Dans un communiqué lu à Dakaractu, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbour fait état des conclusions du médecin légiste après avoir ordonné qu'une autopsie soit faite sur le corps du défunt pour déterminer les causes de la mort.
Ainsi, le légiste " dans son rapport, en faisant le commémoratif des événements, a posé le tableau clinique d'Ousmane Dia en rappelant qu'il serait épileptique connu et suivi sous traitement, il aurait fait des crises convulsives la veille et le matin vers 7 heures dans la MAC de Mbour. L'examen externe a mis en évidence l'intégrité physique du défunt, en dehors d'une plaie de 02 cm de diamètre en voie de cicatrisation située au niveau du 1/3 supérieur de la face antérieure de la cuisse gauche, aucune lésion traumatique externe récente ( plaie, luxation, fracture) n'a été constatée. L'examen interne a mis en évidence, pour l'essentiel, une intégrité des organes internes excepté les poumons qui présentaient un aspect pouvant amener à penser valablement que le défunt avait une infection pulmonaire".
En conclusion, il a été constaté que " le processus du décès est une hypoxie sévère et que la mort est liée à une détresse respiratoire aiguë".
Pour rappel, Ousmane Dia avait été interpellé et placé sous mandat de dépôt, à l'issue de l'enquête ouverte sur l'affaire dite des manifestations de Nguékokh ayant pris pour cible la brigade de la gendarmerie de ladite localité. Ainsi, des centaines de jeunes avaient barré la route nationale après la prononciation du verdict dans le cadre de l'affaire Sweet beauté. Les gendarmes avaient fait usage de leurs armes de service pour repousser les assaillants devant les locaux de ladite gendarmerie. " Ousmane Dia était présent aux manifestations et en est sorti blessé, probable atteint par un projectile à la jambe gauche", a-t-on lu dans le communiqué du parquet. Par la suite, son décès est survenu une dizaine de jours après son incarcération. Et lors de son évacuation aux urgences de l'hôpital. Le procureur a rappelé que les enquêtes se poursuivent " sur les manifestations violentes en lien avec le procès sus évoqué, afin d'en situer toutes les responsabilités pénales de quelque bord qu'elles se trouvent".
Ainsi, le légiste " dans son rapport, en faisant le commémoratif des événements, a posé le tableau clinique d'Ousmane Dia en rappelant qu'il serait épileptique connu et suivi sous traitement, il aurait fait des crises convulsives la veille et le matin vers 7 heures dans la MAC de Mbour. L'examen externe a mis en évidence l'intégrité physique du défunt, en dehors d'une plaie de 02 cm de diamètre en voie de cicatrisation située au niveau du 1/3 supérieur de la face antérieure de la cuisse gauche, aucune lésion traumatique externe récente ( plaie, luxation, fracture) n'a été constatée. L'examen interne a mis en évidence, pour l'essentiel, une intégrité des organes internes excepté les poumons qui présentaient un aspect pouvant amener à penser valablement que le défunt avait une infection pulmonaire".
En conclusion, il a été constaté que " le processus du décès est une hypoxie sévère et que la mort est liée à une détresse respiratoire aiguë".
Pour rappel, Ousmane Dia avait été interpellé et placé sous mandat de dépôt, à l'issue de l'enquête ouverte sur l'affaire dite des manifestations de Nguékokh ayant pris pour cible la brigade de la gendarmerie de ladite localité. Ainsi, des centaines de jeunes avaient barré la route nationale après la prononciation du verdict dans le cadre de l'affaire Sweet beauté. Les gendarmes avaient fait usage de leurs armes de service pour repousser les assaillants devant les locaux de ladite gendarmerie. " Ousmane Dia était présent aux manifestations et en est sorti blessé, probable atteint par un projectile à la jambe gauche", a-t-on lu dans le communiqué du parquet. Par la suite, son décès est survenu une dizaine de jours après son incarcération. Et lors de son évacuation aux urgences de l'hôpital. Le procureur a rappelé que les enquêtes se poursuivent " sur les manifestations violentes en lien avec le procès sus évoqué, afin d'en situer toutes les responsabilités pénales de quelque bord qu'elles se trouvent".
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