Après un peu plus d'une décennie de règne sans partage du pouvoir, le président Abdoulaye wade et son régime viennent de tomber.
La volonté divine s'est sans doute manifestée à travers le vote d'une infime minorité de la population sénégalaise qui a pris part a cet important devoir citoyen.
Faut il le rappeler, sur une population estimée à plus de douze millions d'habitants, seuls deux millions de senegalais ont participe au vote et au finish un millions de sénégalais (seulement) ont élu Monsieur Macky Sall, comme le quatrième président de la république du Sénégal . Plus qu'une victoire d'un camp sur un autre, c'est la défaite cuisante d'un clan, d'un régime, mais aussi la fin d'un projet dynastique .
En réalité, ce n'est ni, cet expert de la communication fantaisiste, qui veut coûte que coûte se faire passer pour un martyr, cet exilé volontaire qui n'a jamais épargné personne, dans ses insanités hebdomadaires ( même le président Sall), qui a vaincu WADE,mais encore moins les "partisans attitrés" de Macky Sall, à ne pas confondre surtout avec les maquisards(ces résistants qui avaient suivi Macky) , mais cette frange très importante de la population sénégalaise , cette vaillante jeunesse sereine, symbolisée entre autres, par les leaders de ce vaste mouvement "y en marre ".
Au fait, quelle est la place du peuple dont on veut attribuer la victoire au terme de cette élection?
Où sont les dix millions de sénégalaises et de sénégalais qui n'ont pas pris part au joug électoral? Ne sont ils pas concernés, j'allais dire intéressés, ou simplement n'ont ils pas l'âge requis pour participer aux élections?
Qu'est ce qui qui justifie ce faible taux de participation des populations aux élections, depuis que le Sénégal en organise?
Est ce un mépris a l'égard de la chose politique ? ou bien, est ce un simple manque de devoir civique?
Voilà sans doute autant de questions susceptibles de nous éclairer sur la problématique de la légitimité de nos gouvernants dans un pays qui se dit démocratique et dont 26% de la population élisent le président de la république .
Je suis loin de renié cette cette belle et éclatante victoire, dont je salue la portée et la touche divine qui se cache derrière. Victoire, à la quelle beaucoup de sénégalais anonymes ont participé, non pas en tant que militant partisan, mais comme de farouches opposants au "dead régime"de WADE.
En réalité, comme beaucoup de sénégalais en 2000, nous avions opté pour l'alternance, symbolisée à cette époque par Maître WADE .
C'est, cette même volonté de changement qui a animé tout un peuple qui n'en pouvait plus de supporter les dérives d'un régime quasi monarchique et dont les partisans foulent au pied les règles élémentaires qui régissent un État de droit.
La proximité avec le président ou de son fils karim , était un gage sécuritaire .
Le vandalisme et la provocation furent érigés en stratégie politique .
L'arrogance , la trahison et le mépris comme mode d'expression .
La corruption et la gabegie comme modèle de gérance .....
Le 25 mars dernier, des sénégalais ont voté et élu Monsieur Macky Sall, pour remplacer son ancien Maître Abdoulaye WADE .
Cette belle élection du quatrième président de la jeune république du Sénégal, ne nous y trompas pas: elle est l'oeuvre d'aucun parti politique, encore moins de coalition de partis, elle est la victoire des ces millions de sénégalais qui ont endure calmement mais dignement les si longues années de calvaire du régime solitaire de Abdoulaye Wade. Des années durant lesquelles, notre cher nouveau président y a obtenu des gallons, qui l'ont hisse aujourd'hui à la hiérarchie suprême.
Monsieur Macky Sall n'a jamais occupé un poste électif si ce n'est la mairie de Fatick , sa ville natale, son dernier poste de responsabilité dans le régime de WADE (président de l' Assemblée nationale), tout le monde sait que le maître y parachutait ses occupants. Par contre, Cela n'enlève en rien, la légitimité et le mérite de cet homme né sous une belle étoile et dont tout semble lui faciliter cette ascension fulgurante.
Je crois avoir entendu plusieurs fois, le président Macky Sall, alors qu'il était candidat à la présidentielle, dire, que le pouvoir, c'est à dire "ngour"appartient à Dieu et c'est à lui seul qu'il échoit la prérogative de le confier à qui il veut. Je veux simplement lui rappeler humblement ceci : que la notion de pouvoir est à bannir dans son vocable pour bien marquer la rupture.
Monsieur le président, vous n'avez pas hérité d'un pouvoir, mais un d'un Devoir, celui de servir le Sénégal , vous n'êtes pas un chef de l'Etat, mais un serviteur de l'Etat, vous n'êtes pas un père de la Nation, mais un fils de la Nation.
Vous n'êtes pas dans la mêlée, mais au dessus de la mêlée .Ne gouvernez pas avec vos amis, mais avec des compétents.Ecoutez plus vos adversaires que vos militants. C'est cela la rupture! Faites toujours la différence entre les Mackisards et les maquisards.
Les premiers étant vos anciens détracteurs qui aujourd'hui vous déroulent le tapis rouge et les seconds,ces braves hommes et femmes avec qui vous étiez dans le maquis.
"Sa nonuu demb, soula beug tey , pekkhema sotiwoule ,"littéralement traduit par
"Vos ennemis d'hier s'ils prétendent t'aimer aujourd'hui , c'est qu'ils n'ont pas réussi leur sale besogne!"
