à Bolloré et se positionne comme le partenaire stratégique du Sénégal pour faire sortir de terre le Port de Ndayane. C’est ce que retient Dakaractu après avoir parcouru, pour ses lecteurs, l’entretien grand format que le nouveau directeur du Port Autonome de Dakar a, pour son baptême du feu, accordé à Intelligences Magazine. L’Emirati ne lésine pas sur les moyens pour remporter cette guerre entre géants du « G8 portuaire ».
« Les négociations avec DPW sont encore en cours. Nous venons de terminer une semaine de négociations à Paris et nous devrions nous retrouver pour un second round. Ce sont des négociations très sérieuses et très techniques qui demandent beaucoup de préparations et beaucoup de consultations. DPW est un partenaire stratégique dans cette importante initiative, nous cheminons ensemble dans ce projet pour un partenariat gagnant-gagnant. De l’issue des négociations, des choix stratégiques décidées par le Sénégal et de l’intérêt porté par les partenaires du Sénégal à ce projet, dépendra le niveau des investissements dans cet outil et son positionnement stratégique. Le montant des investissements pourrait atteindre voire dépasser 1000 milliards de FCFA. Sous la magistrature du Président Macky Sall, le Sénégal réaliserait ainsi le plus gros investissement de son histoire », renseigne M. Aboubacar Sedikh Bèye.
« Le démarrage des travaux est prévu au courant de l’année 2018. Nous saurons à l’issue des négociations avec DPW, après consultation des autres partenaires du Sénégal et des autorités sénégalaises, la configuration finale du Port de Dakar à Ndayane. Ce qui est certain, c’est que le terminal à conteneurs sera transféré à Ndayane et qu’une importante Zone Economique Spéciale, tournée vers l’exportation, sera adossée à ce port », ajoute le directeur général ; non sans préciser que « ce choix découle de la volonté du président de la République qui a décidé dans le Plan Sénégal Emergent de faire du Sénégal un hub logistique et industriel régional ».
Pour mieux légitimer les raisons de cette option, le successeur de Cheikh Kanté éclaire : « Aujourd’hui, le Port de Dakar est proche de la saturation, du fait de l’augmentation du trafic, de sa configuration spatiale et de l’absence de réserve foncière. Il s’y ajoute des limites structurelles dans les profondeurs du port, la configuration des quais et terminaux. En effet, le port est conçu pour accueillir des navires d’au maximum 13 m de tirant d’eau ; et c’est un seul poste, le poste 61 qui peut accommoder ces types de navires. Pour accueillir des navires Panamax, il nous faut un port en eaux profondes, capable d’accueillir des navires de plus forts tirants d’eau, 18 m, capables par exemple de charger jusqu’à vingt mille conteneurs, au lieu de la limite actuelle de quatre mille cinq cents conteneurs par navire ».
« Les négociations avec DPW sont encore en cours. Nous venons de terminer une semaine de négociations à Paris et nous devrions nous retrouver pour un second round. Ce sont des négociations très sérieuses et très techniques qui demandent beaucoup de préparations et beaucoup de consultations. DPW est un partenaire stratégique dans cette importante initiative, nous cheminons ensemble dans ce projet pour un partenariat gagnant-gagnant. De l’issue des négociations, des choix stratégiques décidées par le Sénégal et de l’intérêt porté par les partenaires du Sénégal à ce projet, dépendra le niveau des investissements dans cet outil et son positionnement stratégique. Le montant des investissements pourrait atteindre voire dépasser 1000 milliards de FCFA. Sous la magistrature du Président Macky Sall, le Sénégal réaliserait ainsi le plus gros investissement de son histoire », renseigne M. Aboubacar Sedikh Bèye.
« Le démarrage des travaux est prévu au courant de l’année 2018. Nous saurons à l’issue des négociations avec DPW, après consultation des autres partenaires du Sénégal et des autorités sénégalaises, la configuration finale du Port de Dakar à Ndayane. Ce qui est certain, c’est que le terminal à conteneurs sera transféré à Ndayane et qu’une importante Zone Economique Spéciale, tournée vers l’exportation, sera adossée à ce port », ajoute le directeur général ; non sans préciser que « ce choix découle de la volonté du président de la République qui a décidé dans le Plan Sénégal Emergent de faire du Sénégal un hub logistique et industriel régional ».
Pour mieux légitimer les raisons de cette option, le successeur de Cheikh Kanté éclaire : « Aujourd’hui, le Port de Dakar est proche de la saturation, du fait de l’augmentation du trafic, de sa configuration spatiale et de l’absence de réserve foncière. Il s’y ajoute des limites structurelles dans les profondeurs du port, la configuration des quais et terminaux. En effet, le port est conçu pour accueillir des navires d’au maximum 13 m de tirant d’eau ; et c’est un seul poste, le poste 61 qui peut accommoder ces types de navires. Pour accueillir des navires Panamax, il nous faut un port en eaux profondes, capable d’accueillir des navires de plus forts tirants d’eau, 18 m, capables par exemple de charger jusqu’à vingt mille conteneurs, au lieu de la limite actuelle de quatre mille cinq cents conteneurs par navire ».
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