"Notre système éducatif est trop théorique" (Abdoulaye Wade)


"Notre système éducatif est trop théorique" (Abdoulaye Wade)
DAKARACTU.COM - Au cours de la cérémonie de remise des prix du concours général, le président Abdoulaye Wade a jugé que le système éducatif sénégalais est trop théorique. Cette année, le Concours général était placé sous le thème : ‘’Renaissance africaine et réformes curriculaires : enjeux et perspectives pour l’école et la jeunesse africaine’’.
 
‘’Notre système paraît trop théorique, alors que la pratique doit y avoir sa place pour avoir des ressources humaines de qualité, capables de s’adapter au monde du travail", a déclaré le président Wade dans son discours. 
 
Aux yeux du chef de l’Etat, « pour parvenir à une meilleure adéquation entre formation et emploi, les écoles, les universités et les entreprises doivent développer davantage la formation par alternance ». 
 
Le Professeur Cheikh Anta Diop est le parrain de cette édition. Le lycée Limamoulaye de Guédiawaye a cette fois-ci encore raflé la mise et remporté la palme de meilleur lycée. 
Mercredi 20 Juillet 2011




1.Posté par beuz le 20/07/2011 20:10
de grace M.WAXEET réfectioné ce lycée d'excellence...................y'en a marre...................

2.Posté par Lamifa le 20/07/2011 20:44
"Et prenez garde au mensonge! Car il conduit à la corruption, et la corruption mène à l’Enfer. Celui qui ment et qui persiste dans le mensonge sera inscrit auprès de Dieu comme Imposteur."

JE VOUS PRIE DE BIEN RECITER DES ASTAFIROULAHI POUR NOTRE PAYS A TRAVERS NOTRE PRESIDENT . VOUS N AVEZ PAS REMARQUE LA FORTE CHALEUR DANS LE PAYS CES TEMPS CI. DAKAR SUFFOQUE.
ET VOUS SAVEZ POURQUOI ? NON?

NOTRE PRESIDENT A MENTI ET PERSISTE DANS LE MENSONGE ,!!!

MON PRESSENTIMENT NE ME PLAIT PAS GUERE !!!

3.Posté par doudou le 20/07/2011 21:22
encore une fois le lycée Limamoulaye est "le meilleur lycée"; et pourtant c'est un lycée en ruine qui menace de tomber sur les élèves. Il faut attendre la catastrophe pour réagir?

4.Posté par DouYérim ex "Yérim" le 20/07/2011 21:38
Le système éducatif doit être revu aussi bien au niveau des contenus qu'au du système de financement. Le Sénégal a opté - pour parler du financement - d'un système de financement indirect de l'éducation : L'Etat collecte les ressources (impôt) pour financer l'école (construction d'infrastructures, prise en charge masse salariale et autres dépenses de fonctionnement). Il se trouve malheureusement que je suis de procéder à un double financement de l'école : payer des impôts dont les 40% sont mis dans l'école et financer moi même l'éducation de mes enfants parce que les défaillances du système public m'ont conduit à les inscrire dans le privé. A partir du moment où, au moins, au niveau du supérieur, plus 60% des parents mettent leurs enfants dans les écoles de formation supérieures privées et donc prennent en charge eux-mêmes l'éducation de leurs enfants, il faut avoir le courage de questionner le système actuel de financement indirect de l'école. Je ne crois qu'il soit très juste de demander à des sénégalais de financer doublement l'école (leurs impôts, et les frais de scolarité de leurs enfants). S'il est vrai que le système de financement indirect assure une solidarité national dans le finance de l'école, il est tout aussi vrai que l'école publique ne vaut plus rien, alors que vaut cette solidarité. Nous devons cesser d'être trop conservateurs et avoir le courage de revoir certaines réalités. Moi, je propose la suppression de l'école publique. Ainsi, les écoles publiques seront privatisées, et comme avec les hôtels, ils seront classifiés et les frais de scolarité seront définis en fonction de la classification de l'école. Ainsi, les 400 milliards (40% d'un budget de 1000 milliards) seront distribué chaque année sous forme de bourse. Et tous les élèves du pays seront boursiers, les meilleures fréquenteront les écoles d'excellence et l'Etat versera directement les frais de scolarité si les parents prouvent l'inscription de leurs enfants. Et un système informatique performant serait mis en place pour éviter toute fraude. Ainsi, l'Etat consacrait ses efforts au contrôle des établissements scolaires : (respects des normes d'enseignement, des volumes horaires, des conditions de recrutement des enseignants.....) Mais dans un pays où les gens préfèrent hurler que réfléchir, sur les vrais enjeux de développement, je ne doute point que ce n'est pas demain, qu'une forme de grand envergure de l'école sera engagée.

