Pour "lutter contre le risque de l'oubli", plusieurs personnalités, essentiellement africaines, ont écrit, dans un recueil publié lundi, des lettres de soutien au président nigérien Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet 2023 par un coup d'Etat et prisonnier depuis.
Parmi les 26 qui ont pris la plume on retrouve notamment l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, l'ex-Premier ministre malien Moussa Mara ou encore l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, lauréat du prix Renaudot 2008.
"Pour lutter contre le risque de l’oubli, l'autre nom de l’abandon, 26 personnalités politiques, publiques et de la société civile ont décidé de s’adresser directement à lui", indique la quatrième de couverture du livre, co-signé par la conseillère en communication Geneviève Goetzinger et l'avocat malien Mamadou Ismaila Konaté.
"Je suis convaincu que tu retrouveras la liberté que tu n'aurais jamais dû perdre et la pleine capacité à imprimer à nouveau ta marque sur le destin du Niger et de notre continent", écrit l'ancien Premier ministre ivoirien Pascal Affi N'Guessan.
"Plus d'un an après ce sinistre coup de force, les putschistes gardent toujours en otage un président de la République démocratiquement élu, porteur de légitimité et de rêve d'un peuple. Aujourd'hui, privé de tout sauf de ton honneur et de ton amour pour les peuples du Niger et de l'Afrique, tu incarnes le symbole de la résistance des démocrates face à l'arbitraire des juntes militaires", écrit de son côté Khalifa Sall.
Mohamed Bazoum a été renversé le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani, le chef de sa garde présidentielle. M. Bazoum, élu en 2021 et qui n'a jamais démissionné, revendique toujours d'être le président du Niger.
Il est séquestré depuis le putsch avec son épouse Hadiza dans sa résidence présidentielle, au sein du palais, à Niamey, dans des conditions strictes.
En juin, la Cour d'Etat du Niger, une juridiction créée par le régime militaire, a levé son immunité présidentielle, ouvrant la voie à un éventuel procès, même si aucune date n'a depuis été fixée.
Parmi les 26 qui ont pris la plume on retrouve notamment l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, l'ex-Premier ministre malien Moussa Mara ou encore l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, lauréat du prix Renaudot 2008.
"Pour lutter contre le risque de l’oubli, l'autre nom de l’abandon, 26 personnalités politiques, publiques et de la société civile ont décidé de s’adresser directement à lui", indique la quatrième de couverture du livre, co-signé par la conseillère en communication Geneviève Goetzinger et l'avocat malien Mamadou Ismaila Konaté.
"Je suis convaincu que tu retrouveras la liberté que tu n'aurais jamais dû perdre et la pleine capacité à imprimer à nouveau ta marque sur le destin du Niger et de notre continent", écrit l'ancien Premier ministre ivoirien Pascal Affi N'Guessan.
"Plus d'un an après ce sinistre coup de force, les putschistes gardent toujours en otage un président de la République démocratiquement élu, porteur de légitimité et de rêve d'un peuple. Aujourd'hui, privé de tout sauf de ton honneur et de ton amour pour les peuples du Niger et de l'Afrique, tu incarnes le symbole de la résistance des démocrates face à l'arbitraire des juntes militaires", écrit de son côté Khalifa Sall.
Mohamed Bazoum a été renversé le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani, le chef de sa garde présidentielle. M. Bazoum, élu en 2021 et qui n'a jamais démissionné, revendique toujours d'être le président du Niger.
Il est séquestré depuis le putsch avec son épouse Hadiza dans sa résidence présidentielle, au sein du palais, à Niamey, dans des conditions strictes.
En juin, la Cour d'Etat du Niger, une juridiction créée par le régime militaire, a levé son immunité présidentielle, ouvrant la voie à un éventuel procès, même si aucune date n'a depuis été fixée.
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