Invité de l’émission hebdomadaire « En Ligne » de Dakaractu, ce 30 mai, le président de l’Union des jeunes pour la paix et la nation Africaine (UJPNA), Mouhamadou Diouara a commenté la visite, ce jeudi, du Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye auprès des autorités militaires maliennes. Le président sénégalais qui a pour la première fois effectué le déplacement à Bamako après son installation avait exprimé son souhait de revoir les pays de l’Alliance de Etats du Sahel (AES) notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Mouhamadou Diouara a magnifié sa démarche tendant à une médiation pour un retour dans la communauté.
« D'abord, je pense que c'est une initiative louable et honorable de la part du président Bassirou Diomaye Faye, venant du chef d'État du Sénégal parce que le Sénégal, c'est le frère jumeau du Mali. Nous sommes nés en tant que pays indépendant. On est né comme un seul pays. Donc une fédération, appelée la fédération du Mali, Il est même malheureux de constater que cette fédération a dû s'arrêter en cours de route sur la base d'incompréhension entre les leaders d'alors. J'espère que ce projet n'est pas mort et que d'autres générations, d'autres acteurs pourront rallumer la flamme et peut-être remettre ça en orbite. Donc c'est un geste qui est louable et honorable de sa part. Deuxièmement, il ne faut jamais dire jamais. Il ne faut jamais dire que c’est finit ça ne va jamais se faire. Je pense qu'il y a des chances que cette médiation aboutisse», a indiqué la personnalité politique malienne. Par ailleurs, Mouhamadou Diouara n’a pas omis d’alerter sur la nécessité de convaincre les pays de l’AES.
« Mais attention, attention, il ne faut pas commettre l'erreur de penser qu'il suffit de venir à Bamako, aller à Niamey, aller à Ouaga et sensibiliser les frères fâchés pour que le conflit s'arrête. Ce n’est pas comme ça qu’il faut le voir parce que ce serait mal posé le problème donc ce serait s’empêcher de le résoudre. Il faut d'abord, et je salue le fait d'ailleurs qu'ils aient annoncé ça, la nécessité de réformer la CEDEAO, de rediscuter sur les modalités de fonctionnement de l'organisation. Il y a une défaillance congénitale que la CEDEAO porte depuis sa naissance, notamment, le faible ancrage par le fait qu'on n'a jamais fait de référendum. On a jamais fait de consultation populaire sur la CEDEAO. Ça a toujours été une affaire entre chefs d'Etat. Après, plus tard, on a impliqué des parlements et on est en train d’essayer de créer un espace pour les sociétés civiles.
Il est important dans les réformes qu’il faut envisager d’aller dans ce sens. Il est important de garantir la sécurité des états membres que l’entité globale ne devienne pas une menace pour les états membres», a soutenu M. Diouara. Pour le président de l’UJPNA, tant que la CEDEAO ne devient pas une CEDEAO des solutions pour les populations de l’espace, elle sera condamnée à mourir.
« D'abord, je pense que c'est une initiative louable et honorable de la part du président Bassirou Diomaye Faye, venant du chef d'État du Sénégal parce que le Sénégal, c'est le frère jumeau du Mali. Nous sommes nés en tant que pays indépendant. On est né comme un seul pays. Donc une fédération, appelée la fédération du Mali, Il est même malheureux de constater que cette fédération a dû s'arrêter en cours de route sur la base d'incompréhension entre les leaders d'alors. J'espère que ce projet n'est pas mort et que d'autres générations, d'autres acteurs pourront rallumer la flamme et peut-être remettre ça en orbite. Donc c'est un geste qui est louable et honorable de sa part. Deuxièmement, il ne faut jamais dire jamais. Il ne faut jamais dire que c’est finit ça ne va jamais se faire. Je pense qu'il y a des chances que cette médiation aboutisse», a indiqué la personnalité politique malienne. Par ailleurs, Mouhamadou Diouara n’a pas omis d’alerter sur la nécessité de convaincre les pays de l’AES.
« Mais attention, attention, il ne faut pas commettre l'erreur de penser qu'il suffit de venir à Bamako, aller à Niamey, aller à Ouaga et sensibiliser les frères fâchés pour que le conflit s'arrête. Ce n’est pas comme ça qu’il faut le voir parce que ce serait mal posé le problème donc ce serait s’empêcher de le résoudre. Il faut d'abord, et je salue le fait d'ailleurs qu'ils aient annoncé ça, la nécessité de réformer la CEDEAO, de rediscuter sur les modalités de fonctionnement de l'organisation. Il y a une défaillance congénitale que la CEDEAO porte depuis sa naissance, notamment, le faible ancrage par le fait qu'on n'a jamais fait de référendum. On a jamais fait de consultation populaire sur la CEDEAO. Ça a toujours été une affaire entre chefs d'Etat. Après, plus tard, on a impliqué des parlements et on est en train d’essayer de créer un espace pour les sociétés civiles.
Il est important dans les réformes qu’il faut envisager d’aller dans ce sens. Il est important de garantir la sécurité des états membres que l’entité globale ne devienne pas une menace pour les états membres», a soutenu M. Diouara. Pour le président de l’UJPNA, tant que la CEDEAO ne devient pas une CEDEAO des solutions pour les populations de l’espace, elle sera condamnée à mourir.
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