Il est agréable d’entendre parmi les premiers mots du président élu Macky Sall : « Je suis venu pour servir le peuple ». C’est le vaste, exigeant et noble chantier auquel doit s’atteler tout gouvernant conscient de sa lettre de missions. Les urgences sont tellement nombreuses qu’elles ne devraient laisser la place qu’à l’action. C’est la ligne de force qui doit structurer le nouveau mandat du pour ne pas décevoir toute l’espérance dont est porteuse la nouvelle alternance.
Les principales tâches après un état des lieux sans complaisance ont pêle-mêle comme noms : une meilleure éducation nationale, plus d’emploi, une baisse du coût de la vie, une sécurité renforcée avec notamment le règlement de la crise en Casamance, plus d’attention pour le développement rural, une prise en charge optimale de la santé et du sport, une résolution des récurrentes inondations en banlieue et ailleurs, l’amélioration de la condition féminine, une gestion équitable des deniers publics, la lutte efficace contre l’impunité, une fourniture correcte en énergie, un environnement des affaires pour davantage de compétitivité, une liberté accrue de la presse, la prise en charge des handicapés et de la culture. Bref une bonne gouvernance qui ne soit pas une simple pétition de principes, un vœu pieu et des mots creux.
Le profil atypique et le parcours fulgurant du nouveau président (ingénieur, directeur de société, ministre, maire, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale, président de parti) constituent des atouts solides à son actif. En plus, il a déjà posé des actes de rupture. Ce n’est pas pour rien qu’il a été défenestré du perchoir de l’hémicycle pour avoir fait convoquer le dirigeant de l’ANOCI à venir s’expliquer sur sa gestion devant les députés.
Sur les 7 milliards de Taïwan, le candidat Macky Sall s’était valablement défendu, malgré la querelle politique, prenant à témoin les ministres Djibo Ka et Aida Mbodji dont les départements avaient bénéficié à l’époque desdits fonds. Les accusations de blanchiment d’argent dont il était l’objet en 2009 avaient été également vite abandonnées, faute de preuves. Sa décision de soumettre le budget de la présidence de la République au contrôle de la Cour des comptes est également rassurante.
Au moment de s’ébranler vers le palais Senghor, le président Macky Sall bénéficie donc d’un préjugé très favorable parce qu’humble, rigoureux et à l’écoute des aspirations légitimes de son peuple. Un chef d’Etat n’est ni un messie, ni un démiurge mais juste un serviteur soucieux d’aider son pays à réaliser des bonds en avant. Son renoncement à deux années de son mandat et son programme de campagne « Yoonu yokute » (chemin du développement), encadrés par la charte de la gouvernance démocratique des Assises nationales, militent dans ce sens.
Il incombera, à tous, et à chacun, pour réussir cette nouvelle ère de se mettre au travail, la clé du succès. Plus de discipline, de respect du bien commun, de patience raisonnable ne seront pas de trop. Un président, quels que soient son génie et sa bonne volonté, ne peut développer, à lui seul, un pays. Il joue le rôle d’animateur ou de locomotive avec son équipe pour tirer vers le progrès. La maturité et la vigilance citoyennes exprimées par le peuple un certain 23 juin 2011, renouvelées neuf (9) mois plus tard le 25 mars 2012, sont un signe d’espoir.
L’heure a sonné pour faire du Sénégal, après 52 ans d’indépendance, un pays où il fait mieux vivre avec l’arrêt du gaspillage des ressources publiques, le primat de l’intérêt général sur les intérêts partisans et privés. Cela permettra de rendre à l’activité politique ses lettres de noblesse : œuvrer pour le bien-être de toutes les populations. Plus qu’une sinécure, c’est un véritable sacerdoce. Macky - c’est rare qu’un président se fasse appeler plus par son prénom que son nom - nonobstant les péripéties réelles et inhérentes à la gestion du pouvoir, part avec la faveur des pronostics. C’est le contrat de confiance qui doit lier un président et ses administrés. A chacune des parties du contrat patriotique de remplir ses obligations pour garantir le succès. Le Sénégal en vaut la peine. Que Dieu bénisse le Sénégal !
