Mouvement du 23 juin : Amnesty demande une enquête


Mouvement du 23 juin : Amnesty demande une enquête
Presque un mois jour pour jour après les émeutes du 23 juin à Dakar, aucune suite judiciaire n’a été enclenchée. Ce jour-là, plusieurs milliers de manifestants étaient descendus dans les rues de la capitale pour s’opposer à un projet de réforme de la Constitution, et des leaders d’opinion avaient été publiquement agressés. Depuis, une seule plainte a été déposée. Amnesty international réclame une enquête sur des « allégations de tortures » policières à leur encontre.
 
Des jeunes munis de pierres se battant avec des policiers qui répliquent par des jets de bombes lacrymogènes. Le 23 juin dernier, les chaînes de télévision sénégalaises passaient en boucle ces images de violences provoquées par des manifestations contre un projet de réforme de la Constitution.
 
Parmi les victimes des émeutes, figuraient ce jour-là des hommes d’opinion, comme Alioune Tine et Oumar Diallo, tous deux militants au sein de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho).
 
Ce lundi18 juillet, ils ont porté plainte contre X pour « tentative d’assassinat, coups et blessures volontaires et actes de torture ». Avec cette plainte, les avocats des victimes ont joint des certificats médicaux et des CD contenant plusieurs photos montrant Alioune Tine et Oumar Diallo agressés publiquement par d’autres manifestants.
 
Si d’autres personnalités affirment avoir été victimes de bavures policières ce jour-là, jusque-là, aucune autre action judiciaire n’a été entreprise. Joint par RFI, Seydi Gassama, directeur de la section sénégalaise d’Amnesty international, dit toute sa colère : « On a vu à la télévision comment des personnalités ont été torturées et aucune mesure de suspension immédiate n’a été prise à l’encontre des gens qui ont été identifiés par leurs victimes. »
 
Amnesty international a donc demandé l’ouverture d’une enquête par le procureur de la République sur les émeutes du 23 juin. Car pour Seydi Gassama, « lorsqu’il y a actes de torture, le procureur doit s’autosaisir ».

( Avec RFI ) 
Jeudi 21 Juillet 2011




1.Posté par DouYérim ex "Yérim" le 21/07/2011 08:36
Et amnesty ne réclame aucune justice pour ceux qui ont été les victimes des émeutiers clairement identifiés. Messieurs les victimes des casseurs, vous êtes des quantités humaines négligeable, vos vies, vos biens ne représente rien auprès de cette nouvelle race de défenseurs des droits humains. C'est triste et lamentable, comment peut-on se perdre de s'indigner sur le sort des individus en fonction de leur sensibilité politique ? Et les policiers qui ont été victimes des casseurs (identifiables et identifiés) sont aussi des quantités humaines négligeables. Et on se dit démocrate et républicain.

2.Posté par DouYérim ex "Yérim" le 21/07/2011 08:37
Et amnesty ne réclame aucune justice pour ceux qui ont été les victimes des émeutiers clairement identifiés. Messieurs les victimes des casseurs, vous êtes des quantités humaines négligeables, vos vies, vos biens ne représentent aucun intérêt auprès de cette nouvelle race de défenseurs des droits humains. C'est triste et lamentable, comment peut-on se permettre de s'indigner sur le sort des individus en fonction de leur sensibilité politique ? Et les policiers qui ont été victimes des casseurs (identifiables et identifiés) sont aussi des quantités humaines négligeables ? Très certainement ! Et on se dit démocrate et républicain.

3.Posté par USAM23 le 22/07/2011 03:27 (depuis mobile)
Please shut the hell up!!!!!



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