Votre déclaration de candidature à la présidence de la fédération sénégalaise de basket-ball, sans nous avoir surpris, heurte les consciences éprises de bon sens et piétine l’essence même du sport qui , faudrait-il le rappeler, phénomène social occupant dans la vie des nations une place chaque jour plus grande, est un système de pratiques doublé d’un système de représentations et de valeurs dont la fonction est de doter toute société de visions du monde et de modes de comportement.
Comment pensez-vous légitimement et moralement succéder au comité de normalisation du basket-ball sénégalais ( CNBS) qui a été installé pour voler au secours d’une discipline sportive qui nous a valu par le passé respect et admiration et que votre magistère avait fini de déstabiliser et de ridiculiser à la face du monde sportif ?
Pour rappel, l’équipe que vous dirigiez a été suspendue en 2013 et remplacée par le CNBS après que le Sénégal ait été accusé d’avoir triché sur l’âge d’un basketteur lors d’une compétition internationale ; notre pays a dû payer une forte amende en 2014 à la suite de cette accusation de tricherie.
De plus sans jamais pouvoir se prévaloir d’un bilan technique honorable, votre magistère a plus ouvert de foyers de tensions internes inutiles qu’il n’a tenté de réunir la famille du basket-ball autour de l’essentiel. Votre attitude va-t-en- guerre n’a épargné aucun segment du basket sénégalais (dirigeants, techniciens, journalistes), même l’actuel président du CNBS n’y a pas échappé.
Votre accession à la tête du basket sénégalais comme votre gestion de la discipline fut loin de rencontrer l’unanimité des acteurs.
Monsieur Tandian, comprenez que le Sport moderne répond historiquement à la création d’une morale dans les rapports conflictuels et combatifs qu’inventent les sociétés, et où se sont affaissées les valeurs religieuses et les solidarités traditionnelles.
Il ne suffit pas d’avoir été joueur (même professionnel) ou d’être un mécène (vous revendiquez sur les plateaux de télévision que vous êtes le 2ième contributeur du basket sénégalais après l’Etat) pour faire un bon dirigeant car comprendre le sport (ou un sport), c’est le saisir en tant qu’objet total, à travers le système des relations qu’il entretient avec la culture et la société qui lui donne du sens.
Certainement vous avez beaucoup apporté au basket sénégalais mais vous n’avez point le profil de l’emploi malgré tous vos moyens, toute la campagne médiatique autour de votre candidature et même votre amende honorable.
L’Etat du Sénégal, dans un souci de cohérence, de pertinence et pour redorer le blason du basket doit considérer la candidature de Baba Tandian irrecevable ; autrement la mise en place de ce CNBS serait une incongruité de l’histoire.
Monsieur l’imprimeur, merci pour tout ce que vous avez fait et souhaité faire pour votre discipline de cœur, mais il faut savoir laisser les choses avant qu’elles ne vous laissent !
Sportivement
Dr Mamadou Badara Seck
Comment pensez-vous légitimement et moralement succéder au comité de normalisation du basket-ball sénégalais ( CNBS) qui a été installé pour voler au secours d’une discipline sportive qui nous a valu par le passé respect et admiration et que votre magistère avait fini de déstabiliser et de ridiculiser à la face du monde sportif ?
Pour rappel, l’équipe que vous dirigiez a été suspendue en 2013 et remplacée par le CNBS après que le Sénégal ait été accusé d’avoir triché sur l’âge d’un basketteur lors d’une compétition internationale ; notre pays a dû payer une forte amende en 2014 à la suite de cette accusation de tricherie.
De plus sans jamais pouvoir se prévaloir d’un bilan technique honorable, votre magistère a plus ouvert de foyers de tensions internes inutiles qu’il n’a tenté de réunir la famille du basket-ball autour de l’essentiel. Votre attitude va-t-en- guerre n’a épargné aucun segment du basket sénégalais (dirigeants, techniciens, journalistes), même l’actuel président du CNBS n’y a pas échappé.
Votre accession à la tête du basket sénégalais comme votre gestion de la discipline fut loin de rencontrer l’unanimité des acteurs.
Monsieur Tandian, comprenez que le Sport moderne répond historiquement à la création d’une morale dans les rapports conflictuels et combatifs qu’inventent les sociétés, et où se sont affaissées les valeurs religieuses et les solidarités traditionnelles.
Il ne suffit pas d’avoir été joueur (même professionnel) ou d’être un mécène (vous revendiquez sur les plateaux de télévision que vous êtes le 2ième contributeur du basket sénégalais après l’Etat) pour faire un bon dirigeant car comprendre le sport (ou un sport), c’est le saisir en tant qu’objet total, à travers le système des relations qu’il entretient avec la culture et la société qui lui donne du sens.
Certainement vous avez beaucoup apporté au basket sénégalais mais vous n’avez point le profil de l’emploi malgré tous vos moyens, toute la campagne médiatique autour de votre candidature et même votre amende honorable.
L’Etat du Sénégal, dans un souci de cohérence, de pertinence et pour redorer le blason du basket doit considérer la candidature de Baba Tandian irrecevable ; autrement la mise en place de ce CNBS serait une incongruité de l’histoire.
Monsieur l’imprimeur, merci pour tout ce que vous avez fait et souhaité faire pour votre discipline de cœur, mais il faut savoir laisser les choses avant qu’elles ne vous laissent !
Sportivement
Dr Mamadou Badara Seck
Autres articles
-
Forum de l’Investissement Turquie-Sénégal : le plaidoyer du président Bassirou Diomaye Faye pour les secteurs de l’agro-industrie, l’énergie et l’industrie manufacturière
-
Kaolack : L’homme d’affaires Modou Ndiaye Rakhma reçu par le leader de Pastef Ousmane Sonko
-
La situation au nord de Gaza est "apocalyptique", selon les chefs d'agences de l'ONU
-
Visite Officielle en Turquie : Le chef de l’État invite à un partenariat fécond avec le Sénégal
-
Kaolack / Législatives 2024 : « Notre posture sera celle d’un député au service de sa communauté... » (Zeynabou Cissé, UGP)