Depuis ce matin, il se tient à Pikine, au siège de l’Union des travailleurs du Sénégal (Uts), un atelier qui s’assigne comme objectif de renforcer les capacités des délégués du personnel. Cela, conjointement avec la Fédération nationale agro-alimentaire et forestière de France, qui fait partie de la Cgt, représentée par son secrétaire général Julien Huck.
Face aux journalistes, Alioune Ndiaye, président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce, du textile et activités similaires, se fondant sur les dispositions du décret 67-360, a informé que « le refus d’organiser des élections pour le choix du délégué du personnel expose l’employeur à des sanctions pénales ».
« Le décret 67-360 garantit une protection juridique au délégué du personnel et lui permet de porter des revendications au niveau de l’entreprise et en dehors de celle-ci », éclaire le patron du Syndicat national des travailleurs des industries alimentaires du Sénégal (Sntia). Celui-ci est également revenu sur les conventions internationales du travail, « ces normes supra légales », ratifiées par le Sénégal et qui protègent le délégué.
Julien Huck abonde dans le même sens et précise que la violation des lois qui protègent le délégué n’est pas « exclusif au Sénégal ». Il cite l’exemple de son pays, la France, où la pratique est courante.
.
M. Ndiaye, sur un autre registre, a alerté sur la famine rampante que connaissent certaines populations du Nord du pays. Il en déduit que cela est dû au manque de volonté politique, non sans indexer le « phénomène de l’accaparement des terres opéré par les multinationales étrangères qui appauvrissent les cultivateurs ».
Même son de cloche de Julien Huck, secrétaire général de l’Union internationale de l’agriculture et de l’alimentation, membre de la grande famille de Fédération syndicale mondiale.
Ce dernier préconise de « se battre contre l’accaparement des profits et contre le creusement des inégalités par le patronat ». « Le système capitaliste est en crise…Il y a 1 milliard d’êtres humains qui meurent de faim », avertit-il.
Pour poser un acte fort dans le sens d’endiguer toute menace de crise alimentaire en Afrique, il est prévu deux importantes rencontres à Dakar au moins de décembre 2018 : la deuxième conférence africaine des syndicats des travailleurs de l’Agriculture et de l’Alimentation et la réunion du Comité exécutif de l’Union internationale de la Fsm.
Face aux journalistes, Alioune Ndiaye, président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce, du textile et activités similaires, se fondant sur les dispositions du décret 67-360, a informé que « le refus d’organiser des élections pour le choix du délégué du personnel expose l’employeur à des sanctions pénales ».
« Le décret 67-360 garantit une protection juridique au délégué du personnel et lui permet de porter des revendications au niveau de l’entreprise et en dehors de celle-ci », éclaire le patron du Syndicat national des travailleurs des industries alimentaires du Sénégal (Sntia). Celui-ci est également revenu sur les conventions internationales du travail, « ces normes supra légales », ratifiées par le Sénégal et qui protègent le délégué.
Julien Huck abonde dans le même sens et précise que la violation des lois qui protègent le délégué n’est pas « exclusif au Sénégal ». Il cite l’exemple de son pays, la France, où la pratique est courante.
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M. Ndiaye, sur un autre registre, a alerté sur la famine rampante que connaissent certaines populations du Nord du pays. Il en déduit que cela est dû au manque de volonté politique, non sans indexer le « phénomène de l’accaparement des terres opéré par les multinationales étrangères qui appauvrissent les cultivateurs ».
Même son de cloche de Julien Huck, secrétaire général de l’Union internationale de l’agriculture et de l’alimentation, membre de la grande famille de Fédération syndicale mondiale.
Ce dernier préconise de « se battre contre l’accaparement des profits et contre le creusement des inégalités par le patronat ». « Le système capitaliste est en crise…Il y a 1 milliard d’êtres humains qui meurent de faim », avertit-il.
Pour poser un acte fort dans le sens d’endiguer toute menace de crise alimentaire en Afrique, il est prévu deux importantes rencontres à Dakar au moins de décembre 2018 : la deuxième conférence africaine des syndicats des travailleurs de l’Agriculture et de l’Alimentation et la réunion du Comité exécutif de l’Union internationale de la Fsm.
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