Les principales tâches après un état des lieux sans complaisance ont pêle-mêle comme noms : une meilleure éducation nationale, plus d’emploi, une baisse du coût de la vie, une sécurité renforcée avec notamment le règlement de la crise en Casamance, plus d’attention pour le développement rural, une prise en charge optimale de la santé et du sport, une résolution des récurrentes inondations en banlieue et ailleurs, l’amélioration de la condition féminine, une gestion équitable des deniers publics, la lutte efficace contre l’impunité, une fourniture correcte en énergie, un environnement des affaires pour davantage de compétitivité, une liberté accrue de la presse, la prise en charge des handicapés et de la culture. Bref une bonne gouvernance qui ne soit pas une simple pétition de principes, un vœu pieu et des mots creux.
Le profil atypique et le parcours fulgurant du nouveau président (ingénieur, directeur de société, ministre, maire, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale, président de parti) constituent des atouts solides à son actif. En plus, il a déjà posé des actes de rupture. Ce n’est pas pour rien qu’il a été défenestré du perchoir de l’hémicycle pour avoir fait convoquer le dirigeant de l’ANOCI à venir s’expliquer sur sa gestion devant les députés.
Sur les 7 milliards de Taïwan, le candidat Macky Sall s’était valablement défendu, malgré la querelle politique, prenant à témoin les ministres Djibo Ka et Aida Mbodji dont les départements avaient bénéficié à l’époque desdits fonds. Les accusations de blanchiment d’argent dont il était l’objet en 2009 avaient été également vite abandonnées, faute de preuves. Sa décision de soumettre le budget de la présidence de la République au contrôle de la Cour des comptes est également rassurante.
Au moment de s’ébranler vers le palais Senghor, le président Macky Sall bénéficie donc d’un préjugé très favorable parce qu’humble, rigoureux et à l’écoute des aspirations légitimes de son peuple. Un chef d’Etat n’est ni un messie, ni un démiurge mais juste un serviteur soucieux d’aider son pays à réaliser des bonds en avant. Son renoncement à deux années de son mandat et son programme de campagne « Yoonu yokute » (chemin du développement), encadrés par la charte de la gouvernance démocratique des Assises nationales, militent dans ce sens.
Il incombera, à tous, et à chacun, pour réussir cette nouvelle ère de se mettre au travail, la clé du succès. Plus de discipline, de respect du bien commun, de patience raisonnable ne seront pas de trop. Un président, quels que soient son génie et sa bonne volonté, ne peut développer, à lui seul, un pays. Il joue le rôle d’animateur ou de locomotive avec son équipe pour tirer vers le progrès. La maturité et la vigilance citoyennes exprimées par le peuple un certain 23 juin 2011, renouvelées neuf (9) mois plus tard le 25 mars 2012, sont un signe d’espoir.
L’heure a sonné pour faire du Sénégal, après 52 ans d’indépendance, un pays où il fait mieux vivre avec l’arrêt du gaspillage des ressources publiques, le primat de l’intérêt général sur les intérêts partisans et privés. Cela permettra de rendre à l’activité politique ses lettres de noblesse : œuvrer pour le bien-être de toutes les populations. Plus qu’une sinécure, c’est un véritable sacerdoce. Macky - c’est rare qu’un président se fasse appeler plus par son prénom que son nom - nonobstant les péripéties réelles et inhérentes à la gestion du pouvoir, part avec la faveur des pronostics. C’est le contrat de confiance qui doit lier un président et ses administrés. A chacune des parties du contrat patriotique de remplir ses obligations pour garantir le succès. Le Sénégal en vaut la peine. Que Dieu bénisse le Sénégal !
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