Même si elles n’ont pas daigné réagir, les autorités étatiques ont été alertées du danger que constituait l’appareil qui a disparu des écrans des radars et sombré à 111 kilomètres au large des côtes sénégalaises, sur l’océan Atlantique, emportant avec lui les sept passagers qui étaient à bord.
D’autant que, rapporte L’As, dans le rapport, une large part est consacrée au dit avion, à ses failles et son état défectueux. Bref, cet aéronef était une bombe volante. Dans son document en effet, Hane signale : « quant au Hawker 125-170 immatriculé 6V-AIM, un appareil de type jet volant au niveau 410 et destiné au transport des VIP ainsi qu’aux missions de MED’EVACS, le DG a préféré s’attacher les services d’expatriés Algériens et Français. A l’arrivée de ces expatriés, j’ai aussitôt décelé les limites du technicien attitré en matière de suivi et de maintenance.
Lors d’un point fixe des moteurs, un bref aperçu des équipements à bord m’a donné une idée de l’ampleur des pannes ». Malgré ses recommandations, il estime qu’aucune opération allant dans le sens de leur annulation n’a été entreprise.
« C’est ainsi que l’avion a connu en un temps record, presque successivement, les fissures des pare-brises gauche et droite en vol », révèle-t-il avant d’ajouter que des équipements fondamentaux de contrôle de moteur de la taille d’un ITT sont restés en avarie de fonctionnement pendant plusieurs missions.
« Le mécanicien se contentait des décisions du dirigeant responsable visant à attendre d’effectuer plusieurs sorties, d’amasser assez d’argent avant de se décider à les changer comme à son habitude. En attendant, aucune mention n’était portée sur le technical log-book.
Ce fut le cas pour plusieurs équipements en panne », relève l’ancien chef des Ateliers de Senegalair.
D’autant que, rapporte L’As, dans le rapport, une large part est consacrée au dit avion, à ses failles et son état défectueux. Bref, cet aéronef était une bombe volante. Dans son document en effet, Hane signale : « quant au Hawker 125-170 immatriculé 6V-AIM, un appareil de type jet volant au niveau 410 et destiné au transport des VIP ainsi qu’aux missions de MED’EVACS, le DG a préféré s’attacher les services d’expatriés Algériens et Français. A l’arrivée de ces expatriés, j’ai aussitôt décelé les limites du technicien attitré en matière de suivi et de maintenance.
Lors d’un point fixe des moteurs, un bref aperçu des équipements à bord m’a donné une idée de l’ampleur des pannes ». Malgré ses recommandations, il estime qu’aucune opération allant dans le sens de leur annulation n’a été entreprise.
« C’est ainsi que l’avion a connu en un temps record, presque successivement, les fissures des pare-brises gauche et droite en vol », révèle-t-il avant d’ajouter que des équipements fondamentaux de contrôle de moteur de la taille d’un ITT sont restés en avarie de fonctionnement pendant plusieurs missions.
« Le mécanicien se contentait des décisions du dirigeant responsable visant à attendre d’effectuer plusieurs sorties, d’amasser assez d’argent avant de se décider à les changer comme à son habitude. En attendant, aucune mention n’était portée sur le technical log-book.
Ce fut le cas pour plusieurs équipements en panne », relève l’ancien chef des Ateliers de Senegalair.
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