Le bilan de l'attaque jihadiste contre une base militaire nigériane dans l'État de Borno (nord-est) s'est alourdi à huit soldats tués, après que deux nouveaux corps ont été retrouvés, ont indiqué jeudi à l'AFP deux officiers militaires.
Dimanche, des combattants de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP, selon son acronyme en anglais) ont attaqué à bord de camions et de motos avant l'aube la base militaire de Sabon Gari, dans le district de Damboa.
La base a été incendiée, ainsi que des véhicules militaires, après que les militants ont emporté des armes.
Un premier bilan lundi faisait état de six morts.
"Les corps de deux autres soldats ont été retrouvés hier après que des équipes de recherche et de sauvetage aient ratissé la zone, portant le nombre de morts à huit", a déclaré un officier militaire à l'AFP.
Trois autres soldats sont toujours portés disparus et les recherches se poursuivent, a déclaré un autre officier militaire qui a fait état du même bilan des morts.
A la suite de cette attaque, des avions de chasse se sont déployés depuis la capitale régionale Maiduguri, à 100 km de là, et ont tué les assaillants alors qu'ils battaient en retraite.
"Au total, 34 terroristes ont été tués et 23 armes AK 47 ont été récupérées, ainsi que des munitions", a déclaré le major général Edward Buba, porte-parole de la défense nigériane, dans un communiqué diffusé mercredi.
Jeudi, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé ses condoléances aux militaires et aux familles des "braves soldats [...] sur la base militaire".
M. Tinubu a ordonné une "enquête approfondie pour découvrir les circonstances qui ont conduit à ce malheureux incident", a indiqué son bureau dans un communiqué.
Le conflit jihadiste a démarré en 2009 dans le nord-est du Nigeria avec le groupe Boko Haram, puis avec l'ISWAP. Il a fait 40.000 morts et environ deux millions de déplacés au Nigeria.
En novembre, cinq soldats nigérians ont été tués et dix autres blessés lorsque des combattants de l'ISWAP ont attaqué une base dans le village de Kareto, près de la frontière avec le Niger.
Dimanche, des combattants de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP, selon son acronyme en anglais) ont attaqué à bord de camions et de motos avant l'aube la base militaire de Sabon Gari, dans le district de Damboa.
La base a été incendiée, ainsi que des véhicules militaires, après que les militants ont emporté des armes.
Un premier bilan lundi faisait état de six morts.
"Les corps de deux autres soldats ont été retrouvés hier après que des équipes de recherche et de sauvetage aient ratissé la zone, portant le nombre de morts à huit", a déclaré un officier militaire à l'AFP.
Trois autres soldats sont toujours portés disparus et les recherches se poursuivent, a déclaré un autre officier militaire qui a fait état du même bilan des morts.
A la suite de cette attaque, des avions de chasse se sont déployés depuis la capitale régionale Maiduguri, à 100 km de là, et ont tué les assaillants alors qu'ils battaient en retraite.
"Au total, 34 terroristes ont été tués et 23 armes AK 47 ont été récupérées, ainsi que des munitions", a déclaré le major général Edward Buba, porte-parole de la défense nigériane, dans un communiqué diffusé mercredi.
Jeudi, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé ses condoléances aux militaires et aux familles des "braves soldats [...] sur la base militaire".
M. Tinubu a ordonné une "enquête approfondie pour découvrir les circonstances qui ont conduit à ce malheureux incident", a indiqué son bureau dans un communiqué.
Le conflit jihadiste a démarré en 2009 dans le nord-est du Nigeria avec le groupe Boko Haram, puis avec l'ISWAP. Il a fait 40.000 morts et environ deux millions de déplacés au Nigeria.
En novembre, cinq soldats nigérians ont été tués et dix autres blessés lorsque des combattants de l'ISWAP ont attaqué une base dans le village de Kareto, près de la frontière avec le Niger.
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