Macky et les jeunes

Le Sénégal soumis A l’Equerre et au Rapporteur
sans trompette ni tambour

Quand j’observe ce qui se passe tout autour de Macky j’ai l’impression que le Sénégal est soumis à ce que Aimé Césaire à théorisé dans son fameux discours du colonialisme : « L’Afrique soumis à l’Equerre et au rapporteur… », Pour expliquer ce partage dont l’Afrique a subie avec la colonisation.
Depuis l’annonce des résultats du premier tour de l’élection, de la mise sur pied du premier gouvernement les soutiens en vers Macky Sall ne cessent de se multiplier. Personne ne doit se tromper ce soutien est conditionnel : On ne fait pas de la politique pour se retrouver en d’hors des sphères de décision. Personne n’est dupe nous avons compris le message des nouveaux gouvernants. sans me tromper je me suis dit que le Sénégal est entrain de subir un sort accablant celui d’être saucissonné. N’est ce pas Macky qui disait juste à la création de son parti que : « l’engagement politique peut bien s’accommoder de l’éthique, de la morale et de la loyauté ».
Macky avait promis 25 ministres et cette promesse est respectée du moins avec un bonus de trois ministres. Tout ce que nous demandons c’est que des audits sans complaisance soient effectués et que ces gens qui ont pillé les deniers publics soient traduits en justice. Nous attendons Macky Sall sur ces dossiers : Les audits, la boulimie foncière, la baisse du prix des denrées, la baisse des produits pétroliers, le chômage, l’indépendance de la justice, la crise scolaire, le monde rural, l’hivernage et la sécurité des citoyens et de leurs biens autant de problèmes que ces nouveaux ministres doivent faire face. Alors au travail la balle est dans votre camps.
Cette fois ci les jeunes ont raté le train de l’histoire car ils ont été snobés par Macky dans son premier gouvernement. Rien n’explique cet état de fait. L’arrogance, le mensonge, le gaspillage tant reprochés à l’ancien régime n’était pas uniquement l’apanage des jeunes.
Ceux là qui ont combattus dans le chaud soleil, ont été relégués au second plan ; demain il fera jour ; heureusement que nous jeunes, nous avons compris. Rien ne sera plus comme avant.
Chers ministres merci de ne plus répondre aux appels des uns et des autres.