5.Posté par DouYérim ex "Yérim" le 20/07/2011 23:46
Le système éducatif doit être revu aussi bien au niveau des contenus qu'au niveau du système de financement. Le Sénégal a opté - pour parler du financement - d'un système de financement indirect de l'éducation : L'Etat collecte les ressources (impôt) pour financer l'école (construction d'infrastructures, prise en charge masse salariale et autres dépenses de fonctionnement). Il se trouve malheureusement que je suis obligé de procéder à un double financement de l'école : payer des impôts dont les 40% sont mis dans l'école et financer moi même l'éducation de mes enfants parce que les défaillances du système public m'ont conduit à les inscrire dans le privé. A partir du moment où, au moins, au niveau du supérieur, plus 60% des parents mettent leurs enfants dans les écoles de formations supérieures privées et donc prennent en charge eux-mêmes l'éducation de leurs enfants, il faut avoir le courage de questionner le système actuel de financement indirect de l'école. Je ne crois pas qu'il soit très juste de demander à des sénégalais de financer doublement l'école (leurs impôts, et les frais de scolarité de leurs enfants). S'il est vrai que le système de financement indirect assure une solidarité national dans le financement de l'école, il est tout aussi vrai que l'école publique ne vaut plus rien, alors que vaut cette solidarité? Nous devons cesser d'être trop conservateurs et avoir le courage de revoir certaines réalités. Moi, je propose la suppression de l'école publique. Ainsi, les écoles publiques seront privatisées, et comme avec les hôtels, elles seront classifiées et les frais de scolarité seront définis en fonction de la classification de l'école. Ainsi, les 400 milliards (40% d'un budget de 1000 milliards) seront distribués chaque année sous forme de bourse. Et tous les élèves du pays seront boursiers, les meilleures fréquenteront les écoles d'excellence et l'Etat versera directement les frais de scolarité si les parents prouvent l'inscription de leurs enfants. Et un système informatique performant serait mis en place pour éviter toute fraude. Ainsi, l'Etat consacrait ses efforts au contrôle des établissements scolaires : (respects des normes d'enseignement, des volumes horaires, des conditions de recrutement des enseignants.....) Mais dans un pays où les gens préfèrent hurler que réfléchir sur les vrais enjeux de développement, je ne doute point que ce n'est pas demain qu'une forme de grand envergure de l'école sera engagée.

6.Posté par ROBINET le 21/07/2011 07:43
la pratique doit y avoir sa place pour avoir des ressources humaines de qualité,

capables de s’adapter au monde du travail"

BIEN DIT PRÉSIDENT LA THÉORIE ET LA PRATIQUE SONT LIES

AFIN QUE L'APPRENANT PUISSE ÊTRE TOUJOURS A JOUR

MERCI INFINIMENT

7.Posté par ROBINET le 21/07/2011 08:02


Une jeunesse mal formée, insuffisamment outillée ou insuffisamment motivée, constitue un fardeau pour le continent

8.Posté par Kate le 21/07/2011 13:05
pourquoi est-ce-que mon adresse e-mail apparait sur toutes les pages?

9.Posté par GOUYEGUI le 21/07/2011 13:09
UN GRAND BRAVO D'EMBLEE POUR LE LYCEE LIMAMOULAYE QUI A CONTRIBUE A FACONNER ET FORGER MA PERSONALITE . CECI DIT IL FAUT ATTAQUER LE MAL PAR LA RACINE . CE MONDE EXIGE DE L'ACTION COMBINEE A LA CONNAISSANCE POUR RELEVER LES DEFIS QUI NOUS INTERPELLENT . LE SENEGAL NE PEUT ECHAPPER A CETTE LOGIQUE . EN GRAND VISIONNAIRE WADE INVITE A UNE NOUVELLE ORIENTATION DE L'ECOLE SENEGALAISE .



Dans la même rubrique :