Dieu est grand!
Madère fall
USA
La volonté divine s'est sans doute manifestée à travers le vote d'une infime minorité de la population sénégalaise qui a pris part a cet important devoir citoyen.
Faut il le rappeler, sur une population estimée à plus de douze millions d'habitants, seuls deux millions de senegalais ont participe au vote et au finish un millions de sénégalais (seulement) ont élu Monsieur Macky Sall, comme le quatrième président de la république du Sénégal . Plus qu'une victoire d'un camp sur un autre, c'est la défaite cuisante d'un clan, d'un régime, mais aussi la fin d'un projet dynastique .
En réalité, ce n'est ni, cet expert de la communication fantaisiste, qui veut coûte que coûte se faire passer pour un martyr, cet exilé volontaire qui n'a jamais épargné personne, dans ses insanités hebdomadaires ( même le président Sall), qui a vaincu WADE,mais encore moins les "partisans attitrés" de Macky Sall, à ne pas confondre surtout avec les maquisards(ces résistants qui avaient suivi Macky) , mais cette frange très importante de la population sénégalaise , cette vaillante jeunesse sereine, symbolisée entre autres, par les leaders de ce vaste mouvement "y en marre ".
Au fait, quelle est la place du peuple dont on veut attribuer la victoire au terme de cette élection?
Où sont les dix millions de sénégalaises et de sénégalais qui n'ont pas pris part au joug électoral? Ne sont ils pas concernés, j'allais dire intéressés, ou simplement n'ont ils pas l'âge requis pour participer aux élections?
Qu'est ce qui qui justifie ce faible taux de participation des populations aux élections, depuis que le Sénégal en organise?
Est ce un mépris a l'égard de la chose politique ? ou bien, est ce un simple manque de devoir civique?
Voilà sans doute autant de questions susceptibles de nous éclairer sur la problématique de la légitimité de nos gouvernants dans un pays qui se dit démocratique et dont 26% de la population élisent le président de la république .
Je suis loin de renié cette cette belle et éclatante victoire, dont je salue la portée et la touche divine qui se cache derrière. Victoire, à la quelle beaucoup de sénégalais anonymes ont participé, non pas en tant que militant partisan, mais comme de farouches opposants au "dead régime"de WADE.
En réalité, comme beaucoup de sénégalais en 2000, nous avions opté pour l'alternance, symbolisée à cette époque par Maître WADE .
C'est, cette même volonté de changement qui a animé tout un peuple qui n'en pouvait plus de supporter les dérives d'un régime quasi monarchique et dont les partisans foulent au pied les règles élémentaires qui régissent un État de droit.
La proximité avec le président ou de son fils karim , était un gage sécuritaire .
Le vandalisme et la provocation furent érigés en stratégie politique .
L'arrogance , la trahison et le mépris comme mode d'expression .
La corruption et la gabegie comme modèle de gérance .....
Le 25 mars dernier, des sénégalais ont voté et élu Monsieur Macky Sall, pour remplacer son ancien Maître Abdoulaye WADE .
Cette belle élection du quatrième président de la jeune république du Sénégal, ne nous y trompas pas: elle est l'oeuvre d'aucun parti politique, encore moins de coalition de partis, elle est la victoire des ces millions de sénégalais qui ont endure calmement mais dignement les si longues années de calvaire du régime solitaire de Abdoulaye Wade. Des années durant lesquelles, notre cher nouveau président y a obtenu des gallons, qui l'ont hisse aujourd'hui à la hiérarchie suprême.
Monsieur Macky Sall n'a jamais occupé un poste électif si ce n'est la mairie de Fatick , sa ville natale, son dernier poste de responsabilité dans le régime de WADE (président de l' Assemblée nationale), tout le monde sait que le maître y parachutait ses occupants. Par contre, Cela n'enlève en rien, la légitimité et le mérite de cet homme né sous une belle étoile et dont tout semble lui faciliter cette ascension fulgurante.
Je crois avoir entendu plusieurs fois, le président Macky Sall, alors qu'il était candidat à la présidentielle, dire, que le pouvoir, c'est à dire "ngour"appartient à Dieu et c'est à lui seul qu'il échoit la prérogative de le confier à qui il veut. Je veux simplement lui rappeler humblement ceci : que la notion de pouvoir est à bannir dans son vocable pour bien marquer la rupture.
Monsieur le président, vous n'avez pas hérité d'un pouvoir, mais un d'un Devoir, celui de servir le Sénégal , vous n'êtes pas un chef de l'Etat, mais un serviteur de l'Etat, vous n'êtes pas un père de la Nation, mais un fils de la Nation.
Vous n'êtes pas dans la mêlée, mais au dessus de la mêlée .Ne gouvernez pas avec vos amis, mais avec des compétents.Ecoutez plus vos adversaires que vos militants. C'est cela la rupture! Faites toujours la différence entre les Mackisards et les maquisards.
Les premiers étant vos anciens détracteurs qui aujourd'hui vous déroulent le tapis rouge et les seconds,ces braves hommes et femmes avec qui vous étiez dans le maquis.
"Sa nonuu demb, soula beug tey , pekkhema sotiwoule ,"littéralement traduit par
"Vos ennemis d'hier s'ils prétendent t'aimer aujourd'hui , c'est qu'ils n'ont pas réussi leur sale besogne!"
Dieu est grand!
Madère fall
USA
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