La Coordination des Associations de Presse (CAP) dans un communiqué parvenu à Dakaractu dénonce le placement en garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck. Elle appelle ainsi à sa libération au nom de la liberté d'expression.
La Coordination des Associations de Presse (CAP) a appris, ce mardi, la convocation, l’audition puis la mise en position de garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck qui est poursuivi, selon plusieurs médias, pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation, indique le document.L’audition du mis en cause a porté sur sa dernière émission à la 7 TV au cours de laquelle il a affirmé ne pas croire aux chiffres énoncés par le Gouvernement concernant la situation économique héritée de l’ancienne gestion.
Le journaliste a confirmé ses propos étayés par les chiffres publiés sur le site du ministère des finances du Sénégal et par le fait que, selon lui, si le Sénégal a pu lever des fonds sur le marché de l’Uemoa c’est parce qu’il respecte les critères de convergence, sur la dette et le déficit budgétaire.
La CAP, après en avoir délibéré :- rappelle que le Sénégal est un Etat de droit et qu’en conséquence, les Libertés de presse et d’expression y sont consacrées par sa Charte fondamentale ;- appelle à la libération du journaliste Cheikh Yerim Seck qui est libre d’user de son droit à une libre expression ;– Considère qu’en l’absence d’une certification par la Cour des comptes des chiffres annoncés par le gouvernement, tout citoyen est libre de se saisir du sujet et d’en faire les commentaires qu’il souhaite, dans le strict respect de la Loi.
La CAP en appelle au sens élevé de la responsabilité des autorités judiciaires, y compris celles chargées des poursuites, face au respect des principes sacro-saints énumérés et protégés par la Constitution de la République du Sénégal, siège de leur pouvoir.
La Coordination des Associations de Presse (CAP) a appris, ce mardi, la convocation, l’audition puis la mise en position de garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck qui est poursuivi, selon plusieurs médias, pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation, indique le document.L’audition du mis en cause a porté sur sa dernière émission à la 7 TV au cours de laquelle il a affirmé ne pas croire aux chiffres énoncés par le Gouvernement concernant la situation économique héritée de l’ancienne gestion.
Le journaliste a confirmé ses propos étayés par les chiffres publiés sur le site du ministère des finances du Sénégal et par le fait que, selon lui, si le Sénégal a pu lever des fonds sur le marché de l’Uemoa c’est parce qu’il respecte les critères de convergence, sur la dette et le déficit budgétaire.
La CAP, après en avoir délibéré :- rappelle que le Sénégal est un Etat de droit et qu’en conséquence, les Libertés de presse et d’expression y sont consacrées par sa Charte fondamentale ;- appelle à la libération du journaliste Cheikh Yerim Seck qui est libre d’user de son droit à une libre expression ;– Considère qu’en l’absence d’une certification par la Cour des comptes des chiffres annoncés par le gouvernement, tout citoyen est libre de se saisir du sujet et d’en faire les commentaires qu’il souhaite, dans le strict respect de la Loi.
La CAP en appelle au sens élevé de la responsabilité des autorités judiciaires, y compris celles chargées des poursuites, face au respect des principes sacro-saints énumérés et protégés par la Constitution de la République du Sénégal, siège de leur pouvoir